| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| 1001 All-Time Hit Songs Ligne De Mélodie, (Paroles) et
Accords [Partition] Amsco Wise Publications
Third edition of the world's biggest songbook. This is a vast bumper collection,...(+)
Third edition of the world's biggest songbook. This is a vast bumper collection, perfect for buskers, of 1001 all-time hit songs.Whatever your taste, there's guaranteed to be tonnes of songs you'll want to play, this book will last you years!Inside the spiral bound cover you will find a generous selection of hit songs, golden standards, jazz and blues numbers, classical pieces, hymns, gospel songs, stage, film and musical music! Arranged here in Melody line arrangements for Piano, Organ, Electronic Keyboards, Guitar and all C instruments, complete with lyrics and chord symbols. / Ligne Mélodique, Paroles Et Accords (Avec Grilles D'Accords)
60.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Jazz : La Discothèque
Idéale En 25 Albums
Originaux (Coffret 25 CD) CD [Coffret CDs]
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release:...(+)
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release: NLD - Year Of Release: 2010 - Notes: 25 Original Albums In Noble Box
104.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| New Busker's
Fakebook 1001 All-Time
Hit Songs [Sheet music] - Facile Music Sales
The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essentia...(+)
The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essential standards to the latest pop hits - a must for all singers and musicians. / Chant Et Guitare
98.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.1 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 1 (WSW 1) en mi M Sonata 2 (WSW 2) en ré M Sonata 3 (WSW 3) en sol m Sonata 4 (WSW 5) en sol M Sonata 5 (WSW 7) en ré m Sonata 6 (WSW 10) en mi M Sonata 7 (WSW 11) en ré m Sonata 8 (WSW 12) en la M Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
53.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.2 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 10 (WSW 15) en la M Sonata 11 (WSW 16) en sol M Sonata 12 (WSW 17) en do M Sonata 13 (WSW 18) en ré M Sonata 14 (WSW 19) en mi M Sonata 15 (WSW 21) en mi m Sonata 16 (WSW 22) en sol M Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.3 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 18 (WSW 24) en do M Sonata 19 (WSW 25) en sol m Sonata 20 (WSW 26) en ré M Sonata 21 (WSW 27) en ré m Sonata 22 (WSW 28) en mi M Sonata 23 (WSW 29) en la m Sonata 24 (WSW 30) en mi M Sonata 25 (WSW 31) en mi M Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.5 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6 Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8 Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9 Duo 4 WSW 14 en sol m Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
62.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.4 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Menuet 1 (WSW 1.8) Menuet 2 (WSW 1.9) Gavotte (WSW 1.10) Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9) Prélude (WSW 4.1) Ouverture (WSW 4.2) Courante (WSW 4.3) Bourrée (WSW 4.4) Allegro (WSW 1*) Courante Royale (WSW 2*) Prélude (WSW 10.1) [Menuet '] (WSW 4*) Fuga (WSW 6*) Fuga (WSW 7*) L'Amant malheureux (WSW 8*) Fantasie (WSW 9*) [Menuet] (WSW 10*) Plainte (WSW 15.1) Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*) [Bourrée '] (WSW 12*) Menuet (WSW 13*) Gavotte (WSW 14*) Menuet (WSW 15*) Praelude [and Fugue] (WSW 17*) [Menuet] (WSW 18*) Trio (WSW 19*) Bourrée (WSW 31.7*) Tombeau de Logy (WSW 20*) Prélude de Weiss (WSW 21*) Fantaisie (WSW 24*) Menuet (WSW 22*) Gavotte (WSW 23*) Capricio (WSW 25*) Menuet 1 (WSW 26*) Menuet 2 (WSW 27*) Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*) Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
42.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Beatles Complete Scores
Voix, Guitare, Basse, Batterie,
Clavier [Partition] - Intermédiaire/avancé Hal Leonard
À travers plus de mille pages, l?intégralité des musiques et des textes, enti...(+)
À travers plus de mille pages, l?intégralité des musiques et des textes, entièrement transcrits dans leur version `Rock` des 203 chansons qu?ils ont écrites et enregistrées en tant que Beatles ainsi que neuf autres écrites par d?autres auteurs et qu?ils ont interprétées à leurs débuts. Toutes sont transcrites avec des portées séparées pour les parties vocales, chaque guitare (en tablature et notation standard) et tous les autres instruments...Une collection essentielle des Beatles.
111.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| 70 Bach Chorales For Easy
Classical Guitar Guitare notes et tablatures Guitare classique [Partition + Accès audio] - Facile Hal Leonard
Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs ave...(+)
Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs avec leurs harmonies inventives, le chromatisme, le mouvement contrapuntique, et les changements de centre tonal. Depuis ce temps, les étudiants en musique du monde entier ont étudié les chorals comme un parangon de 'pratique courante' l'harmonie et la voix principale. Et en vertu de leur beauté sublime, les musiciens continuent à effectuer les chorals à ce jour. La texture en quatre parties des chorals peut rendre leur performance à la guitare - avec ses limites de doigté - quelque peu problématique. Mais parfois, par l'amincissement de la texture à trois ou deux parties et, parfois, inverser les parties inférieures (permettant à l'alto ou ténor pour servir temporairement de la basse), nous avons créé des solos de guitare facile à jouer classiques qui capturent tout l'intérêt et beauté de compostitions originale de Bach. / Guitare
27.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Complete Easy Guitar Guitare [Partition] - Facile Hal Leonard
Retrouvez les 155 chansons enregistrées par les Beatles en transcriptions parol...(+)
Retrouvez les 155 chansons enregistrées par les Beatles en transcriptions paroles complètes et diagrammes d'accords guitare. Titres : A Day In The Life - A Hard Days Night - Across The Universe - All I've Got To Do - All My Loving - All Together Now - All You Need Is Love - And I Love Her - And Your Bird Can Sing - Another Day - Another Girl - Anytime At All - Baby You're A Rich Man - Baby's In Black - Back In The Ussr - Ballad Of John And Yoko - Because - Being For The Benefit Of Mr Kite - Birthday - Blackbird - Blue Jay Way - Can't Buy Me Love - Carry That Weight - Come Together - Continuing Story Of Bungalow Bill - Cry Baby Cry - Day Tripper - Dear Prudence - Dig A Pony - Don't Let Me Down - Dr Robert - Drive My Car - Eight Days A Week - Eleanor Rigby - End (The) - Every Little Thing - Everybody's Got Something To Hide Except Me And My Monkey - Fixing A Hole - Flying - For No One - From A Window - From Me To You - Get Back - Getting Better - Girl - Give Peace A Chance - Glass Onion - Golden Slumbers - Good Day Sunshine - Good Morning Good Morning - Goodbye - Goodnight - Got To Get You Into My Life - Happiness Is A Warm Gun - Hello Goodbye - Hello Little Girl - Help! - Helter Skelter - Her Majesty - Here There And Everywhere - Hey Bulldog - Hey Jude - Hold Me Tight - Honey Pie - I Am The Walrus - I Call Your Name - I Don't Want To See You Again - I Don't Want To Spoil The Party - I Feel Fine - I Need You - I Saw Her Standing There - I Should Have Known Better - I Wanna Be Your Man - I Want To Hold Your Hand - I Want To Tell You - I Want You (She's So Heavy) - I Will - If I Fell - If I Needed Someone - I'll Be Back - I'll Cry Instead - I'll Follow The Sun - I'll Get You - I'm A Loser - I'm Down - I'm Happy Just To Dance With You -I'm Just In Love -I'm Looking Through You -I'm Only Sleeping -I'm So Tired -In My Life -Inner Light -It Won't Be Long -It's All Too Much -It's For You -It's Only Love -I've Got A Feeling -I've Just Seen A Face -Julia -Lady Madonna -Let It Be -Like Dreamers Do -Little Child -Love Of The Loved -Love You To -Lovely Rita -Lucy In The Sky With Diamonds -Magical Mystery Tour -Martha My Dear -Maxwell's Silver Hammer -Mean Mr Mustard -Michelle -Misery -Mother Natures Son -Night Before -No Reply -Nobody I Know -Norwegian Wood -Not A Second Time -Nowhere Man -Ob-la-di, Ob-la-da -Oh! Darling -One After 909 -Only A Northern Song -Paperback Writer -Penny Lane -Polythene Pam -Power To The People -Rain -Revolution -Rocky Raccoon -Run For Your Life -Sexy Sady -Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band -She Came In Through The Bathroom Window -She Loves You -She Said She Said -She's A Woman -She's Leaving Home -Step Inside Love -Strawberry Fields For Ever -Strawberry Fields Forever -Sun King -Taxman -Tell Me What You See -Tell Me Why -Thank You Girl -The Fool On The Hill -There's A Place -Things We Said Today -Think For Yourself -This Boy (Ringo's Theme) -Ticket To Ride -Tip Of My Tongue -Tomorrow Never Knows -Two Of Us -Wait -We Can Work It Out -What Goes On -What You're Doing -When I Get Home -When I'm Sixty Four -With A Little Help From My Friends -Within You Without You -Word -World Without Love -Yellow Submarine -Yer Blues -Yes It Is -Yesterday -You Can't Do That -You Like Me Too Much -You Never Give Me Your Money -You Won't See Me -Your Mother Should Know -You're Going To Lose That Girl -You've Got To Hide Your Love Away / Guitare
40.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vol.2 Chediak En Français Guitare [Partition] ID Music
Le livre Vocal réelle est la réponse à l'ouvrage de faux. C'est une alternati...(+)
Le livre Vocal réelle est la réponse à l'ouvrage de faux. C'est une alternative à la pléthore de volumes mal conçues, illisibles, inexacts, mal edited qui abondent sur le marché aujourd'hui. Le livre Vocal réelle est extrêmement précis, soignée et vise, avant tout, pour un usage pratique. Tous les efforts réalisés pour le rendre agréable à effectuer. La sélection de musiques pour ce volume met en évidence les principaux compositeurs jazz du passé des années 60, avec une attention particulière pour les années 1960 et 1970. Un certain nombre de chansons par Rogers
46.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| The Real Book Play Along
Vol.1 6th Edition C
Instruments (livre + Cle
Usb) Instruments en Do [Fake Book] Hal Leonard
The Real Book you know and love has now been updated to include backing tracks f...(+)
The Real Book you know and love has now been updated to include backing tracks for 240 songs on one convenient USB flash drive stick! The play-along CDs alone are worth $100 so this is an amazing package price! The Real Books are the best-selling jazz books of all time. Since the 1970s, musicians have trusted these volumes to get them through every gig, night after night. The problem is that the books were illegally produced and distributed without any reqard to copyright law or royalties paide to the composers who created these musical masterpieces. Hal Leonard is very proud to present the first legitimate and legal editions of these books ever produced. You won't even notice the difference, other than that all of the notorious errors have been fixed! (I Love You) For Sentimental Reasons [Best, William] [Watson, Deek] (The Old Man From) The Old Country [Adderley, Nat] [Lewis, Curtis, R.] 500 Miles High [Corea, Chick] [Potter, Neville] 502 Blues [Rowles, James] A Child Is Born [Jones, Thad] A Fine Romance [Kern, Jerome] [Fields, Dorothy] A Man And A Woman (Un Homme Et Une Femme) [Lai, Francis] [Barouh, Pierre] [Keller, Jerry] A Night In Tunisia [Gillespie, John 'Dizzy'] [Paparelli, Frank] A String Of Pearls [Grey, Jerry] A Sunday Kind Of Love [Belle, Barbara] [Prima, Louis] [Leonard, Anita] [Rhodes, Stan] African Flower (Petite Fleur Africaine) [Ellington, Duke] Afro Blue [Santamaria, Mongo] Afternoon In Paris [Lewis, John] Água De Beber (Water To Drink) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] Airegin [Rollins, Sonny] Alfie [Bacarach, Burt] [David, Hal] Alice In Wonderland [Fain, Sammy] [Hilliard, Bob] All Blues [Davis, Miles] All By Myself [Berlin, Irving] All Of Me [Simons, Seymour] [Marks, Gerald] All Of You [Porter, Cole] All The Things You Are [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Alright, Okay, You Win [Watts, Mayme] Always [Berlin, Irving] Ana Maria [Shorter, Wayne] Angel Eyes [Dennis, Matt] [Brent, Earl] Anthropology [Parker, Charlie] [Gillespie, Dizzy] Apple Honey [Herman, Woody] April In Paris [Duke, Vernon] [Harburg, E. Y.] April Joy [Metheny, Pat] Arise, Her Eyes [Swallow, Steve] Armageddon [Shorter, Wayne] Au Privave [Parker, Charlie] Autumn In New York [Duke, Vernon] Autumn Leaves [Kosma, Joseph] [Mercer, Johnny] [Prevert, Jacques] Beautiful Love [Young, Victor] [King, Wayne] [Van Alstyne, Egbert] [Gillespie, Haven] Beauty And The Beast [Shorter, Wayne] Bessie's Blues [Coltrane, John] Bewitched [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Big Nick [Coltrane, Nick] Black Coffee [Webster, Paul Francis] [Burke, Sonny] Black Diamond [Sealey, Milton] Black Narcissus [Henderson, Joe] Black Nile [Shorter, Wayne] Black Orpheus [Bonfa, Luiz] Blue Bossa [Dorham, Kenny] Blue In Green [Davis, Miles] Blue Monk [Monk, Thelonious] Blue Train (Blue Trane) [Coltrane, John] Blues For Alice [Parker, Charlie] Bluesette [Thielemans, Jean] [Gimbel, Norman] Body And Soul [Green, John] [Heyman, Edward] [Sour, Robert] [Eyton, Frank] Boplicity (Be Bop Lives) [Davis, Miles] [Evans, Gil] Bright Size Life [Metheny, Pat] Broad Way Blues [Coleman, Ornette] Broadway [Byrd, Bill] [McRae, Teddy] [Woode, Henri] But Beautiful [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Butterfly [Hancock, Herbie] [Maupin, Bennie] Byrd Like [Hubbard, Freddie] Call Me [Hatch, Tony] Call Me Irresponsible [Van Heusen, James] [Cahn, Sammy] Can't Help Lovin' Dat Man [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Captain Marvel [Corea, Chick] Central Park West [Coltrane, John] Ceora [Morgan, Lee] C'est Si Bon [Betti, Henri] [Seelen, Jerry] [Hornez, Andre] Chega De Saudade (No More Blues) [Jobim, Antonio Carlos] [De Moraes, Vinicius] Chelsea Bells [Swallow, Steve] Chelsea Bridge [Strayhorn, Billy] Cherokee (Indian Love Song) [Noble, Ray] Cherry Pink And Apple Blossom White [Louiguy] [Larue, Jacques] [David, Mack] Chippie [Coleman, Ornette] Chitlins Con Carne [Burrell, Kenny] Come Sunday [Ellington, Duke] Como En Vietnam [Swallow, Steve] Con Alma [Gillespie, John 'Dizzy'] Conception [Shearing, George] Confirmation [Parker, Charlie] Contemplation [Tyner, McCoy] Coral [Jarrett, Keith] Cotton Tail [Ellington, Duke] Could It Be You [Porter, Cole] Countdown [Coltrane, John] Crescent [Coltrane, John] Crystal Silence [Corea, Chick] D Natural Blues [Montgomery, John L. (Wes)] Daahoud [Brown, Clifford] Dancing On The Ceiling [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Darn That Dream [Van Heusen, Jimmy] [DeLange, Eddie] Day Waves [Corea, Chick] [Potter, Neville] Days And Nights Waiting [Jarrett, Keith] Dear Old Stockholm [Varmeland] Dearly Beloved [Kern, Jerome] [Mercer, Johnny] Dedicated To You [Cahn, Sammy] [Chaplin, Saul] [Hyzaret] Deluge [Shorter, Wayne] Desafinado [Jobim, Antonio, Carlos] [Mendonca, Newton] Desert Air [Corea, Chick] Detour Ahead [Ellis, Herb] [Frigo, John] [Carter, Lou] Dexterity [Parker, Charlie] Dizzy Atmosphere [Gillespie, John 'Dizzy'] Django [Lewis, John] Doin' The Pig [Swallow, Steve] Dolores [Shorter, Wayne] Dolphin Dance [Hancock, Herbie] Domino Biscuit [Swallow, Steve] Donna Lee [Parker, Charlie] Don't Blame Me [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] Don't Get Around Much Anymore [Ellington, Duke] [Russell, Bob] Dream A Little Dream Of Me [Schwandt, Wilbur] [Andree, Fabian] [Kahn, Gus] Dreamsville [Mancini, Henry] [Livingston, Jay] [Evans, Ray] E.S.P. [Shorter, Wayne] Easter Parade [Berlin, Irving] Easy Living [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Easy To Love (You'd Be So Easy To Love) [Porter, Cole] Ecclusiastics [Mingus, Charles] Eighty One [Davis, Miles] [Carter, Ronald] El Gaucho [Shorter, Wayne] Epistrophy [Monk, Thelonious] [Clarke, Kenny] Equinox [Coltrane, John] Equipoise [Cowell, Stanley] Fall [Shorter, Wayne] Falling Grace [Swallow, Steve] Falling In Love With Love [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Fee-Fi-Fo-Fum [Shorter, Wayne] Follow Your Heart [McLaughlin, John] Footprints [Shorter, Wayne] For All We Know [Coots, Fred, J.] [Lewis, Sam M.] For Heaven's Sake [Meyer, Don] [Bretton, Elise] [Edwards, Sherman] Forest Flower [Lloyd, Charles] Four [Davis, Miles] Four On Six [Montgomery, John L. (Wes)] Freddie Freeloader [Davis, Miles] Freedom Jazz Dance [Harris, Eddie] Full House [Montgomery, John L. (Wes)] Gee Baby, Ain't I Good To You [Redman, John] [Razaf, Andy] Gemini [Heath, Jimmy] Giant Steps [Coltrane, John] Gloria's Step [Le Faro, Scott] God Bless' The Child [Herzog Jnr, Arthur] [Holiday, Billie] Golden Lady [Wonder, Stevie] Good Evening Mr. And Mrs. America [Guerin, John] Grand Central [Coltrane, John] Groovin' High [Gillespie, John 'Dizzy'] Grow Your Own [Jarrett, Keith] Guilty [Kahn, Gus] [Whiting, Richard] [Akst, Harry] Gypsy In My Soul [Boland, Clay] [Jaffe, Moe] Half Nelson [Davis, Miles] Have You Met Miss Jones' [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Heaven [Ellington, Duke] Heebie Jeebies [Atkins, Boyd] Hello, Young Lovers [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] Here's That Rainy Day [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Hot Toddy [Hendler, Herb] [Flanagan, Ralph] House Of Jade [Shorter, Wayne] How High The Moon [Lewis, Morgan] [Hamilton, Nancy] How Insensitive (Insensatez) [Jobim, Antonio, Carlos] [De Moraes, Vinicius] [Gimbel, Norman] How My Heart Sings [Zindars, Earl] [Zindars, Anne] Hullo Bolinas [Swallow, Steve] I Can't Get Started With You [Duke, Vernon] [Gershwin, Ira] I Can't Give You Anything But Love [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] I Could Write A Book [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] I Got It Bad And That Ain't Good [Ellington, Duke] [Webster, Paul Francis] I Let A Song Go Out Of My Heart [Ellington, Duke] [Nemo, Henry] [Redmond, John] [Mills, Irving] I Love Paris [Porter, Cole] I Love You [Porter, Cole] I Mean You [Monk, Thelonious] [Hawkins, Coleman] I Remember Clifford [Golson, Benny] I Should Care [Cahn, Sammy] [Stordahl, Axel] [Weston, Paul] I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free [Taylor, Billy] Icarus [Twoner, Ralph N.] If You Never Come To Me (Inutil Paisagem) [Jobim, Antonio Carlos] [De Oliveira, Aloysio] [Gilbert, Ray] I'll Never Smile Again [Lowe, Ruth] I'll Remember April [Johnston, Pat] [Raye, Don] [De Paul, Gene] I'm All Smiles [Leonard, Michael] [Martin, Herbert] I'm Beginning To See The Light [George, Dan] [Hodges, Johnny] [Ellington, Duke] [James, Harry] I'm Your Pal [Swallow, Steve] Impressions [Coltrane, John] In A Mellow Tone [Ellington, Duke] In A Sentimental Mood [Ellington, Duke] In The Mood [Garland, Joe] In The Wee Small Hours Of The Morning [Mann, David] [Hilliard, Bob] In Your Quiet Place [Jarrett, Keith] Indian Lady [Ellis, Don] Inner Urge [Henderson, Joe] Interplay [Evans, Bill] Invitation [Kaper, Bronislam] [Webster, Paul Francis] Iris [Shorter, Wayne] Is You Is, Or Is You Ain't (Ma' Baby) Isn't It Romantic' [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Isotope [Henderson, Joe] Israel [Carisi, John] It Don't Mean A Thing (If It Ain't Got That Swing) [Ellington, Duke] [Mills, Irving] It's Easy To Remember [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Jelly Roll [Mingus, Charles] Jordu [Jordan, Duke] Journey To Recife [Evans, Richard] [Gimbel, Norman] Joy Spring [Brown, Clifford] Juju [Shorter, Wayne] Jump Monk [Mingus, Charles] June In January [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Just One More Chance [Johnston, Arthur] [Coslow, Sam] Kelo [Johnson, J. J.] Lady Bird [Dameron, Tadd] Lady Sings The Blues [Nichols, Herbert] [Holiday, Billie] Lament [Johnson, J.J] Las Vegas Tango [Evans, Gil] Lazy Bird [Coltrane, John] Lazy River [Carmichael, Hoagy] Like Someone In Love [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Limehouse Blues [Braham, Philip] [Furber, Douglas] Lines And Spaces [Lovano, Joe] Litha [Corea, Chick] Little Boat (O Barquinho) [Menescal, Roberto] [Boscoli, Ronaldo] [Kaye, Buddy] Little Waltz [Carter, Ron] Long Ago (And Far Away) [Kern, Jerome] [Gershwin, Ira] Lonnie's Lament [Coltrane, John] Look To The Sky [Jobim, Antonio Carlos] Love Is The Sweetest Thing [Noble, Ray] Lucky Southern [Jarrett, Keith] Lullaby Of Birdland [Shearing, George] [Weiss, George David] Lush Life [Strayhorn, Billy] Mahjong [Shorter, Wayne] Maiden Voyage [Hancock, Herbie] Man In The Green Shirt [Zawinul, Joe] Meditation (Meditacao) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] [Gimbel, Norman] Memories Of Tomorrow [Jarrett, Keith] Michelle [Lennon, John] [McCartney, Paul] Midnight Mood [Zawinul, Josef] Midwestern Nights Dream [Metheny, Pat] Milano [Lewis, John] Minority [Gryce, Gigi] Miss Ann [Dolphy, Eric] Missouri Uncompromised [Metheny, Pat] Misty [Garner, Erroll] Miyako [Shorter, Wayne] Moment's Notice [Coltrane, John] Mood Indigo [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Bigard, Albany] Moonchild [Jarrett, Keith] Mr. P.C. [Coltrane, John] My Buddy [Donaldson, Walter] [Kahn, Gus] My Favorite Things [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] My Foolish Heart [Young, Victor] [Washington, Ned] My Funny Valentine [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My One And Only Love [Wood, Guy] [Mellin, Robert] My Romance [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My Shining Hour [Arlen, Harold] [Mercer, Johnny] My Ship [Weill, Kurt] [Gershwin, Ira] My Way [Revaux, Jacques] [Francois, Claude] [Anka, Paul] [Thibaud, Gilles] Mysterious Traveller [Shorter, Wayne] Naima (Niema) [Coltrane, John] Nardis [Davis, Miles] Nefertiti [Shorter, Wayne] Never Will I Marry [Loesser, Frank] Nica's Dream [Silver, Horace] Night Dreamer [Shorter, Wayne] Night Train [Forrest, Jimmy] [Washington, Oscar] [Simpkins, Lewis C.] Nobody Knows You When You're Down And Out [Cox, Jimmie] Nostalgia In Times Square [Mingus, Charles] Nuages [Reinhardt, Django] [Larue, Jacques] Oleo [Rollins, Sonny] Oliloqui Valley [Hancock, Herbie] Once I Loved (Amor Em Paz) (Love In Peace) [Jobim, Antonio Carlos] [De Morales, Vinicius] [Gilbert, Ray] Once In Love With Amy [Loesser, Frank] One Finger Snap [Hancock, Herbie] One Note Samba (Samba De Uma Nota So) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] Only Trust Your Heart [Carter, Benny] [Cahn, Sammy] Orbits [Shorter, Wayne] Ornithology [Parker, Charlie] [Harris, Bennie] Out Of Nowhere [Green, Johnny] [Heyman, Edward] P.S. I Love You [Jenkins, Gordon] [Mercer, Johnny] Paper Doll [Black, Johnny S.] Passion Dance [Tyner, Mccoy] Passion Flower [Strayhorn, Billy] [Raskin, Milton] Peace [Silver, Horace] Peggy's Blue Skylight [Mingus, Charles] Pent Up House [Rollins, Sonny] Penthouse Serenade [Jason, Will] [Burton, Val] Peri's Scope [Evans, Bill] Pfrancing (No Blues) [Davis, Miles] Pinocchio [Shorter, Wayne] Pithecanthropus Erectus [Mingus, Charles] Poem For #15 (The Saga Of Harrison Crabfeathers) [Kuhn, Steve] Portsmouth Figurations [Swallow, Steve] Prelude To A Kiss [Ellington, Duke] [Gordon, Irving] [Mills, Irving] Prince Of Darkness [Shorter, Wayne] Pussy Cat Dues [Mingus, Charles] Quiet Nights Of Quiet Stars (Corcovado) [Jobim, Antonio Carlos] [Lees, Gene] Quiet Now [Zeitlin, Denny] Recorda Me [Henderson, Joe] Red Clay [Hubbard, Freddie] Reflections [Monk, Thelonious] Reincarnation Of A Lovebird [Mingus, Charles] Ring Dem Bells [Ellington, Duke] [Mills, Irving] Road Song [Montgomery, John L. (Wes)] 'Round Midnight [Monk, Thelonious] [Williams, Cootie] [Hanighen, Bernie] Ruby, My Dear [Monk, Thelonious] Satin Doll [Ellington, Duke] Scotch And Soda [Guard, Dave] Scrapple From The Apple [Parker, Charlie] Sea Journey [Corea, Chick] [Potter, Neville] Seven Come Eleven [Goodman, Benny] [Christian, Charlie] Seven Steps To Heaven [Davis, Miles] [Feldman, Victor] Sidewinder [Morgan, Lee] Silver Hollow [DeJohnette, Jack] Sirabhorn [Metheny, Pat] Skating In Central Park [Lewis, John] So Nice (Summer Samba) [Valle, Marcos] [Valle, Paulo Sergio] [Gimbel, Norman] So What [Davis, Miles] Solar [Davis, Miles] Solitude [Ellington, Duke] [De Lange, Eddie] [Mills, Irving] Some Day My Prince Will Come [Churchill, Frank] [Morel, Larry] Some Other Spring [Herzog Jnr, Arthur] [Kitchings, Irene] Some Skunk Funk [Brecker, Randy] Somebody Loves Me [Gershwin, George] [DeSylva, B. G.][MacDonald, Ballard] [Ranaud, Emelia] Sometime Ago [Mihanovich, Sergio] Song For My Father [Silver, Horace] Sophisticated Lady [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Parish, Micthell] Speak No Evil [Shorter, Wayne] Standing On The Corner [Loesser, Frank] Stella By Starlight [Young, Victor] [Washington, Ned] Steps [Corea, Chick] Stolen Moments [Nelson, Oliver] Stompin' At The Savoy [Goodman, Benny] [Sampson, Edgar] [Webb, Chick] Straight No Chaser [Monk, Thelonious] Stuff [Davis, Miles] Sugar [Turrentine, Stanley] Swedish Pastry [Kessel, Barney] Sweet Georgia Bright [Lloyd, Charles] Sweet Henry [Swallow, Steve] [Gregg, Jack] Take Five [Desmond, Paul] Take The 'A' Train [Strayhorn, Billy] Tame Thy Pen [Niles, Richard] Tell Me A Bedtime Story [Hancock, Herbie] Thanks For The Memory [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] That's Amoré (That's Love) [Warren, Harry] [Brooks, Jack] The Blue Room [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Girl From Ipanema (Garôta De Ipanema) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] The Green Mountains [Swallow, Steve] The Inch Worm [Loesser, Frank] The Intrepid Fox [Hubbard, Freddie] The Magician In You [Jarrett, Keith] The Most Beautiful Girl In The World [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Night Has A Thousand Eyes [Brainin, Jerry] [Bernier, Buddy] The Song Is You [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] The Sorcerer [Hancock, Herbie] The Sphinx [Coleman, Ornette] The Star-Crossed Lovers [Ellington, Duke] [Strayhorn, Billy] The Surrey With The Fringe On Top [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] The World Is Waiting For The Sunrise [Seitz, Ernest] [Lockhart, Eugene] There Is No Greater Love [Jones, Isham] [Symes, Marty] There Will Never Be Another You [Warren, Harry] [Gordon, Mack] There'll Be Some Changes Made [Overstreet, Benton] [Higgins, Billy] They Didn't Believe Me [Kern, Jerome] [Reynolds, Herbert] Think On Me [Cables, George] Thou Swell [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Three Flowers [Tyner, McCoy] Time Remembered [Evans, Bill] Tones For Joan's Bones [Corea, Chick] Topsy [Battle, Edgar] [[Durham, Eddie] Tour De Force [Gillespie, John 'Dizzy'] Triste [Jobim, Antonio Carlos] Tune Up [Davis, Miles] Turn Out The Stars [Evans, Bill] [Lees, Gene] Twisted Blues [Montgomery, John, L. (Wes)] Unchain My Heart [Sharp, Bobby] [Powell, Teddy] Uniquity Road [Metheny, Pat] Unity Village [Metheny, Pat] Up Jumped Spring [Hubbard, Freddie] Upper Manhattan Medical Group (UMMG) [Strayhorn, Billy] Valse Hot [Rollins, Sonny] Very Early [Evans, Bill] Virgo [Shorter, Wayne] Wait Till You See Her [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Waltz For Debby [Evans, Bill] [Lees, Gene] Wave [Jobim, Antonio Carlos] We'll Be Together Again [Fischer, Carl] [Lane, Frankie] Well You Needn't (It's Over Now) [Monk, Thelonious] [Perro, Mike] West Coast Blues [Montgomery, John L. (Wes)] What Am I Here For' [Ellington, Duke] What Was [Corea, Chick] When I Fall In Love [Young, Victor] [Heyman, Edward] When Sunny Gets Blue [Fischer, Marvin] [Segal, Jack] When You Wish Upon A Star [Harline, Leigh] [Washington, Ned] Whispering [Coburn, Richard] [Schonberger, John] [Rose, Vincent] Wild Flower [Shorter, Wayne] Windows [Corea, Chick] Witch Hunt [Shorter, Wayne] Wives And Lovers (Hey, Little Girl) [Bacharach, Burt] [David, Hal] Woodchopper's Ball [Bishop, Joe] [Herman, Woody] Woodyn' You [Gillespie, Dizzy] Yes And No [Shorter, Wayne] Yesterday [Lennon, John] [McCartney, Paul] Yesterdays [Kern, Jerome] [Harbach, Otto] You Are The Sunshine Of My Life [Wonder, Stevie] You Are Too Beautiful [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] You Brought A New Kind Of Love To Me [Fain, Sammy] [Kahal, Irving] [Norman, Pierre] You Don't Know What Love Is [Raye, Don] [DePaul, Gene] You Took Advantage Of Me [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Young At Heart [Richards, Johnny] [Leigh, Carolyn] You're Nobody 'Til Somebody Loves You [Morgan, Russ] [Stock, Larry] [Cavanaugh, James]
104.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| The Bb Real Book Vol.2
Mini Edition Instruments en Sib [Fake Book] Hal Leonard
The Real Books are the best-selling jazz books of all time. Since the 1970s, mus...(+)
The Real Books are the best-selling jazz books of all time. Since the 1970s, musicians have trusted these volumes to get them through every gig, night after night. The problem is that the books were illegally produced and distributed, without any regard to copyright law, or royalties paid to the composers who created these musical masterpieces. Hal Leonard is very proud to present the first legitimate and legal editions of these books ever produced. You won't even notice the difference, other than all the notorious errors being fixed: the covers and typeface look the same, the song list is nearly identical, and the price for our edition is even cheaper than the original! Every conscientious musician will appreciate that these books are now produced accurately and ethically, benefitting the songwriters that we owe for some of the greatest tunes of all time! This Bb mini edition includes 400 songs: Ac-cent-tchu-ate The Positive (from the Motion Picture HERE COME THE WAVES) After You After You've Gone (from ONE MO' TIME) Ain't Misbehavin' (from AIN'T MISBEHAVIN') Ain't That A Kick In The Head Aisha All My Tomorrows All Or Nothing At All All The Way (from THE JOKER IS WILD) Allanjuneally Alone Too Long (from BY THE BEAUTIFUL SEA) Along Came Betty Always And Forever Among My Souvenirs Amor (Amor, Amor, Amor) Antigua Aquellos Ojos Verdes (Green Eyes) Aren't You Glad You're You As Long As I Live At Long Last Love (from YOU NEVER KNOW) At Sundown Autumn In 3 Baia (Bahía) Ballad For Trane Bark For Barksdale Be Careful, It's My Heart (from HOLIDAY INN) Bein' Green Bernie's Tune Bésame Mucho (Kiss Me Much) The Best Thing For You (from the Stage Production CALL ME MADAM) The Best Things In Life Are Free (from GOOD NEWS!) Between The Devil And The Deep Blue Sea (from RHYTHMANIA) Beyond The Blue Horizon (from the Paramount Picture MONTE CARLO) Bijou Bitches Brew Blackberry Winter The Blessing A Blossom Fell Blue Bird Blue Champagne Blue Prelude Bolivia Born To Be Blue Bossa Antigua Brazil Breakin' Away The Breeze And I Bud Powell Buzzy By Myself (from BETWEEN THE DEVIL) Bye Bye Baby (from GENTLEMEN PREFER BLONDES) Caldonia (What Makes Your Big Head So Hard') Careful Cariba Celia Change Partners (from the RKO Radio Motion Picture CAREFREE) Cheek To Cheek (from the RKO Radio Motion Picture TOP HAT) Cheetah Cheryl Chicago (That Toddlin' Town) Come Fly With Me Continuum Copenhagen A Cottage For Sale Crazy Crazy She Calls Me The Creole Love Call Cry Me A River Dark Eyes Day Dream 'Deed I Do Dig Diminushing Don't Ever Go Away (Por Causa De Voce) Don't Know Why Don't Take Your Love From Me Don't Worry 'Bout Me (from COTTON CLUB PARADE) Dream Dancing A Dreamer's Holiday Dreamy Drop Me Off In Harlem Early Morning Mood East Of The Sun (And West Of The Moon) East St. Louis Toodle-oo East To Wes Easy Street Eleven Four Elogie The End Of A Love Affair Ev'ry Time We Say Goodbye (from SEVEN LIVELY ARTS) Everything Happens To Me Ev'rything I Love Exactly Like You The Face I Love Falling In Love Again (Can't Help It) (from the Paramount Picture THE BLUE ANGEL) Feel Like Makin' Love Fields Of Gold Fine And Mellow For Every Man There's A Woman (from the Motion Picture CASBAH) Freckle Face From This Moment On (from OUT OF THIS WORLD) Full Moon And Empty Arms Funkallero Get Happy (from SUMMER STOCK) Glad To Be Unhappy (from ON YOUR TOES) The Glory Of Love (featured in GUESS WHO'S COMING TO DINNER) Gone With The Wind A Good Man Is Hard To Find Good Morning Heartache Got A Match' H and H Happy Hunting Horn (from PAL JOEY) Hard Hearted Hannah (The Vamp Of Savannah) Harlem Nocturne (featured in the Television Series MIKE HAMMER) Haunted Heart (from INSIDE U.S.A.) Heart And Soul (from the Paramount Short Subject A SONG IS BORN) Heat Wave (from the Stage Production AS THOUSANDS CHEER) Here's To My Lady High Hopes Hit That Mess Hooray For Love (from the Motion Picture CASBAH) How Are Things In Glocca Morra (from FINIAN'S RAINBOW) How Deep Is The Ocean (How High Is The Sky) I Ain't Got Nobody (And Nobody Cares For Me) I Ain't Got Nothin' But The Blues I Can't Believe That You're In Love With Me I Concentrate On You (from BROADWAY MELODY OF 1940) I Could Have Danced All Night (from MY FAIR LADY) I Cried For You I Didn't Know What Time It Was (from TOO MANY GIRLS) I Don't Know Enough About You I Don't Know Why (I Just Do) I Don't Want To Walk Without You (from the Paramount Picture SWEATER GIRL) I Found A Million Dollar Baby (In A Five And Ten Cent Store) (from FUNNY LADY) I Got The Sun In The Morning (from the Stage Production ANNIE GET YOUR GUN) I Gotta Right To Sing The Blues I Guess I'll Hang My Tears Out To Dry (from GLAD TO SEE YOU) I Hear Music (from the Paramount Picture DANCING ON A DIME) I Keep Going Back To Joe's I Left My Heart In San Francisco I Like The Likes Of You I Wanna Be Loved I Wish I Were In Love Again (from BABES IN ARMS) I Wish You Love I Wished On The Moon I Won't Dance (from ROBERTA) I'll Be Around I'll Be Seeing You (from RIGHT THIS WAY) I'll Close My Eyes I'll Get By (As Long As I Have You) I'll Take Romance I'm Always Chasing Rainbows I'm Glad There Is You (In This World Of Ordinary People) I'm Hip I'm Old Fashioned (from YOU WERE NEVER LOVELIER) I'm Sitting On Top Of The World (from THE JOLSON STORY) I've Got My Love To Keep Me Warm (from the 20th Century Fox Motion Picture ON THE AVENUE) I've Got The World On A String I've Got You Under My Skin (from BORN TO DANCE) I've Grown Accustomed To Her Face (from MY FAIR LADY) I've Heard That Song Before (from the Motion Picture YOUTH ON PARADE) I've Never Been In Love Before (from GUYS AND DOLLS) If I Didn't Care Ill Wind (You're Blowin' Me No Good) (from COTTON CLUB PARADE) In A Little Spanish Town ('Twas On A Night Like This) In Her Family In Love In Vain In The Cool, Cool, Cool Of The Evening (from the Paramount Picture HERE COMES THE GROOM) Indian Summer Interchange Isfahan (from FAR EAST SUITE) It All Depends On You (from THE SINGING FOOL) It Never Entered My Mind (from HIGHER AND HIGHER) It Only Happens When I Dance With You (from the Motion Picture Irving Berlin's EASTER PARADE) It's A Big Wide Wonderful World (from ALL IN FUN) It's A Good Day It's A Lovely Day Today (from the Stage Production CALL ME MADAM) It's A Most Unusual Day (from A DATE WITH JUDY) It's Been A Long, Long Time It's De-Lovely (from RED, HOT AND BLUE!) It's Impossible (Somos Novios) It's So Nice To Have A Man Around The House It's The Talk Of The Town It's Too Late (from BEAUTIFUL) It's You Or No One (from the Film ROMANCE ON THE HIGH SEAS) Jamba James Java Jive Jazz 'N' Samba (Só Danço Samba) (from the film COPACABANA PALACE) Jersey Bounce The Jive Samba Just A Gigolo Just Squeeze Me (But Don't Tease Me) Just The Two Of Us Kickin' The Gong Around The Lady Is A Tramp (from BABES IN ARMS) The Lady's In Love With You (from the Paramount Picture SOME LIKE IT HOT) Lazy Afternoon (from THE GOLDEN APPLE) Lazybones Learnin' The Blues Let There Be Love Let's Face The Music And Dance (from the Motion Picture FOLLOW THE FLEET) Let's Get Away From It All Line For Lyons Line Games Linger Awhile Little Girl Blue (from JUMBO) Little Shoes Little White Lies Little Willie Leaps The Look Of Love (from CASINO ROYALE) Look To The Rainbow (from FINIAN'S RAINBOW) Lost In The Stars (from the Musical Production LOST IN THE STARS) L-O-V-E Love Is A Simple Thing Love Letters (Theme from the Paramount Picture LOVE LETTERS) Love Me Or Leave Me (from LOVE ME OR LEAVE ME) The Love Nest Love You Madly Lover, Come Back To Me (from THE NEW MOON) Lullaby Of The Leaves Makin' Whoopee! (from WHOOPEE!) Mambo #5 The Man That Got Away (from the Motion Picture A STAR IS BORN) Manhattan (from the Broadway Musical THE GARRICK GAIETIES) Marmaduke Mas Que Nada Masquerade (I'm Afraid) The Masquerade Is Over Maybe I Should Change My Ways (from BEGGAR'S HOLIDAY) Mayreh Mean To Me (featured in the Motion Picture LOVE ME OR LEAVE ME) The Meaning Of The Blues Midnight Sun Milestones Mimi (from the Paramount Picture LOVE ME TONIGHT) Mona Lisa (from the Paramount Picture CAPTAIN CAREY, U.S.A.) Moon And Sand Moonlight Becomes You (from the Paramount Picture ROAD TO MOROCCO) Moonlight In Vermont (There Ought To Be A) Moonlight Saving Time More (Ti Guarderò Nel Cuore) (from the film MONDO CANE) More I Cannot Wish You (from GUYS AND DOLLS) Mountain Greenery (from the Broadway Musical THE GARRICK GAIETIES) My Baby Just Cares For Me (from WHOOPEE!) My Blue Heaven My Heart Belongs To Daddy (from LEAVE IT TO ME) My Heart Stood Still (from A CONNECTICUT YANKEE) My Ideal (from the Paramount Picture PLAYBOY OF PARIS) My Lucky Star My Man (Mon Homme) (from ZIEGFELD FOLLIES) My Melancholy Baby My Silent Love My Sin Nancy With The Laughing Face Never Let Me Go (from the Paramount Picture THE SCARLET HOUR) Nevertheless (I'm In Love With You) The Night We Called It A Day A Nightingale Sang In Berkeley Square No Moon At All Nobody Else But Me (from the Revival of SHOWBOAT) Norwegian Wood (This Bird Has Flown) The Odd Couple (Theme from the Paramount Picture THE ODD COUPLE) Old Cape Cod On A Clear Day (You Can See Forever) (from ON A CLEAR DAY YOU CAN SEE FOREVER) On A Slow Boat To China On The Street Where You Live (from MY FAIR LADY) On The Sunny Side Of The Street One For My Baby (And One More For The Road) (from the Motion Picture THE SKY'S THE LIMIT) Out Of This World (from the Motion Picture OUT OF THIS WORLD) The Party's Over (from BELLS ARE RINGING) Passport People (from FUNNY GIRL) Perhaps Poinciana (Song Of The Tree) Poor Butterfly Pretend A Pretty Girl Is Like A Melody (from the 1919 Stage Production ZIEGFELD FOLLIES) Pure Imagination (from WILLY WONKA AND THE CHOCOLATE FACTORY) Put On A Happy Face (from BYE BYE BIRDIE) Quizás, Quizás, Quizás (Perhaps, Perhaps, Perhaps) The Rainbow Connection (from THE MUPPET MOVIE) Re: Person I Knew Red Top Reflections In D Revelation Ridin' High (from RED, HOT AND BLUE!) Rifftide Rockin' Chair Romance Without Finance Room 608 Rose Room Rosewood Samba De Orfeu Save The Bones For Henry Jones Say It Isn't So Say It With Music (from the 1921 Stage Production MUSIC BOX REVUE) Seems Like Old Times (from ANNIE HALL) Segment Sentimental Me (from the Broadway Musical THE GARRICK GAIETIES) Shawnuff Shoo Fly Pie And Apple Pan Dowdy Sing, You Sinners (from the Paramount Picture HONEY) The Single Petal Of A Rose (from QUEEN'S SUITE) Sister Sadie Skylark A Sleepin' Bee (from HOUSE OF FLOWERS) Small Fry (from the Paramount Motion Picture SING, YOU SINNERS) Small World (from GYPSY) So In Love (from KISS ME, KATE) Soft Lights And Sweet Music (from the Stage Production FACE THE MUSIC) Somebody Loves You Something Wonderful (from THE KING AND I) Sometimes I'm Happy Song For Helen Song For Strayhorn The Song Is Ended (But The Melody Lingers On) Song Of The Jet (Samba do Avião) (from the film COPACABANA PALACE) Soon It's Gonna Rain (from THE FANTASTICKS) S.O.S. Spring Can Really Hang You Up The Most Spring Will Be A Little Late This Year (from the Motion Picture CHRISTMAS HOLIDAY) Squeeze Me Stablemates Stay As Sweet As You Are Steeplechase Steppin' Out With My Baby (from the Motion Picture Irving Berlin's EASTER PARADE) Stormy Weather (Keeps Rainin' All The Time) (from COTTON CLUB PARADE OF 1933) Sweet And Lovely Swinging On A Star (from GOING MY WAY) Take Ten A Taste Of Honey Teach Me Tonight Teen Town Telephone Song Ten Cents A Dance (from SIMPLE SIMON) (Love Is) The Tender Trap That Old Black Magic (from the Paramount Picture STAR SPANGLED RHYTHM) That Old Feeling Theme For Ernie There Are Such Things There Goes My Heart There's A Mingus Amonk Us They Say It's Wonderful (from the Stage Production ANNIE GET YOUR GUN) Things Ain't What They Used To Be This Can't Be Love (from THE BOYS FROM SYRACUSE) This Could Be The Start Of Something Big (Theme from THE STEVE ALLEN SHOW) This Is All I Ask (Beautiful Girls Walk A Little Slower) Three Little Words (from the Motion Picture CHECK AND DOUBLE CHECK) The Thrill Is Gone (from GEORGE WHITE'S SCANDALS (1931 Edition)) Time After Time (from the Metro-Goldwyn-Mayer Picture IT HAPPENED IN BROOKLYN) Time Was Too Close For Comfort (from the Musical MR. WONDERFUL) Too Late Now Toot, Toot, Tootsie! (Good-bye!) (from THE JAZZ SINGER) The Touch Of Your Lips Trick Try To Remember (from THE FANTASTICKS) Two Of A Mind Un Poco Loco Unforgettable Upside Downside The Very Thought Of You Violets For Your Furs The Visit Wail Walk On The Wild Side (from WALK ON THE WILD SIDE) Walkin' My Baby Back Home Watermelon Man What A Diff'rence A Day Made What A Wonderful World (featured in the Motion Picture GOOD MORNING VIETNAM) What Did I Have That I Don't Have' (from ON A CLEAR DAY YOU CAN SEE FOREVER) What I Did For Love (from A CHORUS LINE) What Now My Love When The Sun Comes Out When You're Smiling (The Whole World Smiles With You) Where Or When (from BABES IN ARMS) While We're Young Whistle While You Work (from Walt Disney's SNOW WHITE AND THE SEVEN DWARFS) (There'll Be Bluebirds Over) The White Cliffs Of Dover Whittlin' Who's Afraid Of The Big Bad Wolf' (from Walt Disney's THREE LITTLE PIGS) Why Did I Choose You' (from THE YEARLING) Why Don't You Do Right (Get Me Some Money, Too!) Why Try To Change Me Now Will You Still Be Mine Wintersong Witchcraft With Every Breath I Take (from the Motion Picture HERE IS MY HEART) Wouldn't It Be Loverly (from MY FAIR LADY) Wrap Your Troubles In Dreams (And Dream Your Troubles Away) Yes Indeed You Belong To My Heart (Solamente Una Vez) You Better Go Now (from NEW FACES OF 1936) You Made Me Love You (I Didn't Want To Do It) (from BROADWAY MELODY OF 1938) You're Blase (from BOW BELLS) You're Driving Me Crazy! (What Did I Do') You're Mine You You've Changed Younger Than Springtime (from SOUTH PACIFIC)
49.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| THE BIG BOOK OF MOVIE
MUSIC - 3RD EDITION Piano, Voix et Guitare [Partition] Hal Leonard
Par . 74 blockbuster hits are included in this updated 3rd edition for piano, vo...(+)
Par . 74 blockbuster hits are included in this updated 3rd edition for piano, voice and guitar. / Date parution : 2022-09-15/ Recueil / Piano/Vocal/Guitare (PVG)
31.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Justinguitar.Com
Beginner's Songbook
Vol.2 Guitare [Partition] Amsco Wise Publications
Following on from the first volume of his bestselling Beginner's Songbook, Volum...(+)
Following on from the first volume of his bestselling Beginner's Songbook, Volume 2 boasts another 100 classic songs from the past and present, specially arranged for beginner guitarists. Featuring complete lyrics and chords, as well as tuition notes, with invaluable advice on strumming, chords and general playing tips. The Justinguitar.com Beginner's Songbook Volume 2 is a great companion to Justin's beginner Guitar method, with ten songs for each stage of the course, progressing in difficulty. The songs range from the past to the present and represent a variety of genres, ranging from songs with only two or three chords like Bad Moon Rising, For What It's Worth and Stir It Up through to tunes like Get Lucky and Budapest, all the way to songs like Hold Back The River and Ziggy Stardust, with more complicated rhythms, chords and strumming. Every song features full lyrics and chords, strumming patterns as well as advice about tricky aspects of the song, or just general performance tips. If you need help with the chords, diagrams are included so that you always have a reference. As your playing develops through the course, the best way to practise is to play along to your favourite tunes, and the Justinguitar.com Beginner's Songbook Volume 2 is the best way to expand your repertoire at the level of your ability. Featuring 100 songs by artists like The Beatles, Ed Sheeran, Bob Marley, Maroon 5, Nirvana and The Rolling Stones, this songbook is a fantastic collection, an invaluable companion to the influential course, and a brilliant follow-up to volume 1, which has sold over 100,000 copies. / Guitare
36.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Petit Guitarama
Tablatures En Français Guitare notes et tablatures Guitare classique [Partition + CD] - Débutant Hit Diffusion
Le Petit Guitarama Tablatures est la version tablatures du Petit Guitarama. Ce r...(+)
Le Petit Guitarama Tablatures est la version tablatures du Petit Guitarama. Ce répertoire de morceaux tous styles, connus, pour guitaristes débutants, permet de jouer aussi bien du classique (Vivaldi, Bach...), des légendes de la pop (Beat It, Love Me Tender...), des musiques de films (Le parrain, La panthère rose...), du répertoire francophone (Brassens, Cabrel...), ou des airs traditionnels de différents horizons (Orient, Irlande, Italie...), dans une progression logique et motivante. Cet ouvrage est écrit en tablatures enrichies : une système qui intègre les signes d'interprétation et les valeurs rythmiques, pour une lecture facilitée, mais précise. Chaque morceau est le fruit d'un travail d'arrangement, précis, adapté à l'instrument et au niveau de l'élève (du tout débutant à deux ans de pratique) En plus des nombreuses pièces en solo, l'ouvrage propose des duos, trios, et quatuors. La mise en page assure une grande lisibilité, en couleur. Richement illustré, ce recueil s'adresse à tous. Le CD, outil de travail précieux, permet la découverte et l'écoute des pièces, facilitant le déchiffrage et la mise en place des morceaux. Fabrication de qualité : papier sans reflet (meilleure lisibilité), relié spirale. - Petite musique de nuit (Mozart) - Le printemps (Vivaldi) - Beat It (Michael Jackson) - Johnny B Goode (Anderson) - Comme toi (J.J Goldman) - Mon amant de Saint-Jean (E. Carrarat) - Le petit cheval (G. Brassens) - Wake Me Up When September Ends (Greenday) - La campanella (Paganini) - Mon frère (M. Le Forestier) - What'd I Say (R. Chales) - Il était une fois la révolution (E. Morricone) - Je l'aime à mourir (F. Cabrel) - La panthère rose (thème du film)
33.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| The Real Book : Vol.I -
Sixth Edition B Flat
Instruments - Mini
Edition Instruments en Sib [Fake Book] Hal Leonard
Le Real Book est une alternative à la pléthore de mal conçus, les volumes ill...(+)
Le Real Book est une alternative à la pléthore de mal conçus, les volumes illisibles, inexactes et mal édités qui abondent sur ??le marché aujourd'hui. Claire et précise, la série Real Book vise à fournir une sélection de musique qui est à la fois facile à lire et agréable à réaliser. Arrangé pour instruments bémol, ce mini édition (5.25 'x 8.5') de The Real Book: volume I contient 400 chansons, dont Hier, Somebody Loves Me, 'Round Midnight, avez You Met Miss Jones? et beaucoup plus des airs bien connus. / Instruments En Sib/Bb
59.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
101.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| New Complete 62 - 70
Coffret (BEATLES THE) Piano, Voix et Guitare [Partition + CD] Novello & Co Ltd.
Par BEATLES THE. Pop/Rock / Rép International / Recueil / Piano, Chant et Guit...(+)
Par BEATLES THE. Pop/Rock / Rép International / Recueil / Piano, Chant et Guitare
147.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dumond Arnaud -
Répertoire Pédagogique
Vol.1 - Guitare En Français Guitare Guitare classique [Partition] Transatlantic
Recueil de 132 pièces progressives pour guitare seule.
17.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
Page suivante 1 31 61 ... 8521
|