Par KOLBUSZ ALEKSANDRA. Long before writing Passalega, I harboured the idea of creating some form of organically homogeneous chain of musical tensions evolving ever more distinctly into a musical utterance, although still indeterminate in terms of pitch. The tissues forming the chain of those tensions were of relatively simple design, yet in spite of this ? or perhaps because of it ? they were incredibly well suited to generating the expressive narrative that accompanied me throughout that entire pre-composition period. After recognising the character of the musical potential in that material, I considered it to be similar to Baroque rhetoric in terms of the refined clarity and smoothness of the gestures. Inspired by this, I sought to articulate this material in the fullest possible way by tracing a chain of swelling tensions, referring to a homogeneously polyphonic string quartet. / Date parution : 2022-12-12/ Répertoire / Quatuor à Cordes

Like Dvorák's third and fourth quartets (in D major and E minor respectively), String Quartet #2 in B-flat major was probably composed between 1868 and 1870, when the young and still inexperienced composer was openly responding to stimuli from his musical surroundings and excitedly adopting new compositional techniques. All three quartets were long considered lost - it was even said that Dvorák destroyed them. But copies of the parts resurfaced in the archive of the Prague Conservatory and have served as the principal source for this new publication.This edition presents the musical text from the 'Antonín Dvorák Complete Edition?, together with a new foreword by Hartmut Schick.- Musical text based on the 'Antonín Dvorák Complete Edition?, volume IV/5- New foreword by Hartmut Schick (Ger/Cz/Eng) / Quatuor A Cordes

Par HUREL PHILIPPE. Dans En filigrane, I'électronique, fixée, tient à donner l'illusion du temps réel. La musique étant rapide et rythmique, la texture se faisant dense, il serait difficile d'aller «pêcher» ici et là des petites interventions de chacun des quatre musiciens du Quatuor Tana et de les traiter en temps réel. La partie électronique est donc à la fois un prolongement instrumental mais aussi une forme organisée sur la base du micro-montage, les sons produits en studio étant volontairement courts et venant simplement iriser, colorer, spatialiser des événements qui donnent la clé de l'articulation formelle de la pièce. Au contraire, en arrière-plan, en filigrane donc, une longue séquence - les premières mesures instrumentales de la pièce enregistrées préalablement - se fait entendre à trois reprises. Cet arrière-plan est audible ou non, couvert volontairement par le quatuor ou apparaissant seul, tel une matrice qui a fait naître le matériau de la pièce. La musique est nerveuse, rythmique, et oscille entre I'idée de processus «objectif» identifiable et variation «subjective». Hauteurs et modes de jeux y ont la même place mais prennent tour à tour le dessus, en fonction de la dramaturgie de l'oeuvre. La partition est dédiée à mon père, disparu durant la composition de la pièce. Elle s'inscrit dans une série d'oeuvres récentes marquées par les deuils - So nah so fern, D'autre part, Ouelques traces dans l'air, Ritual trio - qui traitent de la disparition, de la résurgence et de la trace. Philippe Hurel / Date parution : 2024-02-17/ Répertoire / Quatuor à Cordes