| 4 Pièces Pour
Quatuor A Cordes Bleu -
Les Fées -
L'IVresse - Bwv 1007
(MANTOVANI BRUNO) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son r...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son répertoire, le quatuor à cordes est devenu, au cours des temps, une formation mythique, abordée par les compositeurs avec un mélange d'enthousiasme et de méfiance. Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Bartok, Shostakovitch, et tant d'autres ont écrit d'innombrables chefs d'oeuvre pour cet instrumentarium qui, parce qu'il réunit intimité, homogénéité, et virtuosité, est propice à l'expérimentation. Ecrire pour quatuor est aujourd'hui un exercice très délicat, et ce n'est pas sans crainte que j'ai décidé d'aborder le genre en 2000. Un cycle a commencé à naître à cette période, cycle toujours incomplet en 2005.
Bleu (2002) est une courte pièce énergique, jouant sur une disposition spatiale singulière des musiciens (les instrumentistes se faisant face). Du déferlement au jeu d'échos, ce mouvement repose sur une conception 'démocratique' de l'ensemble, la matière musicale étant plus fondée sur un flux cohérent que sur la hiérarchie entre un soliste et des accompagnateurs.
Les fées (2004, création mondiale): il s'agit là d'un véritable scherzo, laissant la part belle à une écriture procédurale. J'ai commencé à m'intéresser depuis peu à cette dimension de l'écriture (avec Le cycle des gris pour orchestre baroque, ou avec Da Roma pour trio), afin de sortir d'une conception du langage fondée systématiquement sur le conflit entre des idées contrastées. La transformation progressive d'un élément en un autre est ici le maître mot, alors que la matière musicale subit ou des procédés d'accumulation, ou de raréfaction.
L'ivresse (2003): il s'agit d'une musique de ballet, violemment contrastée, aride, virtuose. Le discours s'articule autour de quelques idées facilement repérables à l'écoute (unisson dans l'aigu, homorythmies...). Au milieu de cet océan d'incertitude et d'imprévisibilité, une séquence plus procédurale vient établir une continuité, toujours dans l'énergie, qui donne à la matière un caractère encore plus abrupt.
BWV 1007 (2001): première pièce du cycle sur le plan chronologique, ce mouvement est un hommage à la Première suite de violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Le modèle est ici toujours présent, mais sans cesse déformé, développé, si bien qu'il est pratiquement impossible de le reconnaître. Ici, le quatuor est traité de façon plus orchestrale, non dans la masse sonore, mais dans les hiérarchies, chacun des instruments prenant à tour de rôle la parole de façon soliste. Malgré la présence permanente dans mon esprit des grands modèles de l'histoire, j'ai essayé de conserver une certaine spontanéité dans mon écriture. C'est l'intuition qui a élaboré le discours, non la prédétermination. La matière a pris l'ascendant sur l'artisanat, s'exprimant malgré moi, de façon quasi-autonome.
Bruno Mantovani,
novembre 2004 / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
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| Quatuor à cordes
n° 2 op. 15
(ZEMLINSKY ALEXANDER) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle G. Henle
Par ZEMLINSKY ALEXANDER. La musique d’Alexander Zemlinsky est longtemps injust...(+)
Par ZEMLINSKY ALEXANDER. La musique d’Alexander Zemlinsky est longtemps injustement restée dans l’ombre de la deuxième École de Vienne, considérée comme «plus progressiste». Certes, Zemlinsky était amicalement très proche de l’une des personnalités les plus en vue de cette école, Arnold Schönberg, mais il n’a jamais franchi le pas de la radicalité dodécaphonique. Il n’en composa pas pour autant des œuvres moins originales ou moins personnelles. Et c’est justement son deuxième Quatuor à cordes, élaboré dans les années 1913-1915, qui conduisit la forme et la tonalité, telles qu’on se les représentait alors, jusqu’à leurs dernières limites. L’œuvre, en un seul mouvement, mais qui comprend plus de 1200 mesures, est d’une grande diversité, et fait partie des contributions les plus frappantes de son époque; elle avait depuis longtemps besoin d’une nouvelle édition critique.
L’édition Urtext de la maison Henle corrige un grand nombre de fautes et d’imprécisions figurant dans l’édition originale, qui apparurent lors de la comparaison minutieuse faite avec les sources manuscrites autographes de Vienne et de Washington. Même les indications métronomiques transmises par Zemlinsky dans une seule correspondance épistolaire ont été pour la première fois prises en considération. Ces travaux éditoriaux ont été aimablement soutenus par le Fonds Alexander Zemlinsky de Vienne./ Répertoire / Quatuor à Cordes
58.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quatuor à cordes
n° 2 op. 15
(ZEMLINSKY ALEXANDER) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] G. Henle
Par ZEMLINSKY ALEXANDER. La musique d’Alexander Zemlinsky est longtemps injust...(+)
Par ZEMLINSKY ALEXANDER. La musique d’Alexander Zemlinsky est longtemps injustement restée dans l’ombre de la deuxième École de Vienne, considérée comme «plus progressiste». Certes, Zemlinsky était amicalement très proche de l’une des personnalités les plus en vue de cette école, Arnold Schönberg, mais il n’a jamais franchi le pas de la radicalité dodécaphonique. Il n’en composa pas pour autant des œuvres moins originales ou moins personnelles. Et c’est justement son deuxième Quatuor à cordes, élaboré dans les années 1913-1915, qui conduisit la forme et la tonalité, telles qu’on se les représentait alors, jusqu’à leurs dernières limites. L’œuvre, en un seul mouvement, mais qui comprend plus de 1200 mesures, est d’une grande diversité, et fait partie des contributions les plus frappantes de son époque; elle avait depuis longtemps besoin d’une nouvelle édition critique.
L’édition Urtext de la maison Henle corrige un grand nombre de fautes et d’imprécisions figurant dans l’édition originale, qui apparurent lors de la comparaison minutieuse faite avec les sources manuscrites autographes de Vienne et de Washington. Même les indications métronomiques transmises par Zemlinsky dans une seule correspondance épistolaire ont été pour la première fois prises en considération. Ces travaux éditoriaux ont été aimablement soutenus par le Fonds Alexander Zemlinsky de Vienne./ Répertoire / Quatuor à Cordes
23.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quatuor (BACEWICZ
GRAZYNA) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle PWM (Polskie Wydawnictwo Muzyczne)
Par BACEWICZ GRAZYNA. Studying the sketches for works which a composer considers...(+)
Par BACEWICZ GRAZYNA. Studying the sketches for works which a composer considers to be finished, perfected, is a fascinating activity. It enables one to penetrate the secrets of creative work, to compare the initial outline of a composition with its final version. A sketch is generally left untitled, but it does occur that a composer enhances the status of such a draft by giving it a title, before creating an improved version of that title on the basis of the finished work. The list of compositions by Grazyna Bacewicz, the full catalogue of which is held in the National Library in Warsaw, includes a work for string quartet entitled Quatuor. The manuscript was left undated, but analysis of the music allows us to date this work to the mid-1960s. In the composer?s output from that period, the instrumental tone colouring, often an element that helps to forge a work, takes on particular significance.
The first movement of the Quatuor [à cordes] opens with three fifth-tritone chords ?cast forth?, in succession, in saltando-gettato technique by the cello, second violin and first violin. When we look at the beginning of the Seventh String Quartet, from 1965, such a chord appears in the second bar of the cello part. Further comparisons lead to interesting conclusions. The two opening movements are almost identical, built from the same elements, only spatially arranged in a different way. In the structure of the first movement of the Seventh Quartet, one distinguishes two thematic planes, which shape the narrative after the fashion of a sonata allegro. The first theme is a series of episodes of changing texture ? from passagework to chords and short glissandos repeated with varying intensity. The second theme (Meno mosso) displays an imitative form. Both works feature an inverted reprise. For the first 25 bars of the second movement, a nostalgic Grave, the two works sound identical. The continuation of this movement in the Quatuor [à cordes] is more modest than in the analogous segments of the Seventh Quartet, in terms of both changing textures and the use of differentiated means of articulation. Towards the end, a motif from the beginning of this movement returns in modified form. Both the third movements (Capriccioso in the Quatuor [à cordes], Con vivezza in the Seventh Quartet) take the form of a rondo, and appearing in each of them is the same ?warbling? theme, based on scattered notes with grace notes. The Seventh String Quartet is in three movements. The presumed prototype consists of four movements. The last movement of the Quatuor [à cordes] is a Maestoso resembling a mine of textural ideas for other works of a sonoristic provenance from this period. The introduction, constituting a closed narrative whole and a reference point for the rest of the movement, is followed by segments that are dominated by ostinatos of various kinds, including with the use of harmonics, passages built on the progressive shifting of short motifs, and unevenly spread chords.
Grazyna Bacewicz used material from earlier works more than once in her compositions. Her oeuvre also includes ?twin? pieces merely scored for a different set of instruments. Yet the self-quotation that occurs in the case of the Quatuor [à cordes] and the Seventh String Quartet ? lengthy passages from another of her works reused with minor modifications ? is an unusual situation. It undermines the former?s status as an independent work.
Malgorzata Gasiorowska/ Répertoire / Quatuor à Cordes
42.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| String Quartet No. 4
(LERDAHL FRED) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Conducteur et Parties séparées] Schott
Chaconne. Par LERDAHL FRED. Chaconne (2016), for string quartet, was commissione...(+)
Chaconne. Par LERDAHL FRED. Chaconne (2016), for string quartet, was commissioned by the Daedalus Quartet to celebrate its 15th anniversary. The commission was supported by New Music USA, made possible by annual program support and/or endowment gifts from Pennsylvania Council on the Arts, Helen F. Whitaker Fund, and Aaron Copland Fund for Music.
My music has a substantial history with Daedalus. I composed the Third String Quartet (2008) for them, and subsequently they performed my three string quartets on several occasions and recorded them brilliantly on Bridge Records (Bridge 9352: Music of Fred Lerdahl, vol. 3). Chaconne is in one movement lasting 19 minutes. It is effectively my fourth string quartet. Quartets 1-3 form a unified cycle lasting 70 minutes. When I finished the cycle, I thought I would never write again for the medium; yet I could not resist the opportunity of working again with Daedalus. The issue was how to compose another string quartet unrelated to the earlier cycle. The solution came from my solo cello piece There and Back Again (2010), which was based on a four-bar variation pattern from a 17th-century chaconne. Unlike the asymmetrical phrases and expanding variations of much of my music, the chaconne form requires symmetrical phrases and strictly periodic variations. I wished to work again with these symmetries but on a larger scale. Chaconne also differs in character and expression from the three-quartet cycle. The cycle is inward and intense, a kind of psychological excavation. Chaconne is, for the most part, transparent and playful. Many of its textures emerge from little canons, not completely unlike the rounds that children sing. Any composer who writes in chaconne form (one thinks above all of the last movement of Bach’s D minor violin partita and the finale of Brahms’s Fourth Symphony) is confronted with the challenge of how to create a larger form out of a constantly repeating pattern.
My Chaconne grows from paired antecedent-consequent phrases, each variation lasting eight bars. The 50 variations group into three large rotations, forming three arcs of tension and relaxation, with subtle parallel connections across the rotations. Notwithstanding my attraction to chaconne form, I purposefully disguised its symmetries and periodicities in order to build an overall dramatic shape. Fred Lerdahl/ Répertoire / Quatuor à Cordes
182.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
16.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| String Quartet No. 4
(VASKS PETERIS) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Conducteur et Parties séparées] Schott
Par VASKS PETERIS. The Latvian composer Peteris Vasks, who is known for his atmo...(+)
Par VASKS PETERIS. The Latvian composer Peteris Vasks, who is known for his atmospheric pieces for string orchestra, “Cantabile”, “Musica dolorosa” and “Voices”, is concentrating increasingly on chamber music: his latest works are the “Partita” for cello and piano, the “Fifth String Quartet” and a piano quartet.
Vasks has brought elements of ancient and folk traditions in Latvian music into his compositions. While most of his works have programmatic titles relating to natural processes, Vasks is not concerned with a poetic homage to Nature, nor with depiction of landscape as an aesthetic ideal. The main themes which Vasks explores in his most recent musical work are the reciprocal relationship between man and Nature, the beauty of life and the impending ecological and moral destruction of these values./ Répertoire / Quatuor à Cordes
59.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Tango (SCHULHOFF ERWIN) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Conducteur et Parties séparées] - Intermédiaire Schott
Nr. 7 Aus Jazz-Like. Partita Für Klavier. Par SCHULHOFF ERWIN. Der österreichi...(+)
Nr. 7 Aus Jazz-Like. Partita Für Klavier. Par SCHULHOFF ERWIN. Der österreichisch-ungarische Komponist Erwin Schulhoff (1894?1942) war musikalisch frühreif: Auf Empfehlung Antonín Dvoráks erhielt er Klavierunterricht mit sieben Jahren, wurde mit zehn Jahren Schüler im Prager Konservatorium. Weitere Klavierstudien in Wien, Köln und Leipzig sowie Kompositionsunterricht bei Max Reger ergänzten seine Ausbildung. Seine jüdische Herkunft, durch die seine Musik als ?entartet? diffamiert wurde, und seine Sympathie für den Kommunismus kosteten ihm allerdings das Leben: In Prag und schließlich im bayerischen Wülzburg bei Weißenburg interniert, starb er an Tuberkulose.
Schulhoffs musikalische Bedeutung liegt in der Integration des Jazz in die Kunstmusik, etwa in seinem Oratorium H.M.S. Royal Oak oder in seiner Hot Sonate für Alt-Saxophon und Klavier. Er selbst verdiente sich lange Zeit seinen Lebensunterhalt als Jazzpianist. Im August 1922 entstanden vier kurze Klavierstücke, seine Rag Music, denen er im November noch vier weitere Sätze hinzufügte: veröffentlicht als Partita, die auch als Jazz-like-Partita bekannt wurde ? mit den damaligen Modetänzen Ragtime, Foxtrott, Shimmy, Boston und ? als Nr. 7 ? ein Tango. Vom Klavier- in einen Streichquartett-Satz gewandelt, präsentiert sich das Arrangement als ein delikates und pfiffiges, spieltechnisch nicht allzu schwieriges Bonbon, geeignet als Abwechslung oder Zugabe in einem Quartett-Programm. / Niveau : Intermédiaire / Répertoire / Quatuor à Cordes
30.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Everything That Rises
(ADAMS JOHN LUTHER) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Conducteur et Parties séparées] Chester
Par ADAMS JOHN LUTHER. John Luther Adams' Everything That Rises for String Quart...(+)
Par ADAMS JOHN LUTHER. John Luther Adams' Everything That Rises for String Quartet. John Luther Adams' Everything That Rises for String Quartet. Composers note: I never imagined I would write a string quartet. Then I heard the JACK Quartet, and I understood how Imight be able to make the medium my own. The result was The Wind in High Places - a twenty-minute work composed entirely on natural harmonics and open strings. Over the next few years, twomore quartets followed. The second quartet, untouched, is a further exploration of the aeolian sound world of the first. Then, in Canticles of the Sky, the musicians finally touch the fingerboards of theirinstruments. And now comes Everything That Rises . This fourth quartet is more expansive, both in time and in space. It grows out of Sila: The Breath of the World - aperformance-length choral/orchestral work composed on a rising series of sixteen harmonic clouds. Everything That Rises traverses this same territory, but in a much more melodic way. Each musician isa soloist, playing throughout. They surround the audience. Time floats. Over the course of an hour, the lines spin out - always rising - in acoustically perfect intervals that grow progressively smaller as they spiralupward... until the music dissolves into the soft noise of the bows, sighing. Duration: 60 minutes/ Répertoire / Quatuor à Cordes
40.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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