| Yisrael (serdoura)
Miguel - Methode De Luth
Baroque, Guide Pratique
Pour Luthiste Debutant Et
Avance En Français Luth Ut Orpheus
Cette MĂ©thode de Luth Baroque peut vous donner les bases techniques et musicale...(+)
Cette Méthode de Luth Baroque peut vous donner les bases techniques et musicales nécessaires à l?obtention d?une structure assez solide et complète du jeu du luth baroque. Et c?est là tout l?enjeu et le défi de l?écriture de cet ouvrage : donner, au plus grand nombre de passionnés, l?opportunité de s?exprimer à travers le luth baroque, et ce, indépendamment de leur niveau d?apprentissage. Notre livre est destiné non seulement à celui qui n?a jamais joué d?un instrument de musique, mais aussi au guitariste avisé qui veut s?initier aux mystères du luth baroque !
Mode d?emploi
Notre Méthode de Luth Baroque est divisée en trois parties.
La première partie, plutôt théorique, aidera à mieux comprendre la façon de jouer la musique écrite pour le luth baroque. Nous avons jugé indispensable d?avoir des connaissances élémentaires de solfège occidental mais aussi de la tablature (forme de notation musicale spécifique au luth). Ces connaissances, insuffisantes si étudiées de manière isolée, ont été enrichies d?un lexique des pièces instrumentales ainsi que de biographies de la plupart des compositeurs de musique pour luth baroque à 11 et 13 ch?urs.
En deuxième partie, nous avons dédié tout un chapitre à l?étude de la technique et de la production sonore du luth. Riche en photos et détails de toutes les étapes techniques que nous devrons franchir, ce chapitre est, sans aucun doute, le plus important de toute notre Méthode pour bien comprendre l?univers sonore du luth baroque ! Ensuite, nous vous proposons 21 exercices, tous d?un niveau élémentaire, mais progressifs, accompagnés de plusieurs pièces de musique. Vous allez d?abord jouer des mélodies pour ensuite ajouter les basses, et seulement après commencer à jouer les ornements.
En troisième partie, nous avons choisi près de 250 pièces pour luth baroque à 11 et 13 ch?urs. Ces pièces, divisées en trois niveaux, sont d?un degré de difficulté qui s?échelonne du niveau « débutant », « moyen » à « avancé ». Nous avons, tout comme à l?époque baroque, séparé ces pièces selon leurs tonalités et leur nom. Aussi, nous n?avons choisi que très peu de tonalités différentes, afin que le luthiste débutant puisse travailler l?essentiel de son instrument, au lieu de perdre son temps à essayer de s?accorder tout le temps et de jouer des morceaux bien trop complexes pour son niveau. Il n?y a pas de mauvaise musique mais, parfois, il y a de mauvais musiciens ! Faire de la musique n?est simplement pas jouer des notes et réaliser quelques acrobaties, souvent sans intérêt. Un musicien « mûr » se plaît le plus souvent à jouer une simple mélodie et à jouir des merveilles sonores de son instrument !
Nous espérons que cette méthode pourra aider ceux qui n?ont pas accès à un professeur (même si nous leur conseillons d?aller en voir un le plus régulièrement possible), mais aussi tous les professeurs n?ayant pas suffisamment de matériel pour faire travailler, d?une manière systématique, leurs élèves. Bon courage à tous ! Miguel Yisrael - formerly Miguel Serdoura, now carrying the surname of his mother - was born in Lisbon, where he began his musical and artistic career, earning his Diploma in Classical Guitar in 1994. In 1995, he moved to Paris, where he studied the lute with Claire Antonini in the Early Music Department of the Conservatoire Supérieur de Paris - CNR. He also took part in several master classes in his discipline, with Rolf Lislevand and other prestigious artists. From 1999 to 2004, he completed his musical education at the Schola Cantorum Basiliensis in Basel, Switzerland with the grand maestro Hopkinson Smith. As a soloist, Miguel Yisrael has given recitals in France, Portugal, United-Kingdom, Germany, Belgium, Switzerland, China and USA. In 2000, he took part in a television documentary devoted to the lutenist Hopkinson Smith, broadcast by Arte, Mezzo, Classica, RTBF and TSR. He currently lives and teaches baroque and renaissance lute in Paris, where he gives frequent concerts/lectures in the framework of the ?Musicien au Musée? program of the Musée de la Musique - Cité de la Musique in Paris. Miguel Yisrael performs on lutes built by Cezar Mateus, Princeton, USA, and with strings from Mimmo Peruffo, Vicenza, Italy. He recorded his first solo CD for the Dutch Label Brilliant Classics in 2008.
81.20 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: En Stock | |
| Heumanns Pianotainment
CHRISTMAS Piano seul [Partition] Schott
100 leichte Weihnachts-Hits von Händel bis Mariah Carey. Tout ce que je veux po...(+)
100 leichte Weihnachts-Hits von Händel bis Mariah Carey. Tout ce que je veux pour Noël, c'est... Pianotainment ! Après le grand succès des deux volumes de chansons réguliers, l'auteur renommé Hans-Günter Heumann présente dans ce volume les pièces pour piano les plus connues et les plus populaires autour de Noël. Une fois de plus, il se sert habilement de tous les genres connus de la musique pour piano - des airs classiques, pop et rock aux airs de Noël jazzy pour piano.
Tous les arrangements sont faciles, sonnent bien et peuvent être joués sans problème par tout débutant au piano. / Niveau : très facile à facile / Recueil / Piano
30.30 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Voyage Par-Delà
Les Fleuves Et Les Monts
(DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du ...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du genre de peinture qui a pris son essor pendant le Xe et XIe siècles sous le règne de la dynastie des Song du Nord (960-1127) et qui place la peinture chinoise sous le signe de l'unité retrouvée. Le style 'nordiste', inauguré par Ching Hao et Kuan T'ung se trouve porté à son point de tension extrême par Fan K'uan (fl. 990-1020) dont le Voyage par-delà les fleuves et les monts figure et résume la peinture des grands maîtres classiques de cette époque. L'art du trait calligraphique s'applique au traitement des parois et des surfaces, tout comme les rides en goutte d'eau servent à renforcer les effets de hauteur. Il existe, dans cette toile, une certaine contradiction entre l'éloignement des choses et le caractère abrupt d'un mur primordial qui s'impose avec une évidence absolue. On voit une imposante falaise rocheuse s'arracher d'un abîme et s'élancer jusqu'au ciel, comme un surgissement de l'inaccessible, surplombant un paysage escarpé que vient encore aiguiser le relief âpre et tourmenté de la végétation du premier plan. A la verticale, une broussaille de forêts lointaines semble agrippée aux sommets. Sur la droite, la chute vertigineuse d'une cascade tombant des hauteurs se déroule comme un ruban de soie. En avant-plan, un groupe de rochers laisse entr'apercevoir, plus bas, une caravane de mules dont le trait presqu'imperceptible laisse pressentir l'insignifiance de l'être humain face à l'immensité de la nature. On notera aussi le style sévère et dépouillé de ce paysage majestueux, son allure austère et solennelle qui souligne le caractère sacré des montagnes - la demeure des dieux - dans la peinture monumentale de paysage des Song du Nord. L'altitude est le véritable personnage de cette oeuvre célèbre, une peinture sur soie, d'encre et de couleurs légères, qui est conservée au Musée national du Palais de Taipei, à Taïwan.
J'ai cherché à rendre ce sentiment plénier de la nature au grand orchestre, en sorte que l'articulation du souffle ne soit jamais interrompue par des notations accidentelles ou des velléités de développement. La pièce se déroule d'un seul tenant, comme une trame élémentaire, à l'image d'une continuité où toute interruption est arbitraire. Elle est parcourue d'un seul rythme enveloppant des tensions opposées - ascension et suspens, émergence et pesanteur. Une association instrumentale y domine, celle du pupitre des clarinettes allié à celui des trombones, avec des modes de jeu qui projettent les trombones dans l'extrême grave et diffractent le son de la clarinette en un tremblement de multiphoniques. Deux compositeurs, Ivà n Solano, clarinettiste, et Dominique Delahoche, tromboniste, ont bien voulu me guider dans cet inventaire des nouvelles ressources instrumentales. Il est difficile de parler de la forme de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une transformation incessante, constitutive, à l'instar d'une forme-flux sans cesse renaissante et tendue vers un perpétuel effort d'intégration et de condensation. La forme n'est plus qu'une puissance obscure et négative qui se confond avec le rythme de la couleur ou de la masse.
Une toile de fond 'd'harmonie-timbre', constamment dressée, suggère l'étendue et la profondeur, et figure, si l'on veut, une sorte de fond spatial qui serait l'espace même du paysage. Les seuls événements qui scandent le processus sont des 'coulées de forces' qui excèdent toute limite définie et suggèrent des régimes dynamiques variés.
Ce Voyage par-delà les fleuves et les monts, d'après Fan K'uan, est l'objet d'une commande conjointe de l'Orchestre Philarmonique de Nice et du CIRM.
Hugues Dufourt / contemporain / RĂ©pertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Les Chemins De La
Virtuosité -
Reaching Toward
Virtuosity Vol.2 (GRAU
JEAN-PIERRE) En Français Guitare Lemoine, Henry
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moin...(+)
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moins un savoir que les outils permettant de les acquérir.
Yi Jing, Le livre des changements
Voici un formidable ouvrage préparé avec rigueur et maîtrise par l'excellent guitariste et compositeur Jean-Pierre Grau.
Ces volumes pour une technique instrumentale virtuose de la guitare forment un parcours d'une précision rare et pensé avec minutie. Ils apparaissent aujourd'hui comme une référence absolue, un condensé historique et projection de l'avenir.
Les exemples précis faciliteront la progression des 'apprentis', dans la plus grande clarté et la plus indispensable nécessité.
Jean-Pierre Grau offre au monde des guitaristes leur fondamentale bible aux ramifications essentielles.
Daniel Tosi
La plupart des musiciens entretiennent une relation ambiguë à l'instrument, mêlée d'exaltation, mais aussi d'appréhension et de frustration.
Ils doivent rendre la qualité, l'énergie et la justesse d'une oeuvre tout en cherchant le plaisir d'être en profonde unité avec l'instrument, le bonheur de l'ouverture à l'émotion sans barrières physiques.
C'est le travail mené auprès de mes élèves qui a été le moteur constant de mes recherches vers une voie de réalisation, une démarche uniquement instinctive au départ, mais qui a évolué avec le temps vers une volonté en conscience de changement et d'amélioration : que faire pour aller plus loin, se révéler à soi-même ?
Cette méthode de technique instrumentale allie les bases classiques (gammes, extensions, accords...), quelques axes de travail digital peu ou jamais traités (passage de corde, déplacements main droite, gammes à trois doigts main droite, coordination des deux mains...) à des exercices de travail corporel pour diminuer voire supprimer les tensions du musicien et aller plus loin dans l'expression instrumentale.
Le corps est l'aboutissement de l'Ă©motion.
Il témoigne du bonheur et de l'exaltation du jeu. Pourquoi accepter la souffrance physique, le mal de dos ?
Ces deux recueils prendront toute leur signification quand ils seront liés à une recherche constante et consciente de décontraction et d'équilibre postural.
Les problèmes récurrents des instrumentistes sont la plupart du temps liés à des tensions corporelles non conscientes (voir les écrits de Wilhelm Reich et d'Alexander Lowen sur les cuirasses musculaires et émotionnelles), qui empêchent l'expression de soi libre et spontanée.
Un travail de technique instrumentale de haut niveau, non lié à cette exigence de détente générale, ne peut que provoquer à la longue un surcroît de tensions musculaires pouvant amener le musicien apprenti ou professionnel à des problèmes corporels aigus (douleurs musculaires, tendinites...).
La recherche de la sensation corporelle dans les exercices me semble également être une piste de travail intéressante - la question 'quelle est ta sensation ?' a pris de plus en plus de place ces dernières années dans mon enseignement.
La pratique du chant intérieur est un axe majeur de travail - le chant est l'outil essentiel de la transmission, ce par quoi un travail digital passe à l'expression de l'humain. Il est aussi le véhicule privilégié par lequel l'être raconte son histoire, son vécu intérieur.
A la question 'que veux-tu exprimer et de quelle manière ?', la réponse a pratiquement toujours été donnée par la pratique du chant.
Le chant accorde le geste et l'intention musicale, il permet de dire également : 'voilà mon propos', et comment le matérialiser techniquement en transformant la musique en geste vocal.
J'espère que le fruit de ces recherches permettra à tous ceux qui sont dans une démarche qui implique l'être dans sa globalité, d'aller jusqu'au bout de leurs possibilités, et comblera certaines attentes ou questionnements qui m'ont accompagnés tout le long de ma vie d'instrumentiste.
Jean-Pierre Grau / Niveau : A Partir Du 2ème Cycle / méthode - études / Méthode / Guitare
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme Ă Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
101.80 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Paysages Celtiques Vol.2
(LE GARS MARC) En Français 2 Guitares (duo) Guitare classique - Facile Lemoine, Henry
Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de re...(+)
Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de recueils vous propose, cette fois, en duo de guitares, d'autres voyages en pays celtes.
De thèmes traditionnels tirés de chansons, ballades ou airs de danse aux pièces originales illustrant terres de légendes, historiettes et autres souvenirs d'enfance, ces pages vous invitent à un voyage musical, des pays de Bretagne en Galice, de Cornouailles en Ecosse et du pays de Galles en Irlande...
Muirsheen Durkin
Cette chanson sur l'immigration irlandaise, au moment de la ruée vers l'or en Californie, est à l'instar du genre, tout à fait optimiste :
So, good bye Muirsheen Durkin, I'm sick and tired of working
No more I'll dig the praties, no longer I'll be poor
Fore as sure as my name is Carney
I'll be off to California, where instead of digging praties I'll be digging humps of gold
(Alors, adieu Mr Muirsheen Durkin, je suis malade et fatigué de trimer
Plus jamais je ne ramasserai de patates et ne serai pauvre
Aussi vrai que je m'appelle Carney
Je pars en Californie et, au lieu de patates je creuserai pour des pépites...)
Bonnie Kellswater
Kellswater est un petit hameau situé au nord de l'Irlande. Comme beaucoup de chansons d'immigrants, celle-ci raconte de manière poétique la nostalgie du pays, les fleurs, les collines, les rivières poissonneuses et l'éternelle abandonnée :
For I love her as I love my Kellswater
Like the primerose is loved by the bee
(Car je l'aime comme j'aime mon Kellswater
Autant que l'abeille aime la rose)
Aparta Loureiro Verde
Au moment de la semaine sainte, la tradition veut que des rameaux de laurier soient accrochés aux frontispices des églises. Ils ont le pouvoir, dit-on, de repousser les fortes averses.
Outre le cépage qui fait la fierté de la Galice, Loureiro Verde est aussi une chanson traditionnelle dont est extrait cet air :
Aparta loureiro verde
Deixa clarexa la lĂąa
Que estou no medio do monte
Non. vexo cousa ningunha
(Ecarte ton feuillage vert laurier
Laisse apparaître la lune
Car je suis en pleine montagne
Et je n'y vois rien)
Locquirec
Le village de Locquirec est situé sur une presqu'île qui s'allonge dans la Baie de Lannion. De la pointe du village on a une vue magnifique sur toute une partie de la côte de granit rose. De l'île Millau à Plestin et de Trebeurden à Saint-Michel en grève...
Traou ar ru
Dans la vallée du Leguer, près de Tonquedec, il ya un petit village typique avec ses maisons du XVIIe siècle. Cette petite pièce non moins typique est dédiée à des amis qui habitaient là , au lieu-dit Traou Ar Ru.
Trestraou
C'est une grande plage de sable fin, à Perros-Guirec, située au beau milieu d'un paysage insolite. La terre et la mer y sont parsemées de rochers de granit rose aux formes incroyables, façonnés par l'eau et le vent...
Mousteru
Mousteru est un petit village situé près de Guingamp, dans les Côtes d'Armor. Mousteru vient du breton 'mouster' (moine) et 'ruz' (rouge). Le nom d'un 'monastère rouge' apparait en 1145.
Easy and slow
Cette ballade irlandaise a été immortalisée par Ronnie Dew, l'un des fondateurs des Dubliners. Un homme accompagne une jeune fille, le soir, dans la ville de Dungannon :
And if ever you go to the town of Dungannon
You can search till your eyeballs are empty or blind
Be yeh lyin' or walkin' or sittin' or runnin'
A girl like Annie, you never will find
(Si jamais vous venez Ă Dungannon
vous pourrez toujours chercher Ă en devenir aveugle
Courir et marcher dans tous les sens
Une fille comme Annie, jamais vous ne trouverez)
Llongau Caernarfon
Sur le quai du port de Caernarfon, dans le nord du Pays de Galles, un jeune garçon regarde les navires qui déploient leurs voiles. Il rêve de partir et d'apprendre le métier de marin :
O na chawn I fynd yn llongwr
A'r holl longau' nlhwytho yn yr harbwr ?
(Pourquoi ne pourrais-je ĂŞtre marin
Sur ce navire qui charge dans le port ?) / Niveau : 2ème Cycle / classique / Répertoire / 2 Guitares
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: En Stock | |
| The Fields (DE HAAN
JACOB) Orchestre d'harmonie [Conducteur] - Intermédiaire De Haske Publications
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté uniqu...(+)
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté unique des paysages de la région de Westerwolde, une région située au nord-est des Pays-Bas, lieu de résidence du compositeur. Les champs, filmés au fil des saisons, s’imposent comme l’élément central du développement. Le premier mouvement présente des vues sur des vastes étendues et des images de fermes. La musique se fait rêveuse. Installée dans un tempo lent puis évoluant sous la forme de phrases courtes, une mélodie « wagnérienne » monte de l’orchestre. À chaque phrase correspond une autre perspective. La structure chemine vers une conclusion plus ample, plus généreuse, qui reprend le thème initial. Le secondmouvement nous livre des impressions musicales du sol noir, typique de la région. On voit des tracteurs labourer la terre, on entend les grains de céréales germer. La musique engendre un climat mystérieux et plein de suspense. Lentement, mais avec fluidité, nous assistons à la floraison des céréales. Le troisième et dernier mouvement dessine la période des moissons et des récoltes : le chargement et le déchargement de l’orge, du maïs, des pommes de terre et des betteraves. La musique bat au rythme d’un mouvement mécanique qui illustre le mouvement de l’arracheuse-chargeuse de pommes de terre. Quelques passages plus romantiques viennent agrémenter le développement. Le thème final est magistral. L’oeuvre se clôt sur des images musicales de l’hiver. La terre se repose. / Niveau : 3 / Pièce de concert / Répertoire / Concert Band ou Harmonie
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| The Fields (DE HAAN
JACOB) Fanfare [Conducteur] - Intermédiaire De Haske Publications
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté uniqu...(+)
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté unique des paysages de la région de Westerwolde, une région située au nord-est des Pays-Bas, lieu de résidence du compositeur. Les champs, filmés au fil des saisons, s’imposent comme l’élément central du développement. Le premier mouvement présente des vues sur des vastes étendues et des images de fermes. La musique se fait rêveuse. Installée dans un tempo lent puis évoluant sous la forme de phrases courtes, une mélodie « wagnérienne » monte de l’orchestre. À chaque phrase correspond une autre perspective. La structure chemine vers une conclusion plus ample, plus généreuse, qui reprend le thème initial. Le secondmouvement nous livre des impressions musicales du sol noir, typique de la région. On voit des tracteurs labourer la terre, on entend les grains de céréales germer. La musique engendre un climat mystérieux et plein de suspense. Lentement, mais avec fluidité, nous assistons à la floraison des céréales. Le troisième et dernier mouvement dessine la période des moissons et des récoltes : le chargement et le déchargement de l’orge, du maïs, des pommes de terre et des betteraves. La musique bat au rythme d’un mouvement mécanique qui illustre le mouvement de l’arracheuse-chargeuse de pommes de terre. Quelques passages plus romantiques viennent agrémenter le développement. Le thème final est magistral. L’oeuvre se clôt sur des images musicales de l’hiver. La terre se repose. / Niveau : 3 / Pièce de concert / Répertoire / Fanfare
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 101 Must Know Jazz Licks
Tab (MARSHALL WOLF) Guitare notes et tablatures [Partition + CD] - Débutant Hal Leonard
Compilation. Par MARSHALL WOLF. Une référence rapide et facile pour tous les g...(+)
Compilation. Par MARSHALL WOLF. Une référence rapide et facile pour tous les guitaristes. Maintenant, vous pouvez ajouter authentique sentiment de jazz et de la saveur à votre jeu ! Voici les 101 licks définitives, plus un CD de démonstration, de chaque style de guitare jazz majeur, soigneusement organisé en catégories faciles à utiliser. Ils sont tous ici : swing et pre-bop, bebop, post-bop jazz moderne, hard bop et cool jazz, jazz modal, jazz soul et jazz postmoderne. Comprend une introduction par Wolf Marshall, conseils d'utilisation du livre et CD et une liste des enregistrements suggérées. / Niveau : Débutant / Méthode en anglais / Tablatures / Guitare Tablatures
29.30 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Guide de l'histoire des
arts (VILLARD BRUNO-JEAN) En Français [Livre] Lugdivine
Par VILLARD BRUNO-JEAN. Comment qualifier cet ouvrage ! ' «Glossaire», «Pense...(+)
Par VILLARD BRUNO-JEAN. Comment qualifier cet ouvrage ! ' «Glossaire», «Pense-bête», «Condensé», «Synthêse», «Aide-mémoire», «Vade-mecum» Vous jugerez par vous-même. Cet ouvrage veut proposer une aide synthétique permettant une interaction rapide et concrête entre les différentes formes d'art, offrant des listings d'oeuvres spécifiques à  des artistes et à  de grandes écoles artistiques, contextualisant celles-ci dans des périodes historiques précises. Il veut aussi être un réservoir d'idées, de curiosités pour initier et induire des pistes de travail interdisciplinaires. Bruno-Jean Villard a conçu ce recueil afin d'apporter à  tous les enseignants un guide susceptible de jeter des ponts entre les événements essentiels, les divers mouvements de pensée, et les courants artistiques majeurs qui ont jalonné toute l'Histoire de l'homme. Ainsi, au fil des pages, chaque utilisateur peut accéder à  une somme d'informations à  la fois pratiques, synthétiques et relativement exhaustives qui couvrent les grands domaines possiblement abordables : arts de l'espace (en architecture...), arts du langage (littérature, poésie...), arts du quotidien (la décoration, le design...) , arts du son (la musique...), arts du spectacle vivant (thétre, danse...) et arts du visuel (peinture, sculpture, cinéma, BD...). En ce sens, ce guide constitue un véritable vade mecum qui rassemble de façon méthodique, plusieurs centaines d'événements historiques, de faits sociaux, de personnages et d'artistes célèbres ou encore de créations majeures depuis l'apparition de l'écriture jusqu'au rêgne de l'informatique. En quelques pages, il sera aisé d'embrasser d'un coup d'oeil l'essentiel de chaque domaine et de porter un regard croisé? entre les différentes disciplines à  considérer pour, le cas échéant, les mettre en relation dans le cadre d'un traitement pédagogique. / Relié / Livre / Livres
18.00 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Saxophon Spielen - Mein
Schönstes Hobby Band
1 Deutsch Saxophone Alto [Partition + CD] - Débutant Schott
Cette méthode de saxophone convient aux leçons et d'autoformation et s'adresse...(+)
Cette méthode de saxophone convient aux leçons et d'autoformation et s'adresse aux jeunes et aux adultes qui veulent apprendre à jouer du saxophone avec plaisir et de succès. C'est pourquoi cette méthode établie se concentre sur les chansons connues - exercices secs et longues explications sont évités. Tous les sujets ont été enveloppés dans des chansons attrayants et pièces dont son comme droit réel de la musique depuis le début grâce à live enregistré des pistes de lecture. Ainsi, l'exercice est amusant. Un autre succès méthode instrumentale dans la série ' Hobby ' bien connue. Dirko Juchem a fait un nom comme saxophoniste, professeur de saxophone et auteur spécialiste au niveau national et international depuis de nombreuses années.Son son saxophone et un large éventail de styles sont bien en demande : il a joué avec des artistes allemands et internationaux connus comme les Rolf Zuckowski, Barbara Dennerlein, Thomas Anders, Anne Haigis, Harald Juhnke, Werner Pe, Sara K. ainsi qu'avec des musiciens de Jethro Tull, Jazz-Kantine o... / Saxophone Alto
31.50 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.4 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague Ă Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Menuet 1 (WSW 1.8) Menuet 2 (WSW 1.9) Gavotte (WSW 1.10) Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9) Prélude (WSW 4.1) Ouverture (WSW 4.2) Courante (WSW 4.3) Bourrée (WSW 4.4) Allegro (WSW 1*) Courante Royale (WSW 2*) Prélude (WSW 10.1) [Menuet '] (WSW 4*) Fuga (WSW 6*) Fuga (WSW 7*) L'Amant malheureux (WSW 8*) Fantasie (WSW 9*) [Menuet] (WSW 10*) Plainte (WSW 15.1) Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*) [Bourrée '] (WSW 12*) Menuet (WSW 13*) Gavotte (WSW 14*) Menuet (WSW 15*) Praelude [and Fugue] (WSW 17*) [Menuet] (WSW 18*) Trio (WSW 19*) Bourrée (WSW 31.7*) Tombeau de Logy (WSW 20*) Prélude de Weiss (WSW 21*) Fantaisie (WSW 24*) Menuet (WSW 22*) Gavotte (WSW 23*) Capricio (WSW 25*) Menuet 1 (WSW 26*) Menuet 2 (WSW 27*) Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*) Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
42.90 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: Sur commande | |
| Dufourt H. - Le Passage
Du Styx D'après Patinir
- Conducteur Lemoine, Henry
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio F...(+)
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio France, Pierre-André Valade (direction) Commanditaire Radio France et Etat français Dédicace à Pierre-André Valade Notice Joachim Patinir (v.1480-1524) ouvre une nouvelle époque dans l'histoire de la peinture occidentale, faisant du paysage la scène principale de la vie terrestre. Il donne une haute signification et une ampleur particulière à ses panoramas qui, comme des récits de voyage, situent d'abord et décrivent les parties du monde, dont celles du Nouveau Monde. Une géographie luxuriante découvre de vastes horizons vus à vol d'oiseau, d'une précision presque cartographique, où se mêlent les éléments fantastiques et la transcription minutieuse des apparences sensibles. Le Paysage avec la Barque de Charon (1515-24), aujourd'hui au Musée du Prado, évoque le royaume grec des Enfers, un abîme fangeux avec ses fleuves souterrains et ses lacs stagnants. Les âmes y sont conduites pour être jugées après la mort et y recevoir un sort proportionné à leurs fautes. Fleuve marécageux et glacé, le Styx séparait le monde terrestre de l'au-delà . Charon, le passeur barbu, vieillard hirsute, revêche et acariâtre, faisait franchir le Styx aux ombres errantes des défunts en les transportant sur sa barque, non sans rudoiements ni invectives. Il est au centre du tableau dont il est le pivot. Patinir propose une vision de l'au-delà étrangement sereine mais incertaine. Immense, le Styx s'élargit perpendiculairement à l'horizon, reflétant à lui seul l'intense luminosité du ciel avec lequel il finit par se confondre. De part et d'autre serpentent les rives obscures du Paradis et de l'Enfer chrétiens. Surélevée, la ligne d'horizon suggère un effet de profondeur que renforce l'échelonnement des plages colorées choisies dans une gamme de tons bruns ou cuivrés, de verts et de bleus. L'unité déconcertante du tableau tient sans doute à la disposition savante des contrastes de lumière et d'ombre qui embrassent les nuées et se logent dans les anfractuosités des berges du fleuve. Le paysage du monde de Patinir est aussi un paysage d'éternité qui, par la lumière, unit et fait participer le cosmos à la destinée. Cette huile sur bois pourrait être également emblématique de notre époque dont la carte du monde s'élargit et se craquèle. Le passage du Styx, pour grand orchestre, en donne un aperçu symbolique. L'harmonie se fissure de toute part et ne parvient plus à contenir l'effervescence du matériau. En dépit des larges plages suspensives qui semblent prédominer, l'instabilité structurelle du détail se propage de proche en proche, fomentant les troubles, du frémissement des textures jusqu'à l'embrasement des accords. Deux principes entrent en compétition : l'un, de caractère spectral, s'attache aux rapports de l'harmonie, du timbre, de l'intensité et de la durée, conjuguant d'un seul tenant tous les procédés de la modulation ; l'autre, de type paradoxal, aborde les techniques de diffraction ou de distorsion du son : sonorités multi-phoniques, associations insolites de timbres instrumentaux, diversité des modes de jeu. Dominique Delahoche, compositeur et tromboniste, a bien voulu conduire et coordonner les recherches dans le domaine des nouvelles techniques instrumentales. Ces recherches ont été menées à bien grâce au concours de Raquele Thiollet Magalhaes pour les flûtes ; de Yannick Herpin pour les clarinettes ; d'Aurélien Pouzet-Robert pour le hautbois ; d'Élise Jacoberger pour le basson ; de Dominique Delahoche et de Thomas Rocton pour les trombones. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de ma vive gratitude. Commande de l'Etat, cette oeuvre est dédiée à Pierre-André Valade. Hugues Dufourt
47.90 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: En Stock | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.1 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague Ă Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 1 (WSW 1) en mi M Sonata 2 (WSW 2) en ré M Sonata 3 (WSW 3) en sol m Sonata 4 (WSW 5) en sol M Sonata 5 (WSW 7) en ré m Sonata 6 (WSW 10) en mi M Sonata 7 (WSW 11) en ré m Sonata 8 (WSW 12) en la M Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
53.10 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.2 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague Ă Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 10 (WSW 15) en la M Sonata 11 (WSW 16) en sol M Sonata 12 (WSW 17) en do M Sonata 13 (WSW 18) en ré M Sonata 14 (WSW 19) en mi M Sonata 15 (WSW 21) en mi m Sonata 16 (WSW 22) en sol M Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.3 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague Ă Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 18 (WSW 24) en do M Sonata 19 (WSW 25) en sol m Sonata 20 (WSW 26) en ré M Sonata 21 (WSW 27) en ré m Sonata 22 (WSW 28) en mi M Sonata 23 (WSW 29) en la m Sonata 24 (WSW 30) en mi M Sonata 25 (WSW 31) en mi M Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.5 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague Ă Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6 Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8 Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9 Duo 4 WSW 14 en sol m Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
62.10 EUR - vendu par Woodbrass DĂ©lais: Sur commande | |
| La Belle
Hélène Orchestre d'harmonie [Conducteur] - Intermédiaire/avancé De Haske Publications
Arr. Wil Van Der Beek. Jacques Offenbach est né en Allemagne en 1819. Sa famill...(+)
Arr. Wil Van Der Beek. Jacques Offenbach est né en Allemagne en 1819. Sa famille s’installe à Paris alors qu’il est encore adolescent et c’est là qu’il passe la plus grande partie de sa vie. Il devient particulièrement célèbre pour la composition de nombreuses opérettes et d’un opéra légendaire, Les Contes d’Hoffmann. Ses opéras-bouffes (ou « musiquettes ») s’inspirent souvent de livrets comiques ou satiriques. Il parodie la vie quotidienne à Paris, se moque des dignitaires, de l’armée, de la prétention du grand opéra, et ainsi de suite. À cet égard, les oeuvres d’Offenbach ne sont pas vraiment comparables aux opérettes de ses contemporains germanophones tels que Franz Lehár ou encoreJohann Strauss le jeune. Musicalement parlant, on peut dire que les opéras-bouffes d’Offenbach sont entraînants, spirituels, mélodieux et mémorables. Jacques Offenbach s’est inspiré de la mythologie pour composer La Belle Hélène, dont le livret brosse l’histoire d’Hélène de Troie. Mais parodiant l’une des légendes grecques des plus illustres, cette opérette se veut être une satire sur l’élite de l’époque. L’ouverture de La Belle Hélène a toujours été très populaire. Offenbach y glisse plusieurs arias et choeurs repris ensuite dans l’un ou l’autre acte de l’opérette, afin d’en offrir un avant-goût à l’auditoire. De nombreux compositeurs écrivirent par la suite des ouvertures de canevas identique. Bien qu’un grand nombre d’entre elles manquent d’unité et de structure, l’ouverture de La Belle Hélène en est une exception notoire. / Niveau : 4 / Répertoire / Concert Band ou Harmonie
48.80 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Masterpieces Of Piano
Music Piano seul [Partition] Music Sales
The most popular collection of classical Piano music ever published. This author...(+)
The most popular collection of classical Piano music ever published. This authoritative volume contains over 140 selections, covering all fields of Classic, Romantic, Modern, Light, Sacred and Operatic music. / RĂ©p International / Recueil / Piano
40.70 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Canterbury Chorale (VAN
DER ROOST JAN) Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties sĂ©parĂ©es] - Intermédiaire/avancé De Haske Publications
Par VAN DER ROOST JAN. Jan Van der Roost a composé Canterbury Choral à la dema...(+)
Par VAN DER ROOST JAN. Jan Van der Roost a composé Canterbury Choral à la demande de Robert Leveugle, président du Brass Band Midden Brabant. Cette oeuvre, empreinte de sérénité et de solennité, s’inspire de la beauté majestueuse de la célèbre cathédrale de la villede Canterbury, haut-lieu, de la culture musicale anglaise. Canterbury Choral alterne des passages en solo et des phrases en tutti. Les sonorités sont amples et rondes. Les courbes sont fluides, légères et brillantes. Les tutti, puissants etsoutenus, rappellent la richesse sonore et la générosité de l’orgue d’église. Canterbury Choral est dédié à Robert et Annie Leveugle. / Niveau : 4 / Répertoire / Concert Band ou Harmonie
148.60 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Bobby Owsinski's
Deconstructed Hits :
Modern Rock And Country Tous Les Instruments Alfred Publishing
Vous ne serez jamais Ă©couter de la musique de la mĂŞme faCon ! Producteur , ing...(+)
Vous ne serez jamais écouter de la musique de la même faCon ! Producteur , ingénieur du son , et auteur Bobby Owsinski vous emmène au plus profond de 20 des plus grands succès rock et country moderne du 21ème siècle . En utilisant une technique raffinée , après des années d'écoute de chansons sous le microscope de l'atelier, chaque analyse de chanson de Bobby décrit exactement comment la chanson a été construit et pourquoi il a été un succès , d'examiner en détail la forme de la chanson, l'agencement , le son , et la production . C'est un précieux must-have pour tous ceux qui aime la musique , les musiciens d'apprentissage au sujet des arrangements , des producteurs qui veulent apprendre les coups sont construits , des ingénieurs du son analyse les sons des hits, auteurs-compositeurs regarder à l'intérieur les secrets d'un succès , et les fans qui aiment faits et anecdotes leur artiste préféré . Toute analyse de la chanson a de nombreux 'Ecouter' moments soulignant petits mais importants changements dans l'agencement ou audio que vous pourriez ne pas avoir remarqué avant . De plus, vous aurez toutes les références de la chanson jamais trouvés en un seul endroit comme date de sortie , les auteurs-compositeurs , l'enregistrement des informations de studio, nombre d'unités vendues et la position de la carte. / Tout Instrument
25.40 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Bobby Owsinski's
Deconstructed Hits :
Modern Pop And Hip - Hop Tous Les Instruments Alfred Publishing
Vous ne serez jamais Ă©couter de la musique de la mĂŞme faCon ! Producteur , ing...(+)
Vous ne serez jamais écouter de la musique de la même faCon ! Producteur , ingénieur du son , et auteur Bobby Owsinski vous emmène derrière les coulisses de 20 des plus grandes pop et hip-hop résultats modernes du 21ème siècle . En utilisant une technique raffinée , après des années d'écoute de chansons sous le microscope de l'atelier, chaque analyse de chanson de Bobby décrit exactement comment la chanson a été construit et pourquoi il a été un succès , d'examiner en détail la forme de la chanson, l'agencement , le son , et la production . C'est un précieux must-have pour tous ceux qui aime la musique , les musiciens d'apprentissage au sujet des arrangements , des producteurs qui veulent apprendre les coups sont construits , des ingénieurs du son analyse les sons des hits, auteurs-compositeurs regarder à l'intérieur les secrets d'un succès , et les fans qui aiment faits et anecdotes sur leurs artistes préférés . Toute analyse de la chanson a de nombreux ' écouter ' moments soulignant petits mais importants changements dans l'agencement ou audio que vous pourriez ne pas avoir remarqué avant . De plus, vous aurez toutes les références de la chanson jamais trouvés en un seul endroit comme date de sortie , les auteurs-compositeurs , l'enregistrement des informations de studio, nombre d'unités vendues , et la position de la carte. / Tout Instrument
25.40 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Assonance V (Chaque Jour
N'Est Qu'Une
Trêve...) (JARRELL
MICHAEL) En Français Violoncelle et 4 Groupes Instrumentaux [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. La partition porte en exergue: '...lorsque mon désespoir m...(+)
Par JARRELL MICHAEL. La partition porte en exergue: '...lorsque mon désespoir me dit: perds confiance, car chaque jour n'est qu'une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie: espère, car chaque nuit n'est qu'une trêve entre deux jours...'
Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible Ă rassasier.
'Je retrouvais par la juxtaposition immédiate de ces fragments de Stig Dagerman une sorte de Simultankontrast littéraire, tant à un niveau calligraphique qu'à un niveau sémantique', dit Jarrell. Le Simultankontrast, théorie sur la perméabilité des couleurs mise au point par Johannes Pawlik, définit donc les enjeux de cette oeuvre où distance, horizon, mémoire, éclairage et perspective orientent notre perception d'une note centrale, le sol sur lequel ouvre le violoncelle. Renouvelant du concerto, l'écriture musicale, volontiers verticale, comme en témoigne la lente constitution de la texture initiale, veut confier à la figure, au motif, à la mélodie, une fonction thématique et structurelle: dès lors les techniques d'écriture, travail intervallique dérivé des mécanismes sériels ou superposition complexe de métriques et de subdivisions rythmiques, spatialisation à travers 4 groupes instrumentaux de figurations ornementales qui acquièrent ainsi leur valeur structurelle ou modification de la perception d'un violoncelle par deux fois réellement soliste (quasi-cadence du concerto classique ou ligne, flèche, continue et immuable) et n'émergeant souvent du tutti que dans le brusque silence des instruments qui l'accompagnent ou le prolongent, la juxtaposition et la conjugaison de ces techniques d'écriture tendent à un perpétuel déplacement, à un perpétuel entre-deux.
Laurent Feneyrou,
Extrait du livret du disque Accord / contemporain / RĂ©pertoire / Violoncelle et 4 Groupes Instrumentaux
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Jazz Blues Guitare Solos
(MC CABE LARRY) Guitare [Partition + CD] Santorella Publications
Jazz Guitar. Par MC CABE LARRY. Guitare de jazz * Jazz Blues Solos par Larry McC...(+)
Jazz Guitar. Par MC CABE LARRY. Guitare de jazz * Jazz Blues Solos par Larry McCabe, publié par Santorella Publications est un guitariste expérimenté qui a intermédiaires, ou mieux, de compétences. Les solos tout au long du domaine de la qualité de la performance et les improvisations sont d'une variété d'airs blues standard. Si vous êtes un rock, folk, pays ou un guitariste de blues urbain, les solos vous aidera à développer la variété dans votre phrasé, la familiarité améliorée avec la touche, capacités conceptuelles accrues et une oreille grandement améliorée. Deux solos sont écrits pour chaque morceau de notation standard and de la tablature, y compris les symboles de la corde de base. Le premier solo définit la mélodie, peut-être avec une décoration - le deuxième solo montre comment un guitariste de jazz pourrait ' stretch out 'un peu plus une progression. Les sélections de la chanson ne se limitent pas aux 12-bar blues, mais seraient tous considérés ' bluesy 'en saveur, ou au moins de leur prêter à une interprétation bluesy. / Méthode / Méthode / Guitare
15.80 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 40 des plus beaux
classiques du piano:
partitions de Bach,
Beethoven, Chopin,
Debussy, Listz, Mozart,
Tchaikovski, etc. En Français Piano seul [Partition]
Suite Ă certains commentaires et suggestions de nos clients, l’ouvrage a Ă©tĂ...(+)
Suite à certains commentaires et suggestions de nos clients, l’ouvrage a été intégralement revu et mis à jour le Lundi 12 octobre 2020, avec les changements suivants :
Augmentation des marges intérieures pour ne pas être gêné sur certains morceaux
Qualité de l’impression revu à la hausse
Nouvelle mise en page de chaque morceau afin de limiter le nombre de pages à tourner et d’améliorer la lisibilité de la partition
Ce recueil de partition contient 40 des plus beaux morceaux de piano classique.
9.99 EUR - vendu par Amazon DĂ©lais: En Stock | |
| Understanding Guitar
Chords (BALSLEY BOB) Guitare notes et tablatures - Intermédiaire Mel Bay
Par BALSLEY BOB. Il y a plusieurs façons de jouer et de classer les accords et ...(+)
Par BALSLEY BOB. Il y a plusieurs façons de jouer et de classer les accords et les nombreux régimes pour eux de catalogage. Cet ouvrage met l'accent sur la compréhension de la façon dont les cordes sont faites, permettant à l'élève de comprendre comment jouer une nouvelle corde dans plusieurs positions différentes. Ce n'est pas un livre technique, mais plutôt une méthode étape par étape la compréhension de symboles de corde de guitare et les sons musicaux qu'ils représentent. Objectif de l'auteur en écrivant ce livre était d'habiliter le lecteur avec la capacité de jouer de la musique en feuilles, diagrammes de jazz, ou de conduire des feuilles, ce qui est accompli par le biais de corde et diagrammes idéogramme, notation standard et tablature et anglais courant. Cet ouvrage est recommandé pour les joueurs chevronnés qui veulent enrichir leurs palettes harmoniques ainsi que pour les débutants qui ont besoin d'aide à conquérir la qualité initialement abstraite de l'idéogramme de guitare. / Niveau : Intermédiaire / All Styles - Theory and Harmony / Tablatures / Guitare Tablatures
19.70 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Romantic Classics / Jan
Vayne Arr. André
Waignein - Piano Ou
Claviers Piano seul De Haske Publications
Ce livre novateur contient dix courtsConcert travaille chacun étant basé sur u...(+)
Ce livre novateur contient dix courtsConcert travaille chacun étant basé sur un classiquemélodie au piano. Contient: Dreaming (basé surTraumerei - Schumann), Sérénité (basé surAdagio - Albioni), Dawning début (basé surMorning Song - Grieg), Amour de la vie (basé surLibestraum - Liszt), Whisper of Hope (basésur l'air de la 3ème Suite - JS Bach) et de nombreuxplus encore. Un livre fantastique nouvelle pour les pianistes quiveulent jouer les classiques avec une nouvelle tournure. / Piano (Ou Clavier) / niveau : Elémentaire - Moyen / Partition
25.00 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| The Fields (DE HAAN
JACOB) Fanfare [Conducteur et Parties sĂ©parĂ©es] - Intermédiaire De Haske Publications
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté uniqu...(+)
Par DE HAAN JACOB. The Fields (“Les champs”) est une ode à la beauté unique des paysages de la région de Westerwolde, une région située au nord-est des Pays-Bas, lieu de résidence du compositeur. Les champs, filmés au fil des saisons, s’imposent comme l’élément central du développement. Le premier mouvement présente des vues sur des vastes étendues et des images de fermes. La musique se fait rêveuse. Installée dans un tempo lent puis évoluant sous la forme de phrases courtes, une mélodie « wagnérienne » monte de l’orchestre. À chaque phrase correspond une autre perspective. La structure chemine vers une conclusion plus ample, plus généreuse, qui reprend le thème initial. Le secondmouvement nous livre des impressions musicales du sol noir, typique de la région. On voit des tracteurs labourer la terre, on entend les grains de céréales germer. La musique engendre un climat mystérieux et plein de suspense. Lentement, mais avec fluidité, nous assistons à la floraison des céréales. Le troisième et dernier mouvement dessine la période des moissons et des récoltes : le chargement et le déchargement de l’orge, du maïs, des pommes de terre et des betteraves. La musique bat au rythme d’un mouvement mécanique qui illustre le mouvement de l’arracheuse-chargeuse de pommes de terre. Quelques passages plus romantiques viennent agrémenter le développement. Le thème final est magistral. L’oeuvre se clôt sur des images musicales de l’hiver. La terre se repose. / Niveau : 3 / Pièce de concert / Répertoire / Fanfare
195.20 EUR - vendu par LMI-partitions DĂ©lais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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