| Chitarra Vol.1 - 2 Corso
Antologia (CORBU MICHELE) Guitare Carisch
Par CORBU MICHELE. A partir de l'information contenue dans les nouveaux programm...(+)
Par CORBU MICHELE. A partir de l'information contenue dans les nouveaux programmes ministériels, conçus pour répondre aux musiques de collège, cette anthologie présente une sélection de chansons avec le double objectif de faciliter le travail des enseignants et des étudiants et, à stespo, la rendre vivante et attrayante pour les étudiants étudient également la première et la seconde de guitare en général. Nous avons essayé de donner des points de contact avec les auteurs et la musique qui, pour les élèves de guitare jeunes, sont moins familiers. Chants polyphoniques Modica - 5 Easy Duets prise de 'Leçons de guitare et Techniques de la musique 'par GCMantovani et M. Corbu - Annexe' Jazz ': Wagon Wheels (J. Norris) - Saint Louis Blues - Blues A (A .. Lazzeri) Hymne à Saint-Jean (Arezzo G.D ') - O Roma Nobilis (X s Ich hab in einem (Monaco Salzbourg XIVe siècle.) - Winder Wie Ist .. (N.von Reuental) - Como poden pour SAS culpa (Alphonse X le Sage) - A l'entrée de la CLAR dizaines (Ballade du XIIe siècle en Provence.) - Voici Cil d'Amours (G. Brûlé) - Allez de ma fenêtre (Anonyme / Pédagogie / Recueil / Guitare
17.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| L'Enterrement De
Mozart (MANTOVANI BRUNO) En Français 5 Voix et Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. L'enterrement de Mozart, un jeu !
Telle est la mésaventur...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. L'enterrement de Mozart, un jeu !
Telle est la mésaventure d'un homme qui, passant rue de Lille à Paris, aperçoit dans une vitrine la gravure de ses rêves, L'enterrement de Mozart : après être entré dans la boutique, il est contraint d'entendre divaguer le vieillard qui possède l'image et l'exhibe pour attirer dans son antre des inconnus auxquels il raconte la disparition d'Aristide, un chien philosophe qui lui tint longtemps compagnie. Dans cette mésaventure vécue, j'aimais les artifices du faux se mêlant au vraisemblable. Mozart n'eut pas d'enterrement, il fut jeté à la fosse commune, la gravure est connue sous le titre Le convoi du pauvre, et c'est Beethoven qui l'aurait baptisée L'enterrement de Mozart.
Quant à Aristide, le cabot philosophe, il est manifestement inspiré par le souvenir de Medji, le chien de Sophie, dans Le journal d'un fou de Gogol que j'ai porté jadis à la scène. J'ai donc vu là une métaphore de notre époque où, par images et clameurs, de multiples impostures et injonctions envahissent notre imaginaire. Et je songeais à en faire une dramatique pour la radio quand une revue me demanda une nouvelle pour un recueil collectif.
De L'enterrement de Mozart je fis un conte baroque. Et c'est à ce conte que je revins quand Bruno Mantovani et Roland Hayrabedian pour Musicatreize me demandèrent si j'avais un sujet à leur proposer. J'ai longuement écouté la musique de Bruno où la voix humaine se mêle malicieusement à celles des instruments, et j'avais l'impression de palper les étoffes qui habilleraient les mots que je disposerais dans un nouveau texte. J'ai donc récrit le conte baroque en le métamorphosant par un dialogue multiple, syncopé, parfois même bouffon, dont Bruno Mantovani pourrait se servir comme de séquences ou syntagmes sonores dans le jeu acrobatique des voix et des instruments.
Hubert Nyssen
Très peu de temps après avoir fini mon opéra L'autre côté, créé en septembre 2006 à Strasbourg, j'ai ressenti le besoin de retourner à un travail pour la scène dans une dimension plus intimiste que pour ce premier projet dramatique, et surtout dans un registre plus léger. La proposition de Roland Hayrabedian de participer au cycle des 'sept contes' est tombée à point nommé.
Avec un effectif vocal restreint (5 voix, dont 2 assignées à des personnages mis en scène et 3 à un 'choeur antique' commentant l'action) et une instrumentation faisant la part belle aux cordes (pincées, frappées, frottées), j'ai tenté de jouer sur une perpétuelle animation inspirée par le compositeur italien Domenico Cimarosa. Le 'conte baroque' écrit par Hubert Nyssen utilise la parodie, la référence, ce que j'ai souligné dans cette partition de 40 minutes aux tempi frénétiques, en fondant une partie du discours sur des 'basses d'Alberti' contrariées. Car le personnage principal de ce conte, absent de la scène, est Mozart, dont on évoque le cortège funéraire à partir d'une gravure qui sera le déclencheur d'une scène où l'absurde et le quiproquo sont permanents.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / 5 Voix et Ensemble
76.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Livre Des Illusions
(MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter un orchestre symphonique avec la lutherie électronique, j'ai tout de suite accepté ce défi sachant qu'il me faudrait rapidement fixer des contraintes très fortes, tant le champ des possibles, qu'il soit instrumental ou électroacoustique, était infini. Mon idée initiale était d'utiliser pour la première fois des transformations en temps réel, afin d'assouplir les rapports de verticalité et d'utiliser l'informatique comme un moyen d'orchestration. Celle de Frank était de se demander comment l'électronique pouvait créer l'illusion d'un orchestre déployé dans l'espace, entourant le public, et créant des configurations acoustiques inouïes. Afin de travailler sur cette problématique, j'ai décidé d'utiliser une formation orchestrale défective, ou certains instruments (notamment ceux qui étaient les moins localisables à l'écoute, comme le basson ou le cor) seraient absents et 'remplacés' dans la texture générale par l'ordinateur.
Qui dit 'illusion' dit aussi 'surprise', et j'avais besoin, pour élaborer la forme de l'oeuvre, de prendre comme point de départ une source qui ait à la fois une grande diversité interne (une succession d'instants pourraient être traduits musicalement par autant de configurations acoustiques) et une cohérence. Rapidement, il m'est apparu que mes recherches étaient finalement très similaires à celles de l'immense chef espagnol Ferran Adrià , dont la cuisine joue en permanence sur le conflit entre connu et inconnu, entre référence et invention abstraite, et dont les menus sont 'composés' avec un sens de la forme absolument saisissant. Très régulièrement, je tente d'établir des liens entre la musique et les arts de la bouche (gastronomie, oenologie), par l'improvisation au piano sur des vins ou des mets, et par l'écriture (notamment d'un duo pour alto et piano, Quelques effervescences, qui s'inspire de vins pétillants du monde). Les deux univers me semblent intimement liés, dans l'immédiateté de la réception, et dans le parallélisme entre les sensations éprouvées (de nombreux musiciens font appel à des métaphores gustatives pour parler de leur travail : un accord 'épicé', une sonorité 'grasse', une orchestration 'acide'...).
Le menu que j'ai eu l'honneur de déguster en 2007 au restaurant 'El Bulli' s'articulait autour de 35 plats que j'ai utilisés chronologiquement, tant l'articulation entre le salé et le sucré, les mets marins et terriens, le végétal et l'animal était, en soi, une dramaturgie parfaite. L'illusion était présente dès le premier instant. Ainsi, 'l'olive sphérique' qui débutait ce repas jouait sur le contraste entre un objet visuellement identifiable (une olive) et son 'interprétation' surprenante (il s'agissait en fait d'une reconstruction visuelle de l'olive, mais qui n'était autre que de l'huile d'olive emprisonnée dans une fine couche gélatineuse verte : aspect et goût étaient en phase, mais la texture, elle, était inouïe). Musicalement, la traduction de ce plat était assez évidente : un impact reprenant l'explosion de cet met en bouche débute la pièce, et une texture plus continue vient évoquer le déploiement de l'huile dans la bouche.
Certains plats sont assez unitaires, d'autres contiennent en eux un parcours que j'ai fidèlement reproduit (par exemple la 'framboise au wasabi', qui se déguste en trois temps successifs). J'ai aussi mis en relation certains plats entre eux, afin de créer des 'retours' qui permettent à la structure musicale de sortir d'une logique de catalogue (par exemple, une fleur de capucine, dégustée avant les desserts, renvoie gustativement, et donc musicalement, à une amande fraîche qui, elle, est présente dans le premier quart du repas). Ce 'livre' s'achève sur la texture aérienne d'un papier effervescent au cassis qui conclut de façon suspensive une pièce particulièrement animée, où les masses sonores s'opposent de façon frontale, et viennent occuper tout l'espace de la salle de concert.
Commande de l'Orchestre de Paris et de l'Ircam, le Livre des illusions (hommage à Ferran Adrià ) est dédié à Marie Linden et Grégoire Biasini. Cette oeuvre a été créée à la salle Pleyel le 11 juin 2009 sous la direction de Jean Deroyer.
Bruno Mantovani
Liste des plats au menu du restaurant 'El Bulli' de Ferran Adrià , illustrés dans l'oeuvre de Bruno Mantovani:
- Olives sphériques
- Gin Fizz
- Chocolat sans chocolat #1 (pistache)
- Snack doré
- Mercedes
- Frites d'ananas lyophilisé
- Chocolat sans chocolat #2 (ananas)
- Meringue de betterave au yaourt
- Boule de cacao amer
- Chocolat sans chocolat #3 (cassis)
- G.P.
- Galette curry/cacahuètes
- Meringue à la pistache avec espuma de yaourt
- Eponge de sésame
- Dacquoise de pignons
- Framboise au wasabi
- Fleur de horchata
- Amande fraîche et huile d'amande
- Haricot géant à l'ail japonais
- Meringue au Schweppes avec fraises lyophilisées
- Anchois à la fleur de basilic
- Assiette italienne
- Risotto de pamplemousse
- Gnocchi de polenta
- Ravioles de graines de pimientos del Padron
- Couteaux aux algues
- Caviar d'escargots
- Concombres de mer avec cannelloni d'algues
- Anguille à la moelle/fleur de capucine/concombre
- Barbe à papa, glace à la banane
- Mûres à la liqueur de mûre
- Dessert blanc
- Fraises au vinaigre de Jerez
- Sablés mandarine/thé vert/menthe
- Papier effervescent au cassis / contemporain / Répertoire / Orchestre
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 2 Contrepoints De
L'Art De La Fugue
(Die Kunst der Fuge)
(MANTOVANI BRUNO / BACH
JOHANN SEBASTIAN) En Français 7 Violoncelles Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO / BACH JOHANN SEBASTIAN. ...et de Boulez à Bach
Trois nouve...(+)
Par MANTOVANI BRUNO / BACH JOHANN SEBASTIAN. ...et de Boulez à Bach
Trois nouvelles instrumentations réinventent donc l'Art de la fugue dont on a longtemps pensé qu'il avait été conçu dans une totale abstraction et se prêtait tout autant aux claviers du clavecin ou de l'orgue qu'à divers ensembles. Trois instrumentations, chacune renvoyant à une formation boulezienne différente : pour George Benjamin, la flûte et les huit musiciens de Memoriale - pour Marc-André Dalbavie, l'effectif de Dérive I - pour Bruno Mantovani, les violoncelles de Messaqesquisse, ' la formation la plus facile à traiter car homogène et plus connotée 'baroque'. Sept violoncelles, c'est un 'consort', et du coup, il ne restait qu'à transcrire. Je me suis donc amusé à alterner des passages 'dans le style' (avec utilisation du non vibrato ou du ponticello) avec d'autres plus 'modernes' (pizzicatos, harmoniques, notes figées comme des résonances infinies). En fait, un des enjeux était aussi de souligner les lignes individuelles qui forment la texture contrapuntique, de créer des lignes transversales que l'on perçoit comme des conséquences du contrepoint, et qui sont traitées ici dans leur continuité. Je dirais que c'est tout autant un exercice de perception que d'écriture : ce que je veux 'faire entendre' ce sont les croisements, les échos entre les voix, que je souligne en général par des procédés 'hors style'. ' (Bruno Mantovani) La réécriture ne nous inviterait alors pas tant à entendre une autre forme de l'original, qu'à percevoir différemment cet original en en présentant une autre forme. [...]
François-Gildas Tual
Note de programme du 16 décembre 2007
Cité de la Musique
Du Spirituel dans l'art - Autour de Pierre Boulez / contemporain / Répertoire / 7 Violoncelles
36.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| You Are Connected
(MANTOVANI BRUNO) En Français Trio à Cordes Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Composé en octobre 1999 alors que je vivais à la résiden...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Composé en octobre 1999 alors que je vivais à la résidence pour artistes d'Edenkoben (Allemagne), You are connected résulte d'une commande de l'Etat pour le trio à cordes de Paris. Cette oeuvre tire sa matière musicale de sources multiples, voire antagonistes, unissant dans un même souffle dramatique des idées fondées sur des gestes 'naturels', 'traditionnels' des instrumentistes à cordes (dynamiques en adéquation avec le mouvement de l'archet, mélodies lyriques dans l'aigu du violon...), avec d'autres inspirées de l'univers électroacoustique (transposition de la trame musicale correspondant à l'accélération du discours...). La dialectique instrumentale 'geste concret / procédé abstrait' est un des éléments qui rythment la forme. Aboutissement d'un processus d'accumulation quasi-linéaire, la section finale de la pièce est la transcription pour le trio des sonorités émises par un modem lors d'une connexion au réseau internet (d'où le titre de la pièce). Cette coda apparaît comme une résolution des tensions accumulées dès le début de l'oeuvre, dans la mesure où elle est le sommet dynamique de l'ensemble, et où elle met un terme au parcours général en forme de crescendo de densité. Là encore, le discours fonctionne dans une logique de 'zapping', les progressions ne reposant pas sur un resserrement progressif du contrepoint, mais plutôt sur une juxtaposition frénétique de personnages musicaux contrastants. De ce fait, l'emprunt à l'univers abstrait de l'informatique revêt un sens musical, dans la mesure où la singularité du matériau sonore obtenu par la transcription incite, par nature, à conclure l'oeuvre.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Trio à Cordes
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 4 Geistliche Gedichte
(MANTOVANI BRUNO) En Français Choeur de Chambre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Après mes Cinq poèmes de János Pilinszky composés en 20...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Après mes Cinq poèmes de János Pilinszky composés en 2004, cette pièce marque mon retour à l'écriture chorale, à la demande de Laurence Equilbey, la dédicataire de l'oeuvre. Il est toujours très délicat de retravailler à plusieurs reprises pour une même formation quand on est un musicien intuitif qui tire ses idées de la nature même de l'effectif choisi. Afin de me renouveler dans ce genre si délicat du choeur, tout en conservant quelques éléments qui sont caractéristiques de mon style (écriture soliste très développée, spacialisation), j'ai décidé de choisir des poèmes particulièrement différents de ceux qui m'avaient inspiré il y a quelques années. Ici, nous sommes bien loin du mysticisme distancié du premier projet : les Poèmes religieux d'Eischendorff (qui ont inspiré Schumann ou Mendelssohn) sont d'une ferveur extrême, presque naïve. Or c'est bien 'contre' le sens du texte que j'ai composé cette oeuvre, non pas dans une logique polémique (ce qui aurait pu être tentant pour l'athée que je suis, mais qui finalement est un point de départ pour la création assez stérile), en essayant de traiter le texte par l'abstraction musicale, afin de sortir de toute logique figuraliste par exemple. Ce sont les sonorités de la langue allemande, la structure des poèmes, et les idées musicales rhapsodiques qui viennent ici tempérer la rhétorique poétique. Les effets de masse, les contrastes entre solistes et choeur, les archétypes instrumentaux adaptés à la voix se déploient donc avec une certaine autonomie, le rapport aux mots étant très libre et global. L'écriture a été guidée par ma volonté de travailler non pas sur la contemplation, mais au contraire sur l'activité, ce qui ajoute un sens assez singulier aux textes d'Eischendorff.
Commande du choeur de chambre Accentus, les Vier Geistliche Gedichte ont été créés par Laurence Equilbey à la salle Pleyel en mai 2007.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Choeur de Chambre
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quintette (MANTOVANI
BRUNO) En Français Quintette à cordes : 2 violons,
alto et 2 violoncelles [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Une large partie de ma production dans le domaine de la mus...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Une large partie de ma production dans le domaine de la musique de chambre est consacrée à des effectifs 'historiquement référencés'. En effet, outre le quatuor à cordes dont le patrimoine est immense mais qui est aussi une formation très prisée dans la création actuelle, je me suis consacré régulièrement aux genres de la sonate avec piano, au trio avec piano et à d'autres combinaisons instrumentales bien plus en vogue aux XVIIIe et XIXe siècles qu'aujourd'hui. Après un quintette avec piano, un autre à deux altos, c'est en 2016 le quintette à deux violoncelles qui a attiré mon attention.
Le modèle schubertien a été évidemment présent à mon esprit pendant toute l'écriture (il s'agit d'aiIleurs de mon troisième opus faisant référence à ce compositeur, après Mit ausdruck pour clarinette basse et orchestre et Huit moments musicaux pour trio avec piano). Si dans une des sections lentes on peut reconnaître les pizzicati issus de l'Adagio de mon illustre collègue, la musique est assez éloignée du Quintette en ut. Cette pièce tente d'unir dans un même élan lyrisme et énergie, gestes instrumentaux naturels et abstraction. La forme tend vers une certaine continuité, soit par la mise en place de processus linéaires (transformations rythmiques, 'morphing' harmonique) soit par le tuilage entre des idées musicales contrastées. Les séquences les plus lentes ne visent à créer aucun sentiment de statisme : en général, la texture est animée par des trémolos, des batteries, les longues durées d'attente (notion très schubertienne) étant toujours habitées par le mouvement. Au milieu d'une texture généralement très dense et très monolithique, de nombreux soli renvoient au genre du concerto grosso.
Le Quintette pour deux violons, alto et deux violoncelles est dédié à Henri Demarquette et au Quatuor Danel.
Bruno Mantovani/ Répertoire / 2 Violons, Alto et 2 Violoncelles
110.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Threnos (MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le mot 'Thrénos' vient de la Grèce antique et désigne un...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le mot 'Thrénos' vient de la Grèce antique et désigne une lamentation funéraire, pouvant être musicale ou littéraire.
Même si certains compositeurs modernes tels qu'Igor Stravinsky ou Krzysztof Penderecki ont donné ce titre à certaines de leurs oeuvres, la Renaissance constitue l'âge d'or des lamentations contemplatives.
Généralement, un 'thrénos' est une pièce lente, voire statique. J'ai fait le choix opposé.
Cela entraîne ici une célébration à la fois violente, virtuose et extravertie. L'aspect militaire vient de l'utilisation de 4 caisses claires, créant un continuo étendu à l'orchestre à travers les trémolos des cordes et les bisbigliandi des instruments à vent.
Le tissage est ainsi dense, même dans les passages les plus éthérés, tirant vers le son blanc, voire jusqu' à la saturation.
Thrénos est une commande du Chicago Symphony Orchestra à l'occasion de la célébration du centenaire de l'Armistice de la Première guerre mondiale.
Bruno Mantovani/ Répertoire / Orchestre
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Mantovani B. - Concerto
De Chambre N 1 -
Conducteur Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : Ensemble (17 musiciens) Nomenclature : 1(picc+flA).1(c...(+)
Discipline / Instrument : Ensemble (17 musiciens) Nomenclature : 1(picc+flA).1(ca).2(en sib+clB).1 / 1.1(en ut).1.1 / 2perc / hp / 2vl / vla / vlc / cb Durée : 23' Création : 16/06/2010 - Berlin (Allemagne), Philharmonie - Orchestre de l'Académie Karajan, Bruno Mantovani (direction) Notice Entre 2006 et 2009, je me suis consacré principalement à l'écriture orchestrale (Time Stretch, Finale, Concerto pour deux altos) et à la notion de narration (plusieurs oeuvres chorales, mon opéra l'Autre côté d'après Alfred Kubin, mon ballet Siddharta). Quand la philharmonie de Berlin m'a proposé de composer une pièce pour un effectif d'une quinzaine de musiciens sans argument dramaturgique précis, j'ai immédiatement saisi l'occasion de revenir à une forme plus spéculative, présumant qu'il y avait là l'occasion de faire évoluer mon langage, de tenter de nouvelles expériences. J'ai composé ce Concerto de chambre n°1 alors que j'avais interrompu le travail sur mon second opéra (dont le livret s'inspire de la vie de la poétesse Anna Akhmatova), et j'ai ressenti l'absence d'un livret (ce que je n'avais pas connu depuis plus de deux ans) comme un obstacle infranchissable. Véritablement bloqué devant les pages blanches, j'ai alors réalisé que même dans le domaine de la musique pure, j'avais besoin de considérer l'oeuvre comme un parcours très logique, comme une évolution de personnages musicaux (selon la terminologie de Messiaen), identifiables et caractérisés, qui pouvaient marquer l'écoute par leur luxuriance, mais aussi par leur simplicité (ce qui est plutôt rare chez moi). Quelques motifs très basiques ont émergé lors des nombreuses esquisses préparatoires : une gamme fusée, et un accord se transformant en un autre par des glissendi micro-tonaux. Afin d'unifier ces deux idées, je pensais à un explosion première, à un élément qui pourrait faire naître ces éléments, et j'ai décidé d'adjoindre à tous les instruments à vent une percussion résonnante, dont l'impact apparaîtrait comme le déclencheur de formules volubiles. Mais c'est surtout sur le plan de la forme que j'ai tenté de renouveler mon langage. J'ai essayé, malgré une certaine énergie générale, de travailler sur la notion d'attente, comme si pour une fois dans mes partitions, les directions étaient moins linéaires, moins fondées sur la progression. Les éléments se contredisent plus qu'ils ne se déduisent, une texture très nouvelle apparaît à la moitié de l'oeuvre (avec le déplacement d'un clarinettiste et d'un violoniste à deux endroits lointains sur la scène pour créer un jeu d'échos), et la fin laisse la part belle à la répétition de motifs obsessionnels, hachés de silence. Finalement, ce Concerto de chambre n°1 est sûrement ma pièce la moins logique et la plus troublante, dont l'équilibre naît de coups de théâtre permanents (je pense notamment à la cadence donnée par les deux jeux de cloches tubes, annonciatrice de la coda). Bruno Mantovani
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Siddharta (MANTOVANI
BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le chorégraphe Angelin Preljocaj s'inspire du thème fonda...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le chorégraphe Angelin Preljocaj s'inspire du thème fondateur de Siddharta pour la nouvelle création qu'il offre au Ballet de l'Opéra. Il revisite l'histoire de celui qui deviendra l'Eveillé, ou Bouddha, pour en donner une lecture personnelle explorant les thèmes du dépassement, de l'épreuve et du sacrifice dans la quête d'un absolu. Au-delà du simple récit, il dévoile les tourments et les mystères de ce long voyage intérieur, semé d'embûches, d'incertitudes et de doutes. Preljocaj a pour compagnons de route deux artistes aux fortes personnalités, Bruno Mantovani, jeune et brillant compositeur français, qui signe sa première oeuvre pour l'Opéra de Paris, ainsi que le plasticien et scénographe Claude Lévêque, puissant rêveur d'espaces de notre temps. / contemporain / Date parution : 2010-01-19/ Répertoire / Orchestre
170.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 8 Moments Musicaux
(MANTOVANI BRUNO) En Français Piano Trio: piano, violon, violoncelle Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Commandés pour la Folle journée 2008 de Nantes consacrée...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Commandés pour la Folle journée 2008 de Nantes consacrée à Franz Schubert, ces Huit moments musicaux sont le deuxième hommage que je rends à mon illustre collègue. Si dans Mit ausdruck pour clarinette basse et orchestre (créé le 8 octobre 2003 par Alain Billard et l'orchestre symphonique de Bamberg dirigé par Jonathan Nott), j'empruntais des idées musicales issues de lieder de Schubert pour les intégrer à mon langage et les transformer par des techniques de développement actuelles, la référence est ici moins concrète, plus métaphorique. Hormis le fait que j'ai utilisé les notes fa-la-mib-do-si, issues du nom du compositeur viennois (FA-SCH), c'est plutôt une stylisation d'une certaine conduite du discours schubertien que j'ai essayée de créer ici. Les formes courtes juxtaposées évoquent les cycles pour piano ou pour voix. Par ailleurs, le sentiment d'attente dans certaines parties, reposant sur des bourdons aux cordes au caractère quasi-oriental, renvoie aussi à Schubert.
Les huit sections, très contrastées, font aussi la part belle au rythme (que les instruments soient en relais ou en homorythmie), et alternent des configurations sonores très différentes, dans la mesure où la hiérarchie soliste-accompagnateur varie sans cesse d'une partie à l'autre.
Les Huit moments musicaux ont été créés le 3 février 2008 à Nantes par ses dédicataires : les membres du trio Wanderer.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Violon, Violoncelle et Piano
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 4 Pièces Pour
Quatuor A Cordes Bleu -
Les Fées -
L'IVresse - Bwv 1007
(MANTOVANI BRUNO) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son rÃ...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son répertoire, le quatuor à cordes est devenu, au cours des temps, une formation mythique, abordée par les compositeurs avec un mélange d'enthousiasme et de méfiance. Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Bartok, Shostakovitch, et tant d'autres ont écrit d'innombrables chefs d'oeuvre pour cet instrumentarium qui, parce qu'il réunit intimité, homogénéité, et virtuosité, est propice à l'expérimentation. Ecrire pour quatuor est aujourd'hui un exercice très délicat, et ce n'est pas sans crainte que j'ai décidé d'aborder le genre en 2000. Un cycle a commencé à naître à cette période, cycle toujours incomplet en 2005.
Bleu (2002) est une courte pièce énergique, jouant sur une disposition spatiale singulière des musiciens (les instrumentistes se faisant face). Du déferlement au jeu d'échos, ce mouvement repose sur une conception 'démocratique' de l'ensemble, la matière musicale étant plus fondée sur un flux cohérent que sur la hiérarchie entre un soliste et des accompagnateurs.
Les fées (2004, création mondiale): il s'agit là d'un véritable scherzo, laissant la part belle à une écriture procédurale. J'ai commencé à m'intéresser depuis peu à cette dimension de l'écriture (avec Le cycle des gris pour orchestre baroque, ou avec Da Roma pour trio), afin de sortir d'une conception du langage fondée systématiquement sur le conflit entre des idées contrastées. La transformation progressive d'un élément en un autre est ici le maître mot, alors que la matière musicale subit ou des procédés d'accumulation, ou de raréfaction.
L'ivresse (2003): il s'agit d'une musique de ballet, violemment contrastée, aride, virtuose. Le discours s'articule autour de quelques idées facilement repérables à l'écoute (unisson dans l'aigu, homorythmies...). Au milieu de cet océan d'incertitude et d'imprévisibilité, une séquence plus procédurale vient établir une continuité, toujours dans l'énergie, qui donne à la matière un caractère encore plus abrupt.
BWV 1007 (2001): première pièce du cycle sur le plan chronologique, ce mouvement est un hommage à la Première suite de violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Le modèle est ici toujours présent, mais sans cesse déformé, développé, si bien qu'il est pratiquement impossible de le reconnaître. Ici, le quatuor est traité de façon plus orchestrale, non dans la masse sonore, mais dans les hiérarchies, chacun des instruments prenant à tour de rôle la parole de façon soliste. Malgré la présence permanente dans mon esprit des grands modèles de l'histoire, j'ai essayé de conserver une certaine spontanéité dans mon écriture. C'est l'intuition qui a élaboré le discours, non la prédétermination. La matière a pris l'ascendant sur l'artisanat, s'exprimant malgré moi, de façon quasi-autonome.
Bruno Mantovani,
novembre 2004 / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| D'Une Seule Voix
(MANTOVANI BRUNO) En Français Violon, Violoncelle (duo) [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le duo violon-violoncelle est une formation mythique du XXe...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le duo violon-violoncelle est une formation mythique du XXe siècle, tant certaines des pièces qui lui sont consacrées (je pense notamment à la Sonate de Maurice Ravel) sont des chefs d'oeuvres absolus. Pourtant, écrire pour cet effectif n'est pas de tout repos pour un compositeur, car sa pureté (liée à l'absence d'instruments résonnants, de doublures, ainsi qu'à l'homogénéité de timbres) empêche tout 'maquillage'. Le duo pousse à l'évidence, à l'ascèse, notamment sur le plan harmonique : la pensée verticale est soumise au fait qu'il s'agit là de deux instruments monodiques.
Comme son titre l'indique, cette oeuvre est en fait un solo pour deux instruments : l'homorythmie prévaut ici, sauf dans des séquences inspirées par des procédés de bourdon inspirés par la musique indienne : un des instruments assure une trame statique alors que l'autre agit soit par son lyrisme, soit dans un registre plus discontinu, voire bruitiste. Cette musique à 'une voix' laisse aussi la part belle à l'ornementation : l'utilisation des quarts de ton renvoie à une conception très orientaliste de la ligne qui, ici, n'est jamais interrompue, mais s'anime lors de relais entre les deux instruments.
Commandé par le festival Aujourd'hui Musiques de Perpignan, D'une seule voix est dédié à Diego et Timothé Tosi qui ont créé l'oeuvre en novembre 2007.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Violon et Violoncelle
29.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Livre De Jeb
(MANTOVANI BRUNO) En Français Piano seul [Partition] - Avancé Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le Livre de Jeb ne fait pas directement référence à l'An...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le Livre de Jeb ne fait pas directement référence à l'Ancien Testament, comme son titre pourrait le laisser imaginer ! Il est un portrait de son dédicataire, le pianiste Jean-Efflam Bavouzet, dont les initiales sont à la base du jeu de mots faisant référence à la figure mythique de la région de l'Euphrate. La longue complicité qui me lie à ce merveilleux virtuose est à la fois musicale et amicale. Ce sont d'ailleurs ces deux aspects de notre relation qui nourrissent ici mon inspiration : sur le plan musical, de nombreux éléments m'ont été suggérés par quelques caractéristiques du jeu de Jean-Efflam. Son passé de percussionniste est notamment présent ici dans une section centrale où l'alternance entre les deux mains permet de faire émerger des figures rythmiques complexes. A l'opposé, sa merveilleuse sonorité perlée qu'il met notamment au service de Debussy m'a donné envie de jouer à plusieurs reprises sur des textures aigues, très vivaces et aériennes. Mais l'influence exercée par Jean-Efflam sur l'écriture de la partition est aussi liée à notre amitié et au chemin que nous parcourons ensemble depuis quelques années. Lors d'un concert où il jouait mon quintette avec piano Blue girl with red wagon, mon camarade me disait combien son épouse Andrea et lui-même étaient passionnés par un accord qui était énoncé dans les premières mesures de cette oeuvre. En souvenir de cette réaction émotionnelle forte, j'ai décidé de réutiliser cet accord dans le début du Livre de Jeb, accord qui aura une fonction formelle importante puisqu'il sera récurrent dans l'oeuvre. La matière musicale n'est aucunement abstraite ici, les différentes problématiques musicales étant toutes au service de cet hommage à un grand pianiste de notre temps, et à un ami fidèle et généreux.
Commande du festival 'Piano aux Jacobins', le Livre de Jeb a été créé le 8 septembre 2009 par son dédicataire à Toulouse.
Bruno Mantovani / Niveau : Difficile / contemporain / Date parution : 2009-09-02/ Répertoire / Piano
22.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Si Près, Si Loin
(D'Une Fantaisie)
(MANTOVANI BRUNO) En Français 2 Pianos et 2 Groupes Instrumentaux [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. L'enjeu initial de cette oeuvre composée en juin 2006 éta...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. L'enjeu initial de cette oeuvre composée en juin 2006 était de réunir deux problématiques sur lesquelles je travaille depuis mes toutes premières oeuvres : la démultiplication de l'espace et la notion de concerto. Sensible en général à tout ce qui peut générer le conflit, mais voulant sortir de la dialectique soliste-orchestre que j'ai beaucoup développée, j'ai pensé opposer un double-soliste à deux ensembles relativement similaires (comme dans Eclair de lune composé en 2006 où ce sont trois caisses-claires qui occupent trois espaces scéniques différents face à trois petits groupes instrumentaux, ou comme dans le Concerto pour deux altos de 2007). Ici, les deux pianos fonctionnent à la fois dans une logique de relais (et de confrontation spatiale) et d'amplification (un des deux instruments modifiant le timbre de l'autre par la doublure de certaines notes).
Le début de la composition de l'oeuvre a été particulièrement difficile pour moi, tant il existait alors un hiatus fondamental entre l'aspect ludique et spectaculaire des confrontations multiples entre solistes et ensembles ou entre groupes scéniquement différentiés, et ma volonté d'écrire une oeuvre intériorisée, condensée. Si la formation initiale pouvait me fournir beaucoup de matériau luxuriant, le travail sur l'élaboration d'une dramaturgie unitaire souffrait du côté rhapsodique induit par le genre-même du double-concerto. Rapidement confronté à l'impossibilité de synthétiser ces deux aspects (fantaisie du matériau, directionalité de la forme) dans un seul et même parcours, je m'apprêtais à remettre en question radicalement le projet lorsque, le 12 juin 2006, est survenue la mort de György Ligeti. Cette disparition m'a évidemment bouleversé, et alors que je repensais aux oeuvres de ce compositeur, je constatais qu'il avait été notamment maître dans l'art de résoudre la problématique qui était alors la mienne.
J'ai donc pensé à une dramaturgie qui prendrait comme point de départ des traits de piano fulgurants, des relais rapides, des chocs d'énergies contradictoires, mais qui s'éloignerait progressivement de ces gestes initiaux pour donner naissance à des textures d'attente, plus continues, voire plus statiques. C'est ce parcours qui a déterminé le titre de cette oeuvre, évidemment dédiée à la mémoire de György Ligeti, qui a été commandée par la WDR et par la Sacem, et créée au festival de Witten le 22 avril 2007 par l'ensemble Modern dirigé par Lucas Vis.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / 2 Pianos et 2 Groupes Instrumentaux
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| Quintette Pour Bertold
Brecht (MANTOVANI BRUNO) En Français Harpe et Quatuor à Cordes [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le Quintette pour Bertolt Brecht est une extension d'une mu...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le Quintette pour Bertolt Brecht est une extension d'une musique de scène que j'ai écrite en 2006 pour la pièce de théâtre Homme pour homme mise en scène par Emmanuel Demarcy Mota. L'argument de cette pièce est d'une rare violence sociale, le spectateur assistant à la transformation d'un homme quelconque au destin tranquille en un monstre de haine et de brutalité. Destinée à la harpe seule, ma partition comportait plusieurs interludes très expressionnistes où la harpe était souvent utilisée à contre-emploi, d'une façon très percussive. J'ai décidé d'utiliser le matériau de ces interludes et de le développer à l'aide d'un quatuor à cordes pour écrire cette oeuvre qui, bien qu'autonome, garde du projet originel une forte tension à la fois dans les séquences denses, mais aussi dans les passages plus énigmatiques où la raréfaction du matériau n'agit aucunement dans une logique de détente du discours.
Le matériau issu de la musique de scène a la fonction d'un 'refrain' alternant avec des éléments inédits, à commencer par une cadence initiale pour violoncelle seul qui présente le caractère rhapsodique et discontinu de la suite. Le quatuor entre ensuite, de façon très ornementale, l'ensemble ayant une forme rappelant le genre du concerto.
Le Quintette pour Bertolt Brecht a été créé à Bad Reichenhall le 22 août 2009 par Sarah O'Brien et le quatuor Danel, co-commanditaire de l'oeuvre avec le 'Lauers freunde Quartett'.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Harpe et Quatuor à Cordes
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quatuor à cordes
n°7 (MANTOVANI BRUNO) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. La période de confinement qui a débuté en France en mars...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. La période de confinement qui a débuté en France en mars 2020 a été pour moi l'occasion de réfléchir aux directions que je désirais prendre dans les années à venir et de me lancer quelques petits défis d'écriture. Parmi eux, j'ai décidé de débuter la composition de deux pièces pour le même effectif, à savoir le quatuor à cordes, afin précisément de tester ma capacité à me renouveler. Si le Quatuor n°5 est une œuvre abstraite et continue (il s'agit en fait d'un canon rigoureux entre les quatre instruments), le Quatuor n°7 est une pièce moins linéaire, ou plutôt, une pièce où des linéarités se succèdent et s'entrechoquent. Il s'agit en effet d'une œuvre ou plusieurs processus de déformation d'une idée initiale rythment la forme. La notion de périodicité est omniprésente, dès le début de l'œuvre où un accord est répété à intervalle de plusieurs secondes, le silence étant progressivement investi par des textures de plus en plus continues. Au milieu de la pièce, les quatre instruments investissent une texture globale composée de périodicités superposées, comme si des métronomes à des tempi différents étaient déclenchés en même temps. Ce quatuor est une œuvre que je qualifierais de 'mécanique' et a été composé dans la perspective d'être augmenté par un orchestre dans une pièce concertante, Cadenza n°4, que j'ai déjà écrite. Il est dédié aux membres du Quatuor Diotima.
Bruno Mantovani/ Répertoire / Quatuor à Cordes
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate #2 (Sur G.
Leopardi) (MANTOVANI
BRUNO) En Français Soprano et Clarinette [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Après Rainer-Maria Rilke, c'est Giacomo Leopardi que j'ai ...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Après Rainer-Maria Rilke, c'est Giacomo Leopardi que j'ai choisi de célébrer pour cette Cantate #2, dédiée à ses commanditaires (lors du festival Musica 2008) et créateurs : Françoise Kubler et Armand Angster. Ce duo de 22 minutes reprend six des Canti du poète bolognais, auxquels j'ai choisi d'ajouter un 'poème imaginaire' confié à la clarinette seule. C'est un long solo vocal qui introduit l'oeuvre, dans un style très discontinu, associant statisme, ornementation, silences, microtonalité, et arpèges très rapides, soit la majorité du matériau travaillé aux deux parties par la suite. Trouvant sa cohérence par l'emploi de ces quelques formules, le discours se renouvelle dans la succession de configurations instrumentales variées : opposition entre une écriture vocale raréfiée et une clarinette volubile (2ème poème), récitatif (3ème poème), jeu de 'figures sur fond' (5ème poème), ou homorythmie (6ème poème).
Cette Cantate #2 a été pour moi l'occasion de revenir à la voix soliste après mon opéra l'Autre côté, et de repenser la notion de ligne ornementale appliquée à la langue italienne. Car ce sont les textes de Leopardi qui portent en eux une forme de musicalité très singulière, par leur rythme si reconnaissable cherchant une constante asymétrie.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Soprano et Clarinette
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Concerto de chambre
n°3 (MANTOVANI BRUNO) En Français 14 Instruments [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. J'ai toujours privilégié les effectifs instrumentaux conc...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. J'ai toujours privilégié les effectifs instrumentaux concertants aux formations plus 'démocratiques' tant le conflit et l'opposition sont des fondamentaux de mon langage musical. La virtuosité d'un ou de plusieurs solistes face à la masse orchestrale est une configuration sonore dans laquelle je me sens plutôt à l'aise. De ce fait, quand je me consacre à des projets où tous les musiciens sont placés sur un pied d'égalité (quatuor à cordes, oeuvre symphonique non-concertante), j'éprouve le besoin de créer des hiérarchies qui renvoient à mes principes favoris. La série des Concertos de chambre consacre plusieurs instruments et pour ce Troisième opus, le violoncelle qui introduit le discours ou le piano dont une cadence précipite la fin de l'oeuvre apparaissent comme des personnages principaux sur lesquels je mets l'accent à moment donné. C'est en fait une stratégie formelle reposant sur l'orchestration qui est mise en place car le choix de solistes 'tournants' permet de renouveler la texture générale et donc de construire une dramaturgie. Entre les différentes sections d'inspiration concertante, certains épisodes où l'ensemble est traité de façon globale et très dense ont quasiment un rôle de refrain, tout comme une section lente à la fin de la pièce apparaît comme un faux adagio dans une forme symphonique du 19e siècle. Au travers de cette grande rhapsodie, ce sont des principes de périodicité et de répétition qui unissent le discours car de nombreuses 'horloges' musicales renvoyant à une conception très 'mécaniste' sont présentes à travers la vingtaine de minutes que dure cette oeuvre.
Le Concerto de chambre n°3 est dédié aux musiciens du Lemanic Modern Ensemble et a été composé à la mémoire de mon confrère et ami Frédérick Martin.
Bruno Mantovani/ Répertoire / 14 Instruments
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Mantovani Bruno -
Quintette Lemoine, Henry
MANTOVANI Bruno Quintette Discipline / Instrument : 2 violons, 2 altos et v...(+)
MANTOVANI Bruno Quintette Discipline / Instrument : 2 violons, 2 altos et violoncelle Durée : 18' Genre : contemporain Média : Partition + matériel Nombre de pages : 57+14+12+12+13+12 Format : 32 x 24 cm Editeur : Lemoine Réf. : 29082 Date de parution : 18/09/2013 ISBN / ISMN : 9790230990820 Depuis la deuxième moitié du 18ème siècle, le quatuor à cordes s'est imposé comme la formation de musique de chambre la plus prisée des compositeurs. Par son homogénéité sonore (toute relative, dans la mesure où un vrai effectif égal serait composé d'un violon, d'un alto, d'un violoncelle piccolo, et d'un violoncelle traditionnel), mais aussi par la doublure du violon qui éclaircit la polyphonie à quatre voix, le quatuor est devenu un standard, une référence. Ecrire pour une formation de cordes qui n'est pas un quatuor pose donc la question de la nature même de cette formation, et du choix de l'ajout. L'exemple Schubertien, avec son Quintette à deux violoncelles, interpelle dans la mesure où l'instrument supplémentaire agit soit pour épaissir la texture en lui donnant une gravité singulière, soit comme un élément d'orchestration inouï (je pense évidemment aux pizzicati du mouvement lent de cette oeuvre). Pour les quintettes à deux altos, Mozart, Mendelssohn, et Brahms nous ont légué des chefs d'oeuvres qui nous apprennent beaucoup sur la sonorité générale de cet effectif. Le fait de doubler l'alto isole encore plus le violoncelle qui, par son registre, devient une forme de pilier harmonique sur lequel se déploie soit un dialogue à quatre, soit un jeu de questions - réponses opposant deux des instruments aux deux autres. C'est pour cela que j'ai éprouvé le désir d'écrire un quintette à cordes réunissant un alto et un quatuor traditionnel : pour jouer sur les différentes combinaisons instrumentales ou textures qui peuvent être soit cohérentes, soit conflictuelles, tout en créant l'illusion d'un quatuor étendu. La pièce débute par une longue mélopée à l'unisson qui progressivement est ornementée. Par la suite, la texture s'épaissit, les cinq entités ayant chacune son individualité mais restant dans une logique de cohérence par rapport à la globalité. C'est alors que des oppositions internes apparaissent (notamment un dialogue entre deux groupes formés par un violon et un alto). Ainsi passe-t-on de la cohésion au contrepoint. Les idées musicales semblent déterminées par l'évolution de la texture, elle-même étant souvent très continue. En effet, à plusieurs reprises, le quintette évolue selon un processus d'interpolation (passage progressif et linéaire d'un accord de cinq sons à un autre accord de cinq sons par des glissements). Ce quintette est donc une oeuvre relativement linéaire et monolithique, mais il laisse aussi la place aux cadences solistes virtuoses (destinées aux altos). Commande de l'auditorium du Louvre, de la Villa Médicis à Rome, du Wigmore hall de Londres et de la Philharmonie du Luxembourg, ce Quintette à cordes est dédié à Antoine Tamestit et au quatuor Ebène. Bruno Mantovani
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Quatuor à cordes
n°3 (MANTOVANI BRUNO) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Partition + matériel. Par MANTOVANI BRUNO. Tout comme le précédent ouvrage co...(+)
Partition + matériel. Par MANTOVANI BRUNO. Tout comme le précédent ouvrage consacré à cette formation, le Quatuor à cordes n°3 est une pièce peu polyphonique où le matériau est similaire pour tous les instruments. En revanche, il s'agit comme dans mes récents travaux (je pense à Tourbillons pour deux pianos) d'une tentative d'épuration du langage. Les idées musicales ici s'entrechoquent mais sont développées dans une logique plus extrême qu'auparavant. L'obsession est ici le maître mot, que ce soit dans la recherche de la densité (début de la pièce) comme sur le plan rythmique (dans une section centrale où des périodicités se superposent) ou sur celui du flux (abondance de trilles communs aux quatre instruments). Au milieu de ce discours 'jusqu'au-boutiste', deux cadences, une de violon et l'autre de violoncelle, aèrent un discours qui tend en permanence vers une forme d'oppression.
Bruno Mantovani/ Répertoire / Quatuor à Cordes
60.91 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quasi lento (MANTOVANI
BRUNO) En Français Clarinette, Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le concerto a toujours été le genre où je me suis senti ...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le concerto a toujours été le genre où je me suis senti le plus à l'aise. La rhétorique de la virtuosité étant une valeur forte dans mes conduites dramatiques, la relation de conflit entre un soliste volubile et un ensemble est un élément narratif important dans mon langage. Même dans des effectifs 'démocratiques' comme le quatuor à cordes ou la symphonie, j'aime jouer sur l'opposition et le contraste. Dans cette nouvelle oeuvre, la clarinette, mon instrument fétiche, occupe une place ambiguë. En effet, elle est à la fois membre de l'orchestre et soliste récurrent.
Le modèle est ici clairement avoué : il s'agit du Prélude à l'après-midi d'un faune de Claude Debussy. Comme dans cette pièce de référence, l'instrument principal guide le discours et contamine la texture générale d'un orchestre de vastes dimensions, oscillant sans cesse entre la musique de chambre et le gigantisme sonore. La pièce n'aurait jamais vu le jour sans la sonorité inspiratrice de David Minetti, avec qui j'éprouve un plaisir permanent à travailler depuis quelques années.
Bruno Mantovani/ Répertoire / Clarinette et Orchestre
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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