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Piano seul (19651)
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Violon et Piano (4827)
Guitare notes et tablatures (4516)
Divers (4450)
Flûte traversière et Piano (4135)
Quatuor à cordes: 2 violons, … (3834)
Ensemble à vent (3704)
Chorale SATB (3631)
Soli, choeur mixte et accompag… (3130)
Ensemble de cuivres (2738)
Orgue (2732)
Violon (2682)
Orchestre de chambre (2662)
Orchestre (2610)
Flûte traversière (2304)
Quintette de Cuivres: 2 trompe… (2254)
Clarinette (1714)
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Clarinette et Piano (1645)
Chorale (1630)
1 Piano, 4 mains (1432)
Batterie (1426)
Trompette (1416)
Violoncelle, Piano (1272)
Violoncelle (1194)
Ensemble A Vent (1180)
Trompette, Piano (1152)
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Saxophone (1068)
Basse electrique (1068)
Saxophone Alto (975)
Tous Les Instruments (974)
Chant (953)
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Piano Facile (939)
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Paroles et Accords (879)
Accordéon (850)
Contre Basse (746)
Clavier (745)
Piano Trio: piano, violon, vio… (687)
Trombone (687)
Chorale 3 parties (669)
Conducteur (648)
Hautbois, Piano (duo) (647)
Quintette à Vent: flûte, Hau… (634)
Flûte et Guitare (627)
Ukulele (611)
Flûte à Bec (605)
Alto seul (594)
Cor et Piano (573)
Alto, Piano (571)
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2 Guitares (duo) (547)
Ligne De Mélodie, (Paroles) e… (522)
Cor (522)
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Biographie (486)
2 Pianos, 4 mains (473)
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Voix, Guitare (458)
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Exemplaire Complet (422)
Théorie de la musique (421)
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Piano et Orchestre (415)
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Violon, Cordes Et Basse Contin… (398)
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Quintette (395)
Harmonica (379)
Hautbois (374)
Quintette à vent (372)
2 Flûtes traversières (duo) (372)
Flûte à bec Soprano (370)
Piano, Voix, Guitare tablature… (370)
Quatuor de Saxophones: 4 saxop… (370)
Ensemble d'École (369)
2 Violons (duo) (350)
Orchestre, Violon (349)
Eveil Musical (346)
Saxophone et Piano (344)
Voix Soprano, Piano (343)
Voix haute, Piano (331)
Mandoline (327)
Ensemble Jazz (319)
Voix d'Enfants (301)
Piano Quintette: piano, 2 viol… (292)
Banjo (290)
CD (289)
Percussion (284)
Basson (283)
Ensemble d'Accordéons (282)
Instruments en Sib (281)
Violon, Basse continue (272)
Chorale TTBB (269)
Ensemble Instrumental et Petit… (265)
Parties Orchestrales (263)
Instruments Sib, Mib, Do et Ba… (260)
Trio à Cordes: violon, alto, … (257)
Voix moyenne, Piano (253)
Tuba (249)
Ensemble de guitares (243)
Clavecin (241)
Contrebasse, Piano (duo) (240)
Tuba et Piano (232)
Quatuor de Clarinettes: 4 clar… (226)
Chorale 2 parties (222)
Percussion, Piano (duo) (217)
Violoncelle, Orchestre (216)
Flûte traversière, Basse con… (214)
Quintette à Cordes (212)
Trio (209)
Voix basse, Piano (209)
Ensemble de Percussions (209)
Matériel D'Orchestre (207)
Flûte à bec Alto, Basse cont… (204)
Contes et comptines (202)
Guitare et Musique de Chambre (200)
DVD concert (199)
Piano Quatuor: piano, violon, … (198)
Voix Tenor, Piano (194)
Dictées Musicales (193)
Livret (192)
2 Clarinettes (duo) (192)
Ensemble de Flûtes (188)
2 Violoncelles (duo) (187)
Flûte à bec Soprano, Piano (186)
Quintette à cordes : 2 violon… (181)
3 Guitares (trio) (175)
Ensemble Mixte (174)
Quintette à cordes: 2 violons… (172)
Violon, Violoncelle (duo) (172)
Quintette de Clarinette: Clari… (168)
Voix Et Instruments Divers (166)
Quintette àVent (166)
Instruments en Mib (162)
Ensemble (162)
Voix Baryton, Piano (159)
Voix d'Enfants, Piano (159)
Voix Soprano, Orchestre (158)
Flûte à bec Alto (158)
Euphonium Ou Saxhorn Et Piano (157)
2 Saxophones (duo) (155)
Quintette de Cuivres (152)
Chorale SSATB (150)
Quatuor de Cuivres (148)
Voix et Orchestre (147)
2 Flûte à bec (duo) (147)
Quatuor (146)
Instrumentation Flexible (143)
Accessoire (142)
Tuba ou Euphonium ou Saxhorn (139)
Trio avec Piano (138)
Violon, Guitare (duo) (138)
Harpe, Flûte (duo) (135)
Flûte traversière, Orchestre… (134)
Voix Mezzo-Soprano, Piano (133)
Quatuor de Flûtes : 4 flûtes… (133)
Conducteur de poche, d'étude (132)
2 Violons et Basse continue (132)
Quintet à cordes (131)
Concert Band/Harmonie (131)
Clarinette, Orchestre (131)
Saxophone Tenor et Piano (131)
Quatuor de cuivres: 4 trombone… (130)
Partitions De Groupes (128)
Accompagnement Piano (128)
Chant et Guitare (123)
Instruments Sib, Mib et Do (122)
Quintette de Saxophone: 5 saxo… (122)
Violoncelle , Guitare (duo) (121)
Piano, Guitare (duo) (121)
Quatuor de Flûtes à bec (120)
Caisse Claire (118)
Big band (118)
Travaux Pour Choeurs (115)
Orgue, Trompette (duo) (115)
Ensemble de Clarinettes (115)
Trio de Flûtes: 3 flûtes (113)
Ensemble à Cordes (112)
Quintette avec Piano (109)
Flûte Traversière, Violon et… (105)
Educatif (104)
Ensemble Instrumental (104)
Trio à Cordes: 2 violons, vio… (103)
Mélodie, Chant Et Piano (101)
Violon, Alto (duo) (100)
Partition de Poche (99)
Violoncelle, Basse continue (97)
Quintette à vent et Percussio… (96)
Orchestre d'harmonie, Chorale-… (96)
2 Violons, Violoncelle, Cordes… (95)
Chorale SSAATTBB (94)
Guitare, Quatuor à cordes (93)
Dulcimer (92)
Trio à Cordes (90)
Orchestre à Plectres (89)
Alto et orchestre (89)
Trompette, Cordes et Basse Con… (87)
Voix Soprano (87)
Flûte à Bec Alto et Basse Co… (86)
2 Trompettes (duo) (85)
Flûte à Bec, Piano (85)
Flûte irlandaise (85)
3 Flûtes à bec (trio) (85)
Euphonium, Piano (duo) (85)
Etudes (84)
Papeterie (83)
Aucune valeur (82)
Quintette à cordes: 2 violons… (81)
Ensemble de saxophones (79)
Voix Mezzo-Soprano (79)
Ensemble De Flûte à bec (78)
Euphonium (78)
4 Euphoniums (77)
Cordes Et Basse Continue (75)
Chorale SSAA (73)
Violon 1 (6 parts) Violon 2 (6… (72)
Trombone et orchestre (71)
Cornet et Piano (71)
Musique Légère (71)
Marimba (68)
Chorale Unison (68)
2 Flûtes traversières, Piano… (68)
Guitare Electrique (67)
Hautbois, Clarinette, Basson (… (66)
Orchestre Symphonique (66)
Flûte, Violoncelle, Piano (tr… (65)
Orchestres à Vent (65)
2 Trombones (duo) (65)
Mandoline, Cordes et Basse Con… (64)
Euphonium en Clé de Fa Do ou … (63)
Fanfare Band (63)
Edition Critique des oeuvres d… (63)
Batterie et Piano (63)
Trompette, Orchestre (62)
Percussions (62)
2 Trompettes, Clavier (piano o… (62)
Flûte Et Instruments Divers (62)
Piano Quintette: piano, violon… (61)
Partition D'Orchestre (61)
Trompette Sib 1 Cor en Fa 1 Tr… (60)
Soprano (60)
Ligne Mélodique/Instruments D… (59)
2 Violons, Violoncelle et Bass… (59)
Cor, Orchestre (59)
4 Parties Mixtes (58)
2 Violons, Piano (58)
3 Clarinettes (trio) (58)
Livre Musical (58)
Livres (58)
Clarinette, 2 Violons, Alto et… (57)
Scores (57)
Guitare, Orchestre (56)
Timbales (56)
Choeur SATB, (4 Instruments, C… (55)
Saxhorn Alto en Mib et Piano (55)
Choeur d'Enfants (55)
Clarinette et Orchestre (55)
Vibraphone (55)
Batterie et Percussions (54)
Choeur d'Enfants, Solistes, In… (54)
3 Trombones Ténor et 1 Trombo… (52)
Chant et Piano (Baryton ou Mez… (52)
Mandoline, Piano (duo) (52)
2 Trompettes, Cordes et Basse … (51)
Bass Clef Instruments (51)
Clarinette et Orchestre à Ven… (51)
Voix Baryton (51)
Flûte à bec Soprano, Basse c… (51)
Voix et Orchestre à vent (51)
Quatuor de Flûtes : Flûte, V… (50)
2 Violons, Alto Et Basse Conti… (50)
Orchestre Scolaire (49)
2 Violons, Alto, Violoncelle e… (48)
2 Hautbois, 3 Trompettes, Timb… (48)
Hautbois, Violin, Alto et Viol… (48)
Flûte Traversière, Cordes et… (48)
Quatuor à Cordes et Guitare (48)
Quatuor à vent (48)
Flûte, Hautbois, Clarinette, … (48)
Clarinette Basse (48)
Soli et Orchestre (48)
Saxophone Ténor et Piano (48)
Voix Tenor (48)
2 Altos (duo) (48)
Solistes STBB, Choeur SATTBB, … (47)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (47)
Chanson (47)
Voix Mixtes (46)
Solistes SATB, Choeur SATB, Fl… (46)
Choeur De Femmes Ou D'Enfants … (45)
Saxhorn Basse en Sib, Euphoniu… (45)
Flûte à bec Alto, Piano (45)
Cordes (45)
Petit Ensemble Contemporain (45)
Voix Et Orff-Instruments (45)
Flûte Traversière, Instrumen… (44)
Hautbois 1 Clarinette en Sib 1… (44)
Flûte, Clarinette (duo) (44)
Flûte Traversière, 2 Violons… (44)
2 Trompettes Sib 1 Cor en Fa 1… (44)
4 Parties Solo Et Orchestre (43)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (43)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (43)
Solistes SATB, Choeur SATB, 4 … (43)
Batterie-Fanfare (43)
Hautbois et Orchestre (43)
Voix, Orgue (43)
Piccolo, Piano (43)
Xylophone ou Marimba ou Vibrap… (43)
Choeur (SATB) et Brass Band (42)
Voix haute (42)
Choeur SATB et Basse Continue (42)
1 Piano, 6 mains (42)
Flûte à bec, Basse continue (42)
Accordéon et Orchestre (42)
Ensemble de Violoncelles (42)
Guitare Flatpick et Plectre (42)
Voix basse (42)
Solistes SAT, Choeur SATB, 2 F… (41)
Flûte Traversière(S) Et Autr… (41)
A Cappella (41)
4 Instruments à Cordes (4 Boi… (40)
5 Voix (SSATB) et Basse Contin… (40)
Voix duo, Piano (40)
Piano, Guitare (grilles d'acco… (40)
Violon, Instruments à Cordes … (40)
Trombone ou Euphonium (40)
Alto (Viole) (40)
Clarinette, Violoncelle, Piano… (40)
Hautbois, Cordes et Basse Cont… (39)
Accordéon, Corde(s) (39)
2 Euphoniums et Piano ou Orgue… (39)
Violon, Orgue (39)
Livre (39)
Djembe (39)
Viole de Gambe (39)
Musique originale (38)
Guitare Tablatures Flatpick et… (38)
Ensemble de Cors (38)
Trompette et Orchestre à Vent… (37)
Choeur SATTB et Basse Continue… (37)
Flûte, Violon, Clavier (basse… (37)
Clarinette et Quatuor à Corde… (37)
Dobro (37)
Orchestre à Cordes et Basse C… (37)
Clairon (37)
Saxophone Soprano et Piano (37)
Quintette Mixte (37)
Saxophone Et Piano Et/Ou Autre… (37)
Flûte Traversière, Hautbois,… (36)
Violon Solo, Violoncelle Solo,… (36)
Flûte à Bec Soprano, Cordes … (36)
Tuba en Do et Piano (36)
Mandoline, Mandole et Guitare (36)
Trompette ou Cornet, Trombone … (36)
Orgue, 2 Hautbois, Basson Et C… (36)
Ensemble Divers (36)
Quatuor de cuivres: 4 trompett… (36)
3 Trombones (trio) (36)
Défilé et parade (36)
Luth (36)
2 Violons, Cordes Et Basse Con… (36)
Guitare ou Luth (36)
Trio A Cordes (36)
Flûte à Bec Alto, Cordes et … (35)
Cajon (35)
Clavier ou Orgue Electronique (35)
Basson, Orchestre (35)
3 Saxophones (trio) (35)
Saxhorn ou Euphonium (35)
Saxophone Baryton (35)
4 Violons, Cordes et Basse Con… (34)
Orchestre D'Instruments A Plec… (34)
4 Violoncelles (34)
Instruments A Vent (34)
DVD Opéra et Ballets (34)
Ensemble de Vents (34)
4 Violons, 2 Altos, Violoncell… (33)
Solistes SATB, Choeur SATB, Ha… (33)
Clarinette, Guitare (duo) (33)
2 Hautbois, 2 Violons, Alto, V… (33)
Tuba Solo (33)
8 Voix (SATB et SATB) et Basse… (33)
Concert Band ou Harmonie et Ba… (33)
Saxhorn basse ou Euphonium ou … (33)
2 Flûtes à bec, Basse contin… (33)
Orff-Instruments (33)
2 Flûtes Traversières, 2 Cor… (32)
Choeur en 8 Parties (SATB-SATB… (32)
Trombone basse et Piano (32)
Voix Moyenne (32)
Choeur SATB, 2 Flûtes Travers… (32)
Batterie Fanfare En Sib (32)
Solo S, Choeur SATB, 2 Flûtes… (32)
Instruments Divers (32)
Oeuvres Théâtrales/Oratorios… (32)
Saxophone Soprano, Saxophone A… (32)
Flûte Traversière, Hautbois,… (32)
3 Clarinettes en Sib et Clarin… (32)
Trompette ou Cornet, Euphonium… (32)
Guitare (Fingerpick) (32)
Instruments à Vent (32)
Trombone et Orchestre à Vent (32)
Cor anglais, Piano (31)
Choeur SSATTB, (6 Instruments,… (31)
Violoncelle, Orgue (31)
Xylophone (31)
Clarinette, Violon et Piano (31)
Clarinette Et Instruments Dive… (31)
Violon, Clarinette, Piano (tri… (31)
Violoncelle, Contrebasse (duo)… (31)
Choeur SS (B) ou SA (B), 2 Vio… (31)
Basse electrique, Batterie (31)
Quatuor Variable (31)
Cor en Fa (31)
Choeur De Femmes (31)
Flûte Traversière ou Flûte … (30)
Mandoline, Guitare (duo) (30)
Quatuor à cordes : 4 altos (30)
Flûte et Quatuor à Cordes (30)
Saxhorn et Piano (30)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (30)
Partition D'Orchestre In 16 Po… (30)
2 Bassons (duo) (30)
Solistes SST, Choeur SSAATB, 2… (29)
Quatuor de Cuivres: 2 trompett… (29)
2 Clarinettes, Piano (29)
Choeur SATB/SATB, (Basse Conti… (29)
Quatuor de Clarinettes: Clarin… (28)
Solo Flûte à Bec F1, 2 Violo… (28)
Flûte Traversière, Clarinett… (28)
2 Clarinettes, 2 Violons, Orgu… (28)
Flûte à Bec F1, Violon et Ba… (28)
Flûte Traversière Violon et … (28)
Flûte à Bec, Guitare et Musi… (28)
3 Tubas (28)
Flûte à Bec Alto et Basse Co… (28)
Clavecin Et Instruments A Cord… (28)
2 Violons, 2 Altos ou 3 Violon… (28)
Flûte Traversière, Violon, 2… (28)
Instruments Acoustiques (28)
Flûte 1 Hautbois 1 Clarinette… (28)
Orgue Et Orchestre (28)
Cornet A Pistons (28)
C Trumpetor et Trompette Sib/C… (28)
Batterie Fanfare En Mib (28)
Guitare Pedal Steel (28)
Piano grosses notes (28)
Trio à cordes: 3 violins (28)
Fac-similé (28)
Conga (28)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (27)
Percussions et Piano (27)
SATB, (4 InstrumentS Basse et … (27)
Piccolo (27)
Choeur SATB, 2 Trompettes, 2 T… (27)
Alto, Violoncelle (duo) (27)
Ukulélé Soprano (27)
Clarinettes Et Autres Instrume… (27)
Choeur A Cappella (27)
6 Instruments (26)
2 Flûtes Traversières, Corde… (26)
Petit Choeur SATB, Contrebasse… (26)
Solistes SATB, Choeur SATB, Tr… (26)
Mélodies (26)
Ensemble De Trombones (26)
Trompette ou Cornet ou Bugle e… (26)
Duos (26)
Voix (Ou Récitant) Et Instrum… (26)
Cor d'Harmonie et Piano (26)
Choeur Mixte Et Instruments Di… (26)
Voix et Instruments (26)
2 Flûtes Traversières et Bas… (26)
Documentaire (26)
Trompette en Do ou et Trompett… (26)
Trio (2 Soli Avec Réduction D… (26)
Chorale, Orchestre (26)
Choeur Mixte et Orchestre (26)
Saxophone Alto et Orchestre à … (26)
Solistes SATB, Choeur SSATTB, … (25)
Solistes SATB, Choeur SATB, Fl… (25)
Choeur Mixte (SATTB/SATTB), So… (25)
Choeur SATB/SATB, (8 Instrumen… (25)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (25)
Choeur SSATTB et Basse Continu… (25)
Ensemble divers instruments (25)
Alto, Cordes Et Basse Continue… (25)
Contrebasse, Orchestre (25)
2 Cors (duo) (25)
SSA (25)
Trio à Cordes: 3 violoncelles… (25)
Choeur SATB, 2 Violons, Alto e… (25)
Flûte, Clarinette, Piano (tri… (25)
8 Instruments (25)
Trompette et Concert Band ou H… (25)
Clarinette, Violoncelle et Pia… (25)
Octuor A Vent (25)
Voix, Flûte à Bec et Basse C… (25)
2 Violons, Alto, Violoncelle e… (25)
Clarinette, Violon, Violoncell… (25)
5 Flûtes à bec (25)
Tambour (25)
Chorale d'Enfants et Piano (25)
Flûte à Bec et Piano (25)
Flûte à Bec, 2 Violons, Alto… (24)
Solistes ATB, Choeur SATB, FlÃ… (24)
Hautbois 3 Clarinettes Sib 1 C… (24)
Trompette 2 Violons 1 Alto 1 V… (24)
2 Hautbois, 2 Cors, 2 Clarinet… (24)
Quatuor de Cordes (24)
Flûte Traversière 3 Clarinet… (24)
Tuba et Orchestre (24)
Quartette Pour Flûtes à Bec … (24)
2 Violons, Alto, Violoncelle e… (24)
Hautbois 2 Violons 1 Alto 1 Vi… (24)
Trompette 3 Clarinettes Sib 1 … (24)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (24)
Flûte à Bec F2, 2 Violons et… (24)
Hautbois, Instruments à Corde… (24)
Trompette, Instruments à Cord… (24)
Clarinette 2 Violons 1 Alto 1 … (24)
Basson, 2 Violons, 2 Altos et … (24)
Flûte Traversière 2 Violons … (24)
Quatuor à Cordes et Basse Con… (24)
Flûte Traversière, Hautbois,… (24)
Trompette Solo (24)
Tuba et Euphonium (24)
Trio De Cuivres (24)
Trio de Vents (24)
Saxhorn Basse, Euphonium, Tuba… (24)
Accordéon - Piano, Voix, Guit… (24)
Guitare Tablatures Electrique (24)
2 Trompettes Sib, 1 Cor, 1 Tro… (24)
Trombone Solo (24)
Flûte à Bec Alto, 2 Violons … (24)
2 Hautbois, 2 Clarinettes, 2 C… (24)
Percussions Diverses (24)
Clarinette, Alto et Piano (24)
Diverses Formations (24)
Trio de Pianos, Salon Ensemble… (24)
Quatuor à cordes: 4 violons (24)
4 Tubas (24)
Saxophone en Mib et Piano (24)
Choeurs (24)
Solistes SST, Choeur SATB/SATB… (23)
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Concert Band ou Harmonie et Cl… (23)
Orgue et Orchestre à Vent (23)
Hautbois et Basse Continue (23)
Sextuor (23)
Clarinette et Cordes (23)
Clarinette Basse, Piano (23)
Voix, Quatuor à cordes (23)
Instruments Cuivre (23)
Flûte Traversière, Violon, A… (23)
Carte Postale (23)
Hautbois Et Instruments Divers… (23)
Flûte Traversière ou Flûte … (22)
Piano Trio: Violon, Alto, Pian… (22)
Orchestre: Solistes SATB, Choe… (22)
Quintette Variable (22)
Drums-Marching band (22)
Quatuor avec Piano (22)
Choeur SATB/SATB, ou Basse Con… (22)
Lecture Chantée/Formation de … (22)
Trompette, Trombone (duo) (22)
2 Violoncelles, Piano (22)
2 Hautbois, 2 Clarinettes, 2 C… (22)
Flûte à bec, Guitare (duo) (22)
Cornemuse (22)
Choeur SAM (22)
Saxhorn Basse, Tuba et Piano (21)
Musique de chambre (21)
Ensemble de Trompettes (21)
Solistes SS et Basse Continue (21)
Violon, Ensembles de Cordes et… (21)
7 Instruments à Vent (21)
Trompette, Cor et Piano (21)
Saxhorn en Sib Basse Continue (21)
Euphonium Ensemble (21)
Trompettes et Autres Instrumen… (21)
5 Part Ensemble (21)
Saxophone Alto Solo (21)
Violon, Alto et Orchestre (21)
Flûte Traversière et Trio à … (21)
Violon, Cor et Piano (21)
Choeur SATB, (Basse Continue) (21)
Saxophone Soprano (21)
Paroles Seulement (21)
Choeur SSATB et Basse Continue… (21)
Ensemble d'Altos (21)
3 Trompettes (trio) (21)
Film musical (21)
Instruments A Vent, Cordes Et … (21)
Violon 1 (20)
Solistes STB (SB/TB/SATB), Cho… (20)
Choeur d'Enfants à 1 à 3 Par… (20)
Cor Des Alpes Et Orchestre A v… (20)
Violon, Viole de Gambe (Alto) … (20)
2 Violons, Alto et Basse Conti… (20)
Trompette ou Cornet, Cor en Mi… (20)
Flûte Traversière, Clarinett… (20)
4 Violons, Violoncelle et Cord… (20)
2 Violons ou 2 Hautbois, Alto,… (20)
Conducteur et Poche (20)
2 Altos, Piano (20)
Trompette, Instruments à Cord… (20)
Marching Band et Orchestre à … (20)
Violoncelle, Cordes et Basse C… (20)
Trompette et Quatuor à Cordes… (20)
Choeur d'Enfants SSA, Récitan… (20)
Hautbois, Basse continue (20)
Piano et Quatuor à Cordes (20)
Vents (20)
Mandoline et Orchestre à Cord… (20)
2, 3 ou 4 Violons (20)
Double Quintette de Bois et Co… (20)
Choeur et Orchestre (20)
Flûte Traversière, Hautbois,… (20)
Guitare Tablatures Classique e… (20)
2 Violons, Alto, Violoncelle (20)
Choeur SATB, 2 Violons et Bass… (20)
Hautbois, Basson (duo) (20)
Drum Fanfare (20)
2 Flûtes Traversières ou Vio… (20)
Violoncelle Et Ensemble Instru… (20)
Petit Choeur SATB, 2 Violons, … (19)
Soprano, Basse, Choeur Mixte e… (19)
Orgue Et Instruments Divers (19)
Violoncelle Solo, 2 Flûtes Tr… (19)
Solistes SB, Choeur SATB, 2 Ha… (19)
Solistes SATBB, Choeur SATB, 2… (19)
Choeur SATB, 2 Violons, Alto, … (19)
2 Cors, Piano (19)
Flûte traversière, Orgue (du… (19)
Solistes SB, Choeur SATB, 2 Ha… (19)
Flûte A Bec Et Instruments Di… (19)
Trio à Cordes: 2 violons, alt… (19)
2 Violons, Alto, Violoncelle E… (19)
Guitare Tab, Voix, Basse, Batt… (19)
Choeur d'Enfants et Piano (19)
Solo et Accompagnement de Cord… (19)
Quatuor de cuivres: 2 trompett… (19)
Voix Et Orchestre A Vent (19)
CD only (19)
Ensemble à Vents (19)
Ensemble de Bois (19)
Hautbois Solo (19)
Choeur SATB, 2 Violons, 2 Alto… (18)
Choeur Mixte (SATB) (Choeur De… (18)
Violon, Alto et Basse Continue… (18)
Violoncelle (Partie Séparée)… (18)
Euphonium ou Saxhorn Solo (18)
Choeur SATB, 2 Trompettes, 2 T… (18)
Ensemble de Tubas ou Euphonium… (18)
3 Flûtes A Bec (SAT) Et Piano… (18)
Solo S, 2 Violons et Basse Con… (18)
Choeur d'Enfants à 2 Parties … (18)
Guitare Tablatures Classique (18)
Flûte Traversière, Violon, A… (18)
Cornet et Brass Band (18)
Hautbois, Basson et Piano (18)
5 Harpes (18)
4 Voix Mixtes (18)
2 Violes de Gambe, Basse conti… (18)
Piano, Chant et Guitare Tablat… (18)
Cor en Fa Solo (18)
4 Clarinettes en Sib et Clarin… (18)
Pianos Et Instruments Divers (… (18)
Alto (Partie séparée) (18)
Choeur SATB/SATB et Basse Cont… (18)
3 Trombones et Trombone Basse (18)
Vibraphone, Piano (18)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (17)
Solistes SATB, Choeur SATB, (a… (17)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (17)
Solistes SATB, Choeur SATB, 3 … (17)
Choeur D'Enfants, Flûte Trave… (17)
Guitare Flatpick et Fingerpick… (17)
Instruments miniatures (17)
Solistes ST, Choeur SSAATB, 2 … (17)
Solistes SATB, Choeur SATB/SAT… (17)
Choeur SATB/SATB/T, 7 Instrume… (17)
Solistes ATB, Choeur SATB, 3 T… (17)
Solistes SATB, Choeur SATB, (4… (17)
Concert Band ou Harmonie et Tr… (17)
Caisse Claire, Piano (17)
Voix et Piano Réduction (17)
Trio de Cordes (17)
Xylophone, Piano (17)
2 Hautbois, Cordes Et Basse Co… (17)
2 Hautbois (duo) (17)
Trombone Ou Tuba (17)
Clarinette, Alto et Piano (tri… (17)
Orgue, Piano (duo) (17)
Flûte et Trio à cordes (17)
Baryton et Orchestre (17)
3 Bassons (17)
Septuor (17)
Voix Mixtes SAB et Piano (17)
Choeur SATB/SATB, 3 Trompettes… (16)
2 Violons, Violoncelle et Orgu… (16)
Choeur SATB, 2 Violons, Alto, … (16)
Saxophone et Orchestre (16)
Choeur SA Et Piano (16)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (16)
Violon, Hautbois ou Violon) et… (16)
Trio à vent (16)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (16)
Alto, Choeur Mixte Et Orchestr… (16)
Quatuor à Vents (16)
3 Instruments à vent (16)
Flûte Traversière Hautbois, … (16)
Solistes SAB, Choeur SATB, Cto… (16)
Flûte Traversière, Violon, B… (16)
Solistes ATB, Choeur SATB, 2 H… (16)
Choeur d'Enfants (SSA) et Pian… (16)
Hautbois, Basson et Piano ou O… (16)
Flûte à Bec F1, Hautbois et … (16)
Orgue et Musique de Chambre (16)
Trio à Cordes ou Autres Instr… (16)
Piano ou Clavecin et Instrumen… (16)
Guitare Et Instruments Divers (16)
Cor, 2 Violons et Basse Contin… (16)
Quatuor de Cuivres et Orchestr… (16)
Guitare (Flatpick) Et Plectre (16)
Voix d'Enfants, Instruments (16)
Choeur d'Enfants et Ensemble (16)
Flûte, Violon, Piano (16)
Flûte Traversière Violoncell… (16)
Flûte Traversière ou Flûte … (16)
Hautbois et Quatuor à Cordes (16)
Alto Et Basse Continue (16)
Vents Et Percussions (16)
Flûte Traversière Clarinette… (16)
Chant, Accords Et Piano (16)
Clarinette, Saxophone, Trompet… (16)
Contrebasse (Partie séparée)… (16)
Violon 2 (16)
5 A 9 Instruments A Vent (16)
Flûte Traversière et Cordes (16)
Flûte Traversière Clarinette… (16)
Chant Et Orgue (16)
2 Petits Choeurs Mixtes A 4 Vo… (16)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (16)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (16)
Flûte Traversière, Clarinett… (16)
Flûte à bec, Violon, Basse c… (16)
Euphonium et orchestre (16)
Voix et Ensemble Mixte (16)
Ensemble De Cuivres Et Percuss… (16)
Comptines (16)
Clavier Electronique et Ligne … (16)
Choeur Mixte a Cappella (16)
Ensemble de Violons (16)
Harpe Et Instruments Divers (16)
Viole de Gambe, Basse continue… (16)
Guitare Country (15)
Solo SATB, Choeur SATB, Hautbo… (15)
Petit Choeur SATB/SATB et Bass… (15)
Solistes SA, Choeur SATB, 3 Tr… (15)
Ensemble à vent et Piano (15)
Solistes TB, Choeur SATB, 2 Ha… (15)
Clarinette Solo (15)
Petit Orchestre (15)
Saxhorn en Sib (15)
Choeur et Instruments Divers (15)
Solistes STB, Choeur SATB, 3 C… (15)
Choeur Mixte (SATB) Avec Choeu… (15)
Choeur SSATB, 2 Violons et Bas… (15)
Violon Solo, 2 Violons, Alto, … (15)
Solistes TB, Choeur SATB, 2 Co… (15)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (15)
Choeur SAATB, 2 Hautbois, Haut… (15)
Tout Instrument (15)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (15)
Choeur SATB et Basse Continue,… (15)
Tuba et Orgue (15)
Voix (Ou Récitant) Et Piano (15)
2 Trompettes et 3 Trombones (15)
Solistes SATB, Choeur SATB, Ba… (15)
Voix ou Récitant et Instrumen… (15)
Quatuor De Flûtes A Bec (Quat… (15)
Tenor (15)
5 Instruments A Vent (15)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (15)
2 Percussions (15)
Choeur SATBB, 2 Hautbois, 2 Cl… (15)
3 Euphoniums et Piano ou Clavi… (15)
Chorale d'Enfants et Piano ou … (15)
Ligne Mélodique et Instrument… (15)
Basson, Cordes et Basse Contin… (15)
2 Violons, 2 Altos Et 2 Violon… (15)
Chorale SSATTB (15)
Parties (15)
Violon Solo (15)
Mug (15)
Alto Solo (15)
Guitare et Voix (15)
Quatuor de cuivres: 4 cors (15)
Basson et Orchestre à Vent (15)
Quatuor A Vent (15)
Choeur Mixte, Piano et Orchest… (15)
4 Bassons (15)
Cors Et Autres Instruments (15)
3 Percussions (15)
Choeur D'Enfants (MezMezMez) A… (14)
Solistes ATB, Choeur SATB, (Ct… (14)
Solistes STB, Choeur SATB, 2 C… (14)
Choeur D'Enfants (SMezA) Avec … (14)
Choeur D'Enfants (Ou De Jeunes… (14)
Solistes STB, Choeur SATB, Tro… (14)
Choeur SSATB, (5 Instruments, … (14)
Solistes ATB, Choeur SATB, 2 H… (14)
Flûte à Bec C2, F1, C1 et F … (14)
Solistes ATB, Choeur SATB, (Tr… (14)
Choeur SATB/SATB, 2 Violons, 4… (14)
Petit Choeur SATTB, 5 Instrume… (14)
Solistes SSA (TTB), Choeur SAT… (14)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (14)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (14)
Trombone et Cordes (14)
Solistes STB, Choeur SATB, (Co… (14)
2 Accordéons (14)
Solistes ATB, Choeur SATB, Tro… (14)
Ondes Martenot (14)
Solistes SB, Choeur SSATB, 2 T… (14)
2 Hautbois (14)
Choeur SATB a Cappella (14)
Solistes ATB, Choeur SATB, Tro… (14)
Solo S, Flûte Traversière, 2… (14)
Voix et Instruments Variés (14)
2 Cors, 2 Violons, Alto et Bas… (14)
Guitare acoustique (14)
Choeur Mixte (SATB/SATB) Basse… (14)
Harmonie (14)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (14)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (14)
DVD Spectacles (14)
Flûte Traversière et Orchest… (14)
Voix d'Hommes (14)
Trompette Et Orchestre (14)
Voix (14)
Choeur SATTB, (5 Instruments, … (14)
Concert Band ou Harmonie et Ch… (14)
Hautbois, 2 Violons, Alto et V… (14)
Piano Quatuor: piano, 2 violon… (14)
Flûte Traversière Hautbois, … (14)
Flûte, Violoncelle (14)
3 Cors (trio) (14)
Choeur SATB et Orchestre (14)
2 Cornets, Cor en Mib et Tuba (14)
Bodhran (14)
Violon 3 (Partie Séparée) (14)
Ocarina (14)
Euphonium et Orchestre à vent… (14)
Chorale d'Enfants et Ensemble … (14)
3 Violons Et Basse Continue (14)
Solistes STB, Choeur SATB, Cor… (13)
Solistes SATTBB, Choeur SATB/S… (13)
2 Flûtes à Bec Alto et Basse… (13)
Flûte A Bec Alto, Cordes Et B… (13)
Clavecin et Cordes (13)
Solistes SAB, Choeur SATB, 2 F… (13)
Solistes STB, Choeur SATB, Cor… (13)
Clarinette en Sib et Clarinett… (13)
Solistes SATB, Choeur SATB, Tr… (13)
6 Instruments Cuivre (13)
Solistes SSATB, 2 ViolonS Bass… (13)
Solo S, Choeur SATB, 2 Hautboi… (13)
2 Violons, Violoncelle Obligat… (13)
Soliste, Choeur D'Enfants, Cho… (13)
Solistes SATB, Choeur SATB, Tr… (13)
Solistes ATB, Choeur SATB, 2 F… (13)
2 Violons et Orchestre (13)
Solistes AT, Choeur SATB, Trom… (13)
Basse, Choeur Mixte Et Orchest… (13)
Cor des Alpes et Orchestre à … (13)
Solo B, Choeur SATB /2 Hautboi… (13)
1 ou 2 Hautbois (13)
Solistes ST, Choeur SSATB, 3 T… (13)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (13)
Solistes SAB, Choeur SATB, (2 … (13)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (13)
Solistes ATB, Choeur SATB, 2 H… (13)
Clarinette, Violon, Violoncell… (13)
Solistes, Div. Instruments à … (13)
Choeur Mixte (SATB) Avec Parti… (13)
Solistes ATB, Choeur SATB, Tro… (13)
Voix duo (13)
Solistes, Choeur d'Enfants, 3 … (13)
Ensemble A 4 Parties (Clavier,… (13)
Cor et Orgue (13)
Concert Band ou Harmonie et Fl… (13)
Cornet et orchestre (13)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (13)
Solistes SB, Choeur SATB, 2 Tr… (13)
Choeur (Mez/Bar), Narrateurs e… (13)
Violon, Orchestre A Cordes Et … (13)
Choeur d'Enfants (SSA) (13)
Trombone en Sib Basse Continue… (13)
Guitare Tablatures Flatpick et… (13)
5 Instruments à Vent (13)
Clavecin Et Orchestre D'Instru… (13)
Sextuor à Vent (13)
Solistes ATB, Choeur SATB, Hau… (13)
Flûte Traversière, Hautbois … (13)
Trombone et Basse Continue (13)
Choeur D'Enfants (SMezA) Avec … (13)
Violon, Cordes et Orgue (13)
4 Violons, Violoncelle, Cordes… (13)
Harpe et Piano (13)
Hautbois et Cordes (13)
Saxhorn Basse en Sib et Piano (13)
Saxophone Sib et Piano (13)
Harpe, Orchestre (13)
Flûte A Bec Soprano, Cordes E… (13)
Guitare Classique et Fingerpic… (13)
Guitare, Violon, Alto (12)
Solo Flûte Traversière, 2 Vi… (12)
Soprano, Alto Et Piano (12)
Solistes SBar, Choeur SSATB, 2… (12)
Solistes AT, Choeur SATB, Cor … (12)
Flûte à Bec Alto, Violon et … (12)
Solistes SMSATB, Choeur SATB, … (12)
8 Voix en 2 Choeurs (12)
Choeur SSAM, (4 Instruments Co… (12)
Quatuor à Cordes ou Orchestre… (12)
Flûte Traversière Violoncell… (12)
3 Instruments En Mib (12)
Solistes SATB, Choeur SATB, Tr… (12)
Saxhorn en Sib en Clé de Sol … (12)
Alto, Cordes et Orgue ou Clave… (12)
2 Violons, 2 Altos et Basse Co… (12)
2 Flûtes A Bec Alto, 2 Hautbo… (12)
Harpe et Quintette à Cordes (… (12)
Musique de Chambre ou Orchestr… (12)
Violon, Alto et Piano (12)
2 Contrebasses (duo) (12)
Petit Choeur SSAATB, 2 Violons… (12)
Solo T, Choeur SATB, Timbales,… (12)
5 Instruments à Cordes et Bas… (12)
Quinette à vent (12)
Euphonium ou Saxhorn en Clé d… (12)
Solistes ATB, Choeur SATB, (Ct… (12)
Solistes SATB, Choeur SATB, Co… (12)
Choeur D'Enfants Avec Piano (O… (12)
Choeur Mixte (SATB), Instrumen… (12)
Sextuor à Cordes (12)
3 Hautbois, 2 Violons, Alto et… (12)
2 Violons, Basse Continue et O… (12)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (12)
Solistes SATB, Choeur SATB, (C… (12)
Solistes SA, Petit SSATB, 5 In… (12)
Double Quintette de Vents et C… (12)
Quintette à cordes : 2 Violon… (12)
Choeur SATB/SATB, 2 Orgues et … (12)
Violon, Alto, Violoncelle et C… (12)
Hautbois, Violon et Basse Cont… (12)
Choeur Mixte (SATB, Partie(s) … (12)
Flûte Traversière, Cor, Viol… (12)
Guitare, Violon, Alto, Violonc… (12)
3 Instruments En Sib (12)
Quatuor à Cordes et Quintette… (12)
Flûte Traversière Cymbales e… (12)
Trompette, Trombone, Tuba et P… (12)
Flûte Traversière Hautbois, … (12)
Solistes STB, Choeur SATB, (Ct… (12)
Concertina (12)
Basson, Violoncelle (12)
Solistes SAB, Choeur SATB, Cor… (12)
Guitare, Flûte, Clarinette (12)
Flûte Traversière Alto et Gu… (12)
Solistes SAB, Choeur SATB, 2 H… (12)
3 Violons et Basse Continue ou… (12)
Solistes SATB, Choeur SATB, 2 … (12)
4 Parties Mixtes, Instruments … (12)
Parties Instruments Divers (12)
Solistes, Choeur d'Enfants, Fl… (12)
Bugle (12)
Harpe, 2 Violons, Alto et Viol… (12)
3 Violons, Alto et Violoncelle… (12)
Parties Instrumentales (12)
Consort de Violes de gambe (12)
Ensembles à Vent (12)
Hautbois, Instruments à Corde… (12)
2 Violons, 2 Altos, Violoncell… (12)
Clavecin, 2 Violons, Alto et V… (12)
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- Catalog#: 88697 720092
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Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...
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Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
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Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde. On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes. D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie. Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé. Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. 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Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part. L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste. Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
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Par MURAIL TRISTAN. (Prendre les mots 'légendes' et 'urbaines' dans leurs différents sens et en tester toutes les combinaisons) Légendes urbaines est le résultat d'une commande précise de l'Ensemble intercontemporain, à l'occasion d'un concert 'à thème', lui-même partie d'une saison thématique. Ces thèmes, comme l'on sait, sont: la ville, le voyage, et plus précisément, pour ce concert, New York - New York n'étant évidemment pas une destination de voyage pour moi, sinon celle d'un 'commuting' fréquent depuis ma résidence semi-rurale. Les thèmes littéraires ou visuels en musique ont fait couler beaucoup d'encre et plongent plus d'un dans la perplexité. La musique peut-elle exprimer ou raconter ? Est-il possible de ressusciter le poème symphonique ? D'écrire encore des opéras ? Si oui, est-il légitime de le faire, ou n'est-ce pas définitivement obsolète ? Comme je crois à la méthode expérimentale, j'ai décidé de relever le défi et de m'essayer au thème proposé, non sans garder quelque distance ironique vis-à -vis de l'exercice. Occasion aussi de rechercher quelques modèles et de ne pas se priver de références, plus ou moins transparentes, à quelques-uns de mes prédécesseurs sur le nouveau continent. Le modèle formel est celui des Tableaux d'une exposition, avec sa suite de vignettes sonores entrelacées de promenades - les références musicales, on pourra s'amuser à les deviner. Les allusions visuelles, points de départ ou d'arrivée de la rêverie musicale, ne seront pas l'Empire State Building, la Statue de la Liberté et autres cartes postales formatées pour le tourisme, mais plutôt les images et sensations suscitées par la fréquentation d'une ville à la fois très familière et tout à fait étrangère. Promenade 1 Les 'promenades' de Moussorgski s'effectuaient d'un pas à la fois martial et guilleret... Dans Manhattan, les distances sont grandes, qui inciteront à prendre plutôt le 'Subway', célèbre pour son infernal vacarme métallique. Par prudence pour nos tympans, on l'écoutera d'assez loin, accompagné d'appels de cuivres, le plus souvent sous forme de tierces descendantes - les 5 espèces de tierces permises par l'écriture en quarts de tons. Vacarmes métalliques et appels de cuivres ne se limitent d'ailleurs pas à constituer l'essentiel des 'promenades', mais envahissent les recoins de toute la pièce. Staten Island Ferry Autrefois, la 'skyline' (la ligne des gratte-ciels) de Manhattan surgissait pour le voyageur lentement sur l'horizon, objet de tous les rêves et de tous les espoirs, au terme d'une longue traversée maritime. Le bateau franchissait la rade de New-York, saluait au passage la Statue de la Liberté, et allait s'amarrer directement au pied des 'high-rises'. On se rappelle les vieux films et vues d'archives. New York ne s'aborde plus par la mer et cet aspect du rêve américain a donc disparu, mais on peut revivre l'expérience, dans une certaine mesure, en prenant le ferry de Staten Island. Au retour, on peut s'imaginer, accoudé à la rambarde d'un paquebot, découvrant la ville longtemps espérée... la vue est splendide, et le ferry gratuit - chose rare en ce pays. Central Park at twilight Superposition de musiques émanant de lieux différents, et se mouvant à différentes vitesses. Sensation étrange d'échapper un moment à la réalité de la ville dont les bruits ne parviennent qu'étouffés. Instants ambigus du crépuscule, brefs et éternels, bruissements dans les fourrés déjà obscurs (ce ne sont que les écureuils), les silhouettes des gratte-ciels s'illuminent une à une à travers les frondaisons. Chant harmonique de la 'Swainson's thrush' (grive à dos olive). Les derniers promeneurs se hâtent vers les sorties: de nos jours, il n'est plus très recommandé de rester écouter les sons de 'Central Park in the Dark'. Sunday Joggers Toujours à Central Park: le dimanche, s'installer le long de l'une des routes qui traversent le parc, et qui, fermées à la circulation, sont envahies par une foule ahanante, transpirante et clopinante. 'Joggers' de tous âge, sexe, taille, couleur et embonpoint - toutes vitesses, allures et harnachements. Certain(e)s promènent leur progéniture dans des poussettes de course (3 roues surdimensionnées, profilage aérodynamique), d'autres peinent à suivre leur(s) chien(s). Quelques tricheurs passent à vélo ou sur patins à roulettes. Toute une humanité pantelante défile devant vos yeux, et il faudrait être Daumier pour croquer le spectacle - ici c'est le prétexte d'une modeste étude sur les tempi superposés. Whirlwinds Le plan de Manhattan est intéressant: systématiquement rectangulaire, mais avec quelques grandioses irrégularités, en particulier celles provoquées par Broadway qui, vestige d'un vieux chemin indien, coupe diagonalement rues et avenues, provoquant de ce fait quelques extravagances architecturales et topologiques. Une autre conséquence du plan d'urbanisme - ou d'une absence de celui-ci - est que la circulation atmosphérique se trouve très fortement perturbée. Certains carrefours sont ainsi le siège de redoutables tourbillons venteux, en particulier ces carrefours complexes provoqués par l'intrusion de Broadway dans le damier urbain, ou encore la climatiquement terrifiante intersection entre Riverside et la 122ème rue, où la présence d'un clocher-gratte-ciel néo-pré-raphaélite perturbe fortement les masses d'air qui circulent le long de la rivière Hudson. Promenade 2 Plus agitée que la Promenade 1, et conduisant au triptyque suivant: George Washington Bridge 1 The Frozen River George Washington Bridge 2 'Non seulement les possibilités des harmoniques des sons seront-elles révélées dans toute leur splendeur, mais encore l'usage de certaines interférences créées par les partiels constituera-t-il une contribution appréciable. On pourra s'attendre à l'utilisation, jamais envisagée jusqu'à ce jour, des résultants inférieurs et des sons différentiels et additionnels. Une magie sonore totalement nouvelle !' (Edgar Varèse, extrait d'une conférence donnée à Santa Fe en 1936). George Washington Bridge, c'est notre Grande Porte de Kiev - et l'une des peu nombreuses voies d'accès à l'île de Manhattan (car Manhattan est une île, on l'oublie parfois). Une 'Grande Porte' en ferraille et en réfection permanente, mais qui fut un symbole de modernité en son temps et fascina, dit-on, Edgar Varèse, qui venait en surveiller l'avancement des travaux. C'est aussi l'occasion d'un triptyque intérieur, qui respecte la symétrie de l'ouvrage, ses deux piliers de métal argenté, son double pont d'où l'on peut jouir de vues somptueuses sur la skyline, le tout jeté sur un fleuve parfois gelé en hiver. C'est enfin un hommage à l'intuition prophétique de Varèse, dont la citation ci-dessus décrit très précisément les types d'harmonies développés quarante ans plus tard par les techniques dites 'spectrales' - sans que lui-même n'ait pu mettre ces idées en application. Promenade 3 Au ralenti, et tuilée avec: Hyperlinks Où des connexions s'établissent subitement entre divers moments entendus précédemment - établissement de 'liens' inattendus entre textures les plus opposées. Promenade 4 Rappel de la promenade 1, puis retour à Central Park, qui maintenant s'enfonce dans la nuit - dernier chant de la grive à dos olive... Tristan Murail Programme de l'EIC, Concert à la Cité de la Musique / contemporain / Répertoire / 22 Instruments
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Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina. Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ? Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR]. Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet. www.opera-lille.fr Vidéo : http://culturebox.france3.fr Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas ou le spectre sur la scène 'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ? Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.' Yannick Haenel (1) Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra. Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre. En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place. Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée. Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4). Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues. '(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir. Benoît Walther, novembre 2011 (1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages. (2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages. (3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002. (4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam. (5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7). (6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée. (7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
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Par MURAIL TRISTAN. (...) (Les Sept paroles) bénéficie(nt) des plus récents d...
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Par MURAIL TRISTAN. (...) (Les Sept paroles) bénéficie(nt) des plus récents développements sur le plan de la synthèse vocale. L'intervention de l'ordinateur durant le concert a été remplacé par une collection très élargie d'échantillons que le compositeur a élaborés avec son assistant (Grégory Beller) dans les studios parisiens de l'Ircam. Pendant le concert, les échantillons audio sont activés par un seul clavier situé au centre de l'orchestre. De cette façon, la synchronisation entre musiques acoustique et électronique est parfaite. Cette technique permet de confronter un choeur virtuel au choeur réel. Ceci est de très grande importance, car les chanteurs, si doués soient-ils, sont limités en termes de registre ainsi qu'en capacité d'intonation. Tristan Murail indique : 'A certains moments précis, le choeur virtuel chante dans l'extrême aigu ou dans l'extrême grave et produit des micro-intervalles qui complètent les hauteurs diatoniques du choeur réel. J'utilise également des effets électroniques d'écho et de spatialisation qui présentent des similitudes avec le Requiem de Berlioz.' Mais la référence à la musique de l'époque romantique s'arrête là . Les chanteurs de chair et d'os ne chantent pas une histoire ni ne traduisent d'émotion vive, sauf au milieu de la partie 4, où la partie de choeur atteint un point culminant. A l'échelle de l'ensemble de la pièce, l'orchestre et le choeur sont parfaitement unis. Ceci correspond à la sobriété de l'approche de Tristan Murail qui n'a pas voulu écrire un oratorio, mais 'une oeuvre orchestrale avec voix'. Pour les mêmes raisons, il s'est tout à fait détourné de l'idée d'un soliste qui représenterait le Christ. 'Je voulais absolument éviter le pathos du XIXème siècle. J'espère que l'émotion viendra de la forme musicale et non des mots. Afin de ne pas me laisser entraîner par le récit, j'ai d'abord écrit les notes. Ce n'est qu'ensuite que j'ai réfléchi à la mise en place du texte. J'ai pu ainsi dans mon processus de composition tenir le contenu sémantique à distance.' (Tristan Murail). L'oeuvre commence par une introduction orchestrale de treize minutes qui édifie un décor où sont déjà mis en exergue certains éléments musicaux déterminants. Suivent les sept paroles elles-mêmes (sept parties enchaînées). Afin de fournir à l'auditeur des repères quant au déroulement de la forme, chaque partie est annoncée par des sons de cloches échantillonnés. Les textes de l'oeuvre n'ont pas tant trait aux sept dernières paroles du Christ en elles-mêmes qu'à un besoin spirituel plus général qui correspondrait à la condition humaine. Les mots désespérés du Christ en croix : 'Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné' (Matthieu, 27-46), sont empruntés à un Psaume dans lequel le croyant se plaint explicitement auprès de l'Eternel : 'Mon Dieu, j'appelle de jour et Tu ne réponds pas - et, de nuit, je ne m'apaise pas.' (Psaume 22-3). Tristan Murail a été touché par cette plainte et par l'interprétation radicale qu'en donnera Nietzsche bien des siècles plus tard : 'Dieu est mort'. Sa composition se termine dans la déception par un choral extrêmement doux, presque murmuré, dans lequel le choeur répète la ligne du Psaume. Dans l'oeuvre de Tristan Murail, la voix humaine joue un rôle discret. Il n'y a pas de chant soliste. Le chant choral intervient trois fois seulement : dans ces Sept paroles, dans leur précédent de 1988 et dans ...Amaris et dulcibus aquis... pièce pour choeur, synthétiseur et électronique de 1994. Est-ce que Tristan Murail cherchera à dépasser à l'avenir l'énorme faille existant entre chant et spectralisme ? Son collègue spectral Gérard Grisey s'est tourné vers la musique vocale dans les dernières années de sa vie de manière très réussie. Tristan Murail nous dit que : 'la voix humaine ne fait partie d'aucun de mes projets pour les trois prochaines années. Il y aura peut-être des possibilités plus tard. Pendant la composition des Sept paroles, j'ai fait des découvertes dans ce domaine. J'ai par exemple été très satisfait du choral spectral qui revient à plusieurs reprises et de la manière dont, dans la cinquième partie, la mélodie vocale est colorée par le son de l'orchestre. Le choeur chante des intervalles simples qui sont perçus différemment grâce aux harmonies spectrales de l'orchestre.' Michel Khalifa, Extrait du programme de salle des ZaterdagMatinee, Concertgebouw Amsterdam, 10 avril 2010 Traduction française : Editions Henry Lemoine / contemporain / Répertoire / Orchestre, Choeur et Electronique
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de...
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet '] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée '] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [and Fugue] (WSW 17*)
[Menuet] (WSW 18*)
Trio (WSW 19*)
Bourrée (WSW 31.7*)
Tombeau de Logy (WSW 20*)
Prélude de Weiss (WSW 21*)
Fantaisie (WSW 24*)
Menuet (WSW 22*)
Gavotte (WSW 23*)
Capricio (WSW 25*)
Menuet 1 (WSW 26*)
Menuet 2 (WSW 27*)
Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*)
Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il éta...
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Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il était parti à contre-coeur. Il trouvait la ville étouffante et provinciale, la Villa étriquée académique et trop seigneuriale. Il est donc allé chercher ailleurs ce qu'il a appelé son 'Italie sauvage', une Italie de ciels, de vents, de pluies, de ruines ensauvagées, de montagnes, de bourgades à flanc de roches. En romantique qui vit des éléments, il n'emportait dans ses nombreuses virées à Tivoli, Subiaco ou aux Castelli Romani, qu'un carnet, un fusil et sa guitare, dormant parfois à la belle étoile, cherchant parfois la compagnie des petites gens, se faisant l'ami de quelques bandits au grand coeur, mais plus souvent épris de solitude. Il y a eu effet-retard de l'Italie dans l'oeuvre de Berlioz. Le temps de développer, par une archéologie rétrospective, les impressions assimilées, et, pour une grande part, de réinventer un pays, certes vécu mais tout autant fantasmé. Ce pays-là , qui n'est donc d'aucun pays, deviendra la dorsale de beaucoup de ses oeuvres: Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, Roméo et Juliette, Carnaval Romain etc., et surtout Harold en Italie. Harold reprend la manière autobiographique qui faisait, entre autres, l'originalité de la Symphonie Fantastique. Utilisant le héros byronien, Childe Harold, Berlioz livre en musique un scénario qui commande le cadrage panoramique. On peut parler d'une réappropriation par un héros prête-nom de ses propres sensations relevées sur le motif (processus du plein air à l'atelier qu'effectuaient aussi les peintres, ses collègues de séjour en Italie). C'est cette dualité paysage réel/paysage rêvé que veut traiter la partition Panorama, particolari e licenza ('Panorama, détails et licence') écrite à la demande de Christophe Desjardins. De la même manière que j'ai utilisé parfois des musiques préexistantes pour chercher ma propre musique (Nebenstück/Brahms/filtrage, Wunderblock/Bruckner/effacement), j'ai voulu ici détailler la notion de champ que Berlioz manie de façon véritablement pré-cinématographique. Ce qui se rapproche de nous (un détail infime perdu dans le tutti), ce qui s'en éloigne, ce qui nous parvient encore - un travelling qui devient arrêt sur image, un cadrage resserré, le fondu de deux perspectives. Panorama, particolari e licenza est, en ce sens, une sorte de making of , comme on dit aujourd'hui, de ce modèle génial, partition hirsute, fruste, mais tout à la fois riche, hautement inspirée. Harold en Italie traduit cette sauvagerie que Berlioz voulait rendre en musique, combinat de sensations, de révolte et d'exaltation: un son capté puis stylisé, avec effets de réel devenant sous sa plume des trouvailles, de véritables effets spéciaux dont peu de musiciens avant lui avaient eu l'intuition. A la demande de David Jisse et de la Muse en circuit, j'ai ajouté une partie électronique qui a été conçue par Laurent Sellier. Cette partie, essentielle, est une manière de réaliser concrètement ce qui est en filigrane dans Harold, la transmutation de toute expérience éprouvée en un véritable clavier de sensations. Le percussionniste de Panorama, particolari e licenza est une sorte d'accessoiriste bruiteur. Il reformule concrètement le réel purement rêvé, mais d'une manière que j'ai voulue parfois dérisoire et délibérément 'bricolée', comme un travail magique qui puisse donner sens à cette vérité véhémente, incessamment recyclée, qui faisait tout l'art de Berlioz. La question du soliste est importante dans Panorama, particolari e licenza. Il est tout à la fois le point de vue, la subjection, celui qui dit je, comme il est aussi le sujet de l'autofiction. Tout en étant central, il est égaré, parfois noyé dans le méta-instrument du récit. Au moins c'est ainsi que je l'ai traité, car il maille les instruments ensemble, prenant toutes les bribes du discours, abdiquant souvent ce qu'il y a de performatif dans la place du soliste romantique. Il est ici doublé par une voix d'alto de manière à rendre ce fading du sujet, ainsi que cette prise de parole par le texte poétique toujours central dans l'oeuvre de Berlioz. J'ai expliqué les deux premiers mots du titre. Le dernier renvoie aux licences que je prends par rapport au modèle, mais aussi à cette forme musicale du XVIIIe - La Licenza - qui était une manière d'hommage à un personnage d'influence. Con licenza était aussi une façon d'indiquer une liberté dans l'interprétation (c'est bien ici le sujet: la transcription est un écart), le tempo ou dans l'ornementation. Con alcune licenze écrit Beethoven au début de la fugue de l'opus 106. Panorama, particolari e licenza suit assez fidèlement, quant au déroulement du moins, trois mouvements d'Harold en Italie. I - Aux montagnes: On y entend des bruits de vent, de ruisseaux, des sons de guitare et de harpe de voyage. Des bribes non linéaires du Childe Harold de Byron. II - Marche (moissonneurs et angélus): Il s'agit de pèlerins dans l'original. Toutefois, Berlioz a été précis sur le souvenir qui a déclenché ce tableau dans sa musique. Ce sont des moissonneurs qui rentrent le soir au village en chantant une prière. J'ai choisi ici l'angélus, qui est devenu une véritable icône dans la peinture de ce siècle-là . On y entend donc des fragments chantés en latin. Le percussionniste joue de la faux. Car la mort n'est jamais loin dans l'imaginaire byronien et non moins berliozien. C'est aussi une référence à d'autres 'scènes aux champs' passées dans l'imaginaire collectif. Je ne peux cacher que moissonneur m'a soufflé aussi moins sonneur. III - Sérénade (une chanson des Abruzzes): C'est le mouvement le plus 'stylisé'. On y entend une véritable chanson en dialecte des Abruzzes où est évoqué la fameuse lontananza: à la fois espace résonnant d'une montagne à l'autre, mais aussi éloignement, séparation de deux amants. C'est un chant sur la construction du futur et la désillusion amoureuse que Berlioz a pu entendre et dont il a pu méditer le poème, bien qu'il ne s'en soit pas musicalement inspiré. Mais l'esprit, qui combine la mélancolie, un rien de malice, d'inquiétude et de doute tout berlioziens, est gardé dans ce mouvement, jusque dans les paroles de la chanson: O hirondelle qui vole sur Potenza Salue-le pour moi, c'est mon espoir Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il pense, Comme il supporte la lontananza Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il veut Et comme il supporte la séparation. Gérard Pesson, septembre 2006 / contemporain / Répertoire / Alto, Voix d'Alto et Ensemble
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460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare Depui...
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460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare Depuis qu?il a été cité par Jérôme Bonaldi sur Canal Plus, ce premier recueil de près de 460 chansons est une référence dans le domaine des carnets de chants depuis plus de dix ans. Chacun y trouvera un répertoire pour chanter toutes les circonstances de la vie. Pour les guitaristes, tous les chants sont accompagnés de leurs accords. Le premier chapitre, 'Salut l?artiste', est un recueil de variétés françaises : Brel, Goldman, Souchon, Renaud? 'Au rythme du monde' regroupe des chansons à thème susceptibles de provoquer la réflexion ou d?affirmer un engagement. 'Racines et couleurs du temps' emprunte au folklore français, aux négro-spirituals et au patrimoine des mouvements de jeunes et d?éducation populaire. La quatrième partie, 'Fêtes et rencontres', offre un éventail de chansons pour se réunir dans la joie, l?émotion ou la fantaisie. Une sélection de 'Canons et ritournelles' termine le carnet. Un index alphabétique par auteurs et par titres, à la fin du carnet, complète le sommaire.
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Pesson Gerard - Cantate Egale Pays N.1 - Jachere Aidant - Voix, Ensemble Et Electronique
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Pesson Gerard - Cantate Egale Pays N.1 - Jachere Aidant - Voix, Ensemble Et Electronique
Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...
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Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
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Par CHEPELOV PIERRE / MENUT BENOIT. Cours complet de formation musicale qui abor...
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Par CHEPELOV PIERRE / MENUT BENOIT. Cours complet de formation musicale qui aborde un répertoire très large, du grégorien à la musique d'aujourd'hui. Chaque chapitre se divise en deux parties : rythmique et mélodique. Les notions théoriques sont abordées tout au long de l'ouvrage. De nombreux exercices permettent de mettre en place et d'approfondir les notions abordées. La lecture des notes se fait en clé de Sol et Fa simultanément, mais en utilisant la lecture relative. Les auteurs ont mis un accent particulier sur le travail rythmique sans se figer dans les mesures. Signalons particulièrement la grande richesse des textes proposés. Tous les exercices sont appliqués sur des mesures du répertoire, occidental ou non. 'Lorsque nous aurons réussi à donner à l'enfant une base auditive sensorielle et que nous l'aurons amené à réagir affectivement aux divers éléments sonores, nous pourrons entreprendre le développement musical sans risquer de faire un faux travail. Gamme, sens tonal, intonation, lecture et écriture se révéleront tour à tour comme un épanouissement normal, comme une prise de conscience qui vient à son heure.' Edgar Willems (1) L'idée d'une 'base auditive sensorielle' représentant un préalable indispensable à toute éducation musicale est sans doute le point commun le plus marquant reliant les courants pédagogiques musicaux du XXe siècle. De Kodály à Willems, de Martenot à Dalcroze, en passant par Orff, toutes ces pédagogies, aux sensibilités pourtant bien différentes, se rejoignent en effet lorsque se pose la question du sens donné à l'enseignement de la musique. C'est bien par le ressenti que l'enfant peut discerner, mémoriser, reproduire pour ensuite analyser, comprendre et même transmettre. Puisque, comme l'écrivait si justement Maria Montessori 'L'enfant nous demande de l'aider à agir tout seul', nous nous sommes posé, lors de la conception de cet ouvrage, la question suivante : comment proposer à l'enfant, et ce dès le début de son éducation musicale, une méthodologie l'amenant à être le plus autonome possible, à s'ouvrir sans inhibition aux différents paramètres sonores, à découvrir de vastes répertoires, à appréhender de manière ludique l'acte musical, sa lecture, son écriture, pour faire sienne cette maxime de Guillaume de Machaut : 'Et Musique est une science qui veut qu'on rie et chante et danse' ? Nous avons choisi de structurer cette méthode en chapitres se composant chacun d'une partie rythmique et d'une partie mélodique. 1. Par rythme, nous entendons tout d'abord l'éveil à la pulsation et à la durée, au sentiment mesuré et à la battue de mesure, à la carrure et à la conscience des phrases musicales et de la forme. En ce sens, nous proposons un éveil rythmique axé autour des longues et des brèves ('courtes') permettant ainsi à l'enfant d'asseoir sa pulsation tout en ancrant les notions de binaire et de ternaire. Cela permet aussi d'éveiller son sens de la prosodie et des métriques dites irrégulières, proches notamment des répertoires populaires de l'Europe de l'Est. Bien entendu, toutes les formules rythmiques constituant le programme usuel d'une première année sont abordées. Nous tenons à ce que l'élève s'imprègne ainsi du système rythmique au sens large du terme et développe en conséquence une réelle autonomie de jeu et de lecture. Les rythmes sont abordés avec des exemples variés issus de nombreux répertoires. En changeant ainsi les contextes, l'enfant dissocie les notions essentielles du rythme et du tempo qui lui est associé. 2. Les chapitres mélodiques ont pour vocation d'éveiller la vocalité et de développer l'écoute intérieure. Une attention toute particulière est donnée aux textes vocaux, issus notamment des répertoires traditionnels (chansons, comptines...). La découverte de l'échelle musicale se fait en partant du La du diapason, dont on ne saurait trop encourager l'usage. La lecture se fait en lien direct avec le son : on doit entendre et chanter ce qui est lu. Nous proposons pour cela une écriture ludique constituée de cubes permettant de relier l'oeil à l'oreille de façon plus immédiate. Ne voulant pas bloquer l'enfant dans un seul système de lecture, nous proposons d'axer le travail autour de la lecture relative, qui permet d'être tout de suite à l'aise dans les clés les plus usuelles, tout en montrant l'importance du ressenti de l'échelle diatonique composée de tons et de demi-tons. A ce titre, l'éveil aux différentes modalités nous paraît essentiel - ainsi l'on trouvera nombre de textes issus du répertoire ancien, et grégorien en particulier. Partant de la construction de la portée, ligne par ligne, nous pensons aider l'enfant à se familiariser avec les hauteurs et à comprendre et mieux maîtriser la construction de l'écriture musicale. La conscience des intervalles est éveillée par la technique de la 'note imaginaire', qui permet à l'élève de construire l'écart entre les notes, de fixer les hauteurs et de développer une empreinte sonore préalable à l'acte vocal comme à l'acte instrumental. Des travaux d'écriture sont d'ailleurs proposés tout le long de l'ouvrage : petites dictées, écriture en clés de Sol et de Fa, transpositions... L'oreille harmonique est aussi développée par des jeux autour des cadences qui représentent la ponctuation du langage tonal. Il en va de même pour la conscience des timbres instrumentaux. 'Le solfège proprement dit consiste à chanter en nommant les notes et en battant la mesure', écrivait Albert Lavignac ()2. Bien qu'un peu réductrice, cette phrase démontre que la question d'un solfège relié directement à la musique se posait déjà au XIXe siècle, reprenant aussi les idées pédagogiques déjà présentes dès la Renaissance. Nous avons souhaité inclure dans l'ouvrage les données théoriques essentielles, tout en les reliant directement à l'événement sonore. Ainsi, elles prennent du sens et la théorie devient vraiment 'musicale'. Fruit de notre expérience, de l'étude des courants pédagogiques et d'une recherche de répertoires tant variés qu'appropriés, L'Ouverture à la musique propose au professeur et à l'élève, enfant ou adulte, de débuter son apprentissage musical en se plongeant d'emblée dans la matière sonore, en goûtant au plaisir de la découverte et de l'expérimentation. Benoît Menut, Pierre Chépélov / méthode - études / Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
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Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
Piano...
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Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
Pianolude aborde des aspects de l'enseignement du piano rarement évoqués côte à côte dans un même recueil: intégrer la musique de notre temps à l'enseignement traditionnel. Parallèlement à l'apprentissage traditionnel et progressif du jeu pianistique, Pianolude convie les enfants à jouer avec l'ensemble des ressources sonores de l'instrument.
Le CD inclus dans l'ouvrage propose l'interprétation de l'ensemble du répertoire et fournit des exemples de réalisation des activités de création.
Presse : Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
A lui seul, le titre de ce recueil est tout un programme. Pianolude associe l'instrument et le jeu, mêlant les aspects les plus traditionnels de l'apprentissage pianistique à une exploration ludique de l'instrument.
Comme un livre d'images. Sa présentation, très esthétique, regorge d'illustrations poétiques et humoristiques dignes des plus jolis albums pour enfants. Le graphisme clair, les caractères en lettres attachées, le papier légèrement glacé et la reliure à spirales en font un album agréable à feuilleter sur lequel on s'attarde volontiers. Les premières pages se parcourent comme un livre d'images. On y découvre quelques suggestions de jeu autour du piano. L'élève peut ainsi s'en inspirer pour explorer et découvrir de lui-même tout un monde sonore: timbres, intensités, durées, tessitures, modes de jeu... et s'approprier ainsi ce monstre sonore qu'est le piano.
L'enfant prenant graduellement possession de l'instrument, l'approche de la lecture se fait graduellement à partir du do central, mains alternées. On s'échappe assez vite de l'incontournable do majeur pour explorer des échelles plus colorées. Les notions musicales et solfégiques sont abordées de manière très progressive, associant chaque nouvel élément théorique à l'étude d'une pièce musicale. L'introduction des altérations se fait assez tôt et les mains se déplacent plutôt rapidement sur l'ensemble du clavier par le biais des 8va.
Jouer tout seul ou avec les autres. La plupart des pièces sont présentées avec un accompagnement du professeur - ou d'un élève plus avancé - dont les harmonies, enrichissant les mélodies jouées par l'élève, viennent parfois chatouiller l'oreille de légères dissonances et taquiner l'imaginaire de sonorités nouvelles. De nombreuses pièces sont écrites pour quatre, six ou huit mains. Conçues comme des pièces à géométrie variable, on peut n'en jouer que la partie principale - écrite en grosses notes - ou bien y associer les autres parties en les distribuant à d'autres élèves pour une version plus collective. Ces pièces, plus abordables que les pièces en solo, véritable intermède récréatif dans la progression de l'élève, constituent ainsi un bon outil pour la lecture à vue et la pratique collective.
Tout un monde sonore. Le répertoire très éclectique des pièces de Pianolude est constitué en grande majorité de compositions originales. On y trouve quelques arrangements de chansons du répertoire populaire traditionnel: Au clair de la lune, j'ai perdu mon âne, Ah vous dirai-je maman... quelques petites pièces un peu jazzy: New Orleans Parade, Comme un blues, Oh When the saints... D'autres, plus exotiques, comme La petite maison russe ou La poupée chinoise, invitent doucement au voyage musical.
Mais la plus grande originalité de cette méthode réside dans l'introduction d'un langage plus contemporain, incluant les codages non traditionnels et des modes de jeux spécifiques (clusters, glissandi, notes muettes, séquences aléatoires, écriture graphique. jeu dans les cordes...), mettant la musique contemporaine à la portée des plus réfractaires. La première pièce, intitulée En colère, écrite dans une alternance de notes traditionnelles (deux notes autour du do central), de clusters et de petites séquences d'improvisation guidées, regorge d'indications expressives: en colère, en se calmant, grosse colère, ...énorme colère, ...très calme. Sans efforts considérables et par le biais des humeurs et de leurs contrastes, l'élève aborde les rudiments du codage musical: aigu/grave, bas/haut, droite/gauche, fort/doux, long/court... Parmi les autres pièces utilisant un langage contemporain, on trouve l'irrésistible Chant des étoiles, qui recueille un succès certain auprès des élèves - et de leurs parents - mêlant clusters, notes aléatoires, glissando dans une ambiance délicieusement céleste, scintillante, toute faite de résonances entremêlées. Les ambiances proposées à travers ces courtes pièces rejoignent l'imaginaire de l'élève et permettent par ce biais de développer son sens de l'écoute et d'accroître sensiblement sa palette sonore.
Un CD, inclus dans l'ouvrage, présente l'enregistrement de la plupart des pièces de la méthode, interprétées sur un vrai piano avec beaucoup de finesse et de musicalité, ainsi que des exemples de réalisation de petites créations effectuées par des enfants. Celles-ci constituent des pistes pour l'improvisation et, pourquoi pas, pour l'élaboration d'un langage plus personnel.
Pédagogie du piano contemporain ou pédagogie contemporaine du piano? Cette méthode est le résultat d'une réflexion collective des auteurs, inspirée par l'expérience sur le terrain d'une pédagogie de la musique contemporaine. Sans que celle-ci soit assénée manière obsessive, Pianolude s'en inspire pour éveiller la curiosité de l'élève pour des sonorités moins conventionnelles que la plupart de celles des méthodes plus traditionnelles. Si cet ouvrage peut paraître au premier abord un peu dispendieux, la qualité de sa présentation et la richesse de son contenu dépassent de loin le prix qu'il en coûte.
Le choix d'une méthode est souvent difficile, très personnel et toujours subjectif. On choisit une méthode parce qu'elle adhère aux principes de notre enseignement, qu'elle répond aux besoins du moment et traduit un certain état d'esprit. À moins qu'il ne s'agisse d'un état d'âme. On s'y essaye comme on essaye un nouveau vêtement. Avec le temps, on s'y sent parfois un peu à l'étroit, un peu mal à l'aise. Alors on en change. Pour avoir essayé Pianolude, l'avoir testé, expérimenté, pratiqué depuis sa parution en 2002 avec la plupart de mes élèves débutants, je peux dire que j'ai trouvé là vêtement à ma taille.
En résumé, c'est un support riche et éclectique pour la première année d étude du piano. À l'aide de son vaste choix de pièces, le professeur peut établir son propre parcours, en fonction de ses propres goûts et de ceux de ses élèves. Son approche ludique favorise la recherche et la créativité tout en intégrant une certaine exigence musicale et en incitant à une écoute active et à un jeu expressif.
Un petit avertissement cependant: certains jeux ou pièces musicales requièrent nécessairement l'utilisation d'un vrai piano (qui vibre et résonne de toutes ses cordes). / Méthodes and Etudes Instrumentales / Partition / Barkeshli, Pari / Chartreux, Annick / Guérin-Descouturelle, Valérie / Joste, Martine
35.00 EUR - vendu par Note4Piano
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Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...
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Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Gd Mmré La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré. Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
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Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...
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Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. 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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 1 (WSW 1) en mi M
Sonata 2 (WSW 2) en ré M
Sonata 3 (WSW 3) en sol m
Sonata 4 (WSW 5) en sol M
Sonata 5 (WSW 7) en ré m
Sonata 6 (WSW 10) en mi M
Sonata 7 (WSW 11) en ré m
Sonata 8 (WSW 12) en la M
Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
53.10 EUR - vendu par Woodbrass
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de...
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 10 (WSW 15) en la M
Sonata 11 (WSW 16) en sol M
Sonata 12 (WSW 17) en do M
Sonata 13 (WSW 18) en ré M
Sonata 14 (WSW 19) en mi M
Sonata 15 (WSW 21) en mi m
Sonata 16 (WSW 22) en sol M
Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass
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Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
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Sonata 19 (WSW 25) en sol m
Sonata 20 (WSW 26) en ré M
Sonata 21 (WSW 27) en ré m
Sonata 22 (WSW 28) en mi M
Sonata 23 (WSW 29) en la m
Sonata 24 (WSW 30) en mi M
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Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
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Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
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Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au 'clavier de sensations' dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
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Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeon et Antoine Joly On ne saurait affirmer que le répertoire original de concert de l'alto, en tant qu'instrument soliste, soit richement pourvu en chefs-d'oeuvre. Au mieux, et encore si on inclut les sonates de Brahms, elles-mêmes transcrites de la clarinette, deux programmes de récital et on a fait le tour de la question. Avec le présent recueil, nous n'avons d'autre ambition que de contribuer à élargir cet éventail. Les six sonates - dites en trio - pour orgue de Johann Sebastian Bach, figurent parmi les oeuvres les plus rigoureuses du compositeur. A l'inverse d'autres compositions pour orgue de Bach, ses grandes Fantaisies et Toccatas, dans lesquelles abondent de luxuriantes formules virtuoses de nature indubitablement instrumentale, les sonates relèvent d'une stricte écriture à trois voix, sans que jamais le moindre ajout harmonique, la moindre tentation exhibitionniste, viennent troubler leur parfaite pureté polyphonique. Il nous est apparu que leur facture fondamentalement a-instrumentale était telle que ces sonates se prêtaient sans doute mieux que toutes autres à la transcription. De surcroît, il était clair qu'il existait une évidente adéquation entre leur écriture et celle destinée à un instrument à archet, et que la vocalité intensément expressive de leurs mouvements lents, comme la sobre alacrité de leurs mouvements rapides, conviendraient à merveille aux couleurs sonores très spécifiques de l'alto. Restait à faire en sorte que la transcription pour cet instrument crée l'illusion qu'elles avaient été originellement conçues pour lui. A cet égard, deux types de problèmes étaient à résoudre. Le choix des tonalités. Bach lui-même, lorsqu'il adaptait pour le clavier ses concertos originellement écrits pour le violon, recourait toujours à un changement de tonalité, en transposant systématiquement ces oeuvres d'un ton vers le bas. Passer du clavier de l'orgue à l'alto requérait de procéder à un traitement analogue, pour faire en sorte que l'instrument à cordes soit exposé dans le registre qui lui serait le plus favorable, tout en tenant compte de ses propres limites. Dans notre recherche des tonalités les mieux adaptées à chacune des sonates, nous avons été guidés par le souci de contourner deux écueils celui qui contraindrait l'alto à jouer dans un registre trop aigu, où sa sonorité a tendance à se faire claironnante - et à éviter parallèlement de l'emmener trop souvent vers son registre grave, magnifique pour les notes tenues et chantantes, mais qui sied mal aux notes rapides, telles que les doubles croches, dont les Allegros de Bach font une allègre consommation. Du fait de l'épaisseur des cordes graves de l'alto, leur émission y est quelque peu confuse, et elles y prennent presque inévitablement une sonorité pelucheuse qui rend l'équilibre acoustique de la souveraine polyphonie de Bach peu perceptible. C'est ainsi qu'après bien des essais et tâtonnements, nous sommes arrêtés aux transpositions suivantes: de Mi bémol majeur à Sol majeur pour la 1e sonate, d'Ut mineur à Sol mineur pour la 2e, de Mi mineur à Ré mineur pour la 3e, et ainsi de suite. Dans l'édition, nous indiquons à chaque fois la tonalité d'origine. Pour finaliser nos choix, nous avons d'ailleurs dû jouer avec un paramètre supplémentaire, car il va sans dire qu'une fois décidée la tonalité d'ensemble de telle ou telle sonate, nous nous sommes fixé pour règle de respecter les relations de tonalité adoptées par Bach entre les mouvements rapides et lents de ses oeuvres. La distribution des voix entre les deux instruments. Bach ayant naturellement réparti les deux voix de 'dessus' et la voix de basse de ses sonates entre les deux mains et le pédalier de l'organiste, la solution qui apparaissait à première vue s'imposer pour notre transcription, consistait à attribuer la voix supérieure à l'alto, tandis que les deux mains de l'instrument à clavier se chargeraient de la voix médiane et de la basse. Et de fait, c'est ainsi que nous procédâmes pour l'essentiel. Néanmoins, en de nombreuses occasions, nous avons jugé bon de faire exception à ce principe trop simple. Deux types de raisons nous ont ainsi conduits à recourir ici ou là à une redistribution des parties d'un instrument à l'autre. Le souci là encore de ne jamais placer l'alto dans une tessiture extrême, et surtout d'éviter d'aboutir à une confusion des entrées et des réponses fuguées. Ce faisant, nous croyons être parvenus par la même occasion à créer des échanges d'une grande vitalité entre les deux instruments. En publiant ici le résultat du travail prodigieusement stimulant qui fut le nôtre - accompagné de propositions de coups d'archet soigneusement étudiées (mais évidemment révisables selon les choix interprétatifs de chacun), destinées à en rendre clairs le phrasé, l'expression et la facture - nous avons la conviction de pourvoir à l'enrichissement du répertoire des altistes sous la forme de six chefs-d'oeuvre de tout premier ordre, sans que la transcription les ait d'aucune manière dénaturés. Nous sommes également persuadés que le soi-disant 'parent pauvre' de la famille des cordes ne le cédera en rien au 'roi des instruments' dans l'expression du sublime lyrisme constamment présent dans ces oeuvres de Johann Sebastian Bach. / classique / Répertoire / Alto et Piano
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Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
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En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! Mes vocalises pour Soprano s'inspirent autant de l'atmosphère générée par les Sopranos, en loges derrière la scène, que des arcanes des rôles-clés liés à cette tessiture aux facettes plurielles. En effet, il existe beaucoup de catégories de sopranos qui, par leur agilité, leur couleur, leur timbre, leur habitat scénique, leur virtuosité facile voire superficielle, leur dramatisme, leur engagement au sein de la distribution d'un opéra, traduisent l'énorme éventail de cet emploi, souvent méprisé. J'ai privilégié 6 catégories caractérisant l'écriture demandée aux sopranes. a) soprano dramatico-coloratura (2 textes : La Reine noire, Disperata donna) b) soprano dramatico (1 texte : La Diva) c) soprano lirico-spinto (2 textes : Ah, Madre del cielo, Leonora) d) soprano lirico-leggero (2 textes : La Mort des amants, Anna Bolena) e) soprano coloratura (1 texte : Je suis belle) f) soprano, dite soubrette (2 textes : Mes grigris, La pastorella) Pourquoi avoir écrit des vocalises avec textes ' Textes personnels puisés dans le quotidien des sopranos, ou textes de livrets d'opéras, ces mots véhiculent une pensée, nécessitent une présence, voire la canalisent et se rapprochent ainsi des airs à travailler appartenant au répertoire d'aujourd'hui. Le répertoire d'aujourd'hui demandent des voix complètes à longue tessiture, tout en connaissant les signes des effets vocaux les plus répandus - à savoir les quarts de tons, le sprechgesang, les slanci avec ou sans indication d'intonation ou de valeur rythmique, les pleurs, les rires, le whisper, le parlato, les longs intervalles et le chromatisme dans un réflexe de tempo rapide. Contenu I. La Reine noire (soprano dramatico-coloratura) - II. Disperata donna (soprano dramatico-coloratura) - III. La Diva (soprano dramatico) - IV. Ah Madre del Cielo (soprano lirico-spinto) - V. Leonora (soprano lirico-spinto) - VI. La Mort des amants (soprano lirico-leggero) - VII. Anna Bolena (soprano lirico-leggero) - VIII. Je suis belle (soprano colorature) - IX. Mes grisgris (soprano soubrette) - X. La Pastorella (soprano soubrette)
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En 2003 je découvre par hasard Matin Brun de Franck Pavloff, courte nouvelle de quelques pages qui décrit à la fois la montée d'un régime totalitaire et la réaction - où plus exactement l'absence de réaction - des protagonistes, à savoir Charlie et son copain. C'est un texte extrêmement simple (presque un conte pour enfants), lisible en quelques minutes et pourtant capable de générer de longues heures de réflexion'Composé pour l'ensemble Aleph, Matin Brun s'est transformé en Charlie, sorte de fable musicale contemporaine à un seul personnage (le copain de Charlie) où se côtoient récitatifs, chansons, slogans, airs, choeurs parlés ou chantés, collages, citations, etc.Délibérément issu des petites formes opératiques des années 1920/1930 Charlie est une tentative de réponse à plusieurs questions qui me taraudent l'oreille autant que l'esprit : comment porter musicalement un texte qui a du sens ' Comment mettre en résonance musique savante et populaire ' Comment métisser le langage musical sans tomber pour autant dans le désuet ou le plagiat ' Comment gérer le rapport atonal-tonal-modal et lui donner une signification ' Quel rôle pour les instrumentistes dans une dramaturgie qui n'est pas tout à fait du théâtre musical et encore moins de la musique pour le théâtre ' Bref, comment s'approprier une certaine forme de post-modernité lorsqu'on a été ' biberonné ' aux avant-gardes de l'après guerre ' '' La vision première de l'oeuvre est sonore, fugace, violente et définitive. Et puis... et puis vient le temps de l'écriture...une errance chargée d'encre et de papier, tentative d'écrire dans sa propre langue ce qu'on ne sait pas encore écrire 'Né en 1960 à Perpignan, Bruno Giner commence ses études musicales à Toulouse, puis dans sa ville natale et à Barcelone. A Paris, il suit régulièrement les cours de Pierre Boulez au Collège de France et travaille la composition (électroacoustique et instrumentale) successivement avec Luis de Pablo, Ivo Malec et Brian Ferneyhough.Aujourd'hui, ses oeuvres sont jouées dans de nombreux festivals français et internationaux, et sont interprétées par différents ensembles de musique contemporaine (Aleph, Sic, Fa, L'instant donné, Grame, Nomos, Motus, Intercontemporain, Quatuor Arditti, Klangheimlich, Frullato, Xasax, Ars Nova Nürnberg, Ixtla, Slowind). ' Ce n'est pas la moindre qualité de la musique de Bruno Giner que de nous permettre de mesurer l'étendue de nos préjugés (enfin, je parle pour moi), a écrit Bertrand Dubedout. Restons à l'écoute. Ce compositeur, dont la réflexion et la démarche se nourrissent aussi bien de Boulez ou Ferneyhough, que de Schaeffer ou de Malec, et qu'une insatiable curiosité conduit aussi bien chez Schumann ou Machaut que chez les Pygmées, nous réserve encore bien des surprises, nous mijote bien des émerveillements 'Son catalogue comporte des pièces pour solistes, des partitions de musique de chambre, de la musique vocale, orchestrale, des oeuvres pour l'apprentissage, etc. Sa musique révèle un caractère charnel, parfois virtuose, une énergie canalisée par la formalisation d'une écriture rigoureuse qui n'empêche pas un travail plus empirique sur la morphologie et la matière sonore.En 1998, Bruno Giner reçoit le Prix Hervé Dugardin décerné par la SACEM pour l'ensemble de son oeuvre.Parmi ses dernières compositions, citons Paraphrase sur ' Guernica ' de Paul Dessau pour clarinette, violoncelle, piano et percussions (2003), TCP 17 pour harpe, guitare et mandoline (2005), Clameurs, concertino pour deux percussions et ensemble à vents (2006), Charlie opéra de chambre d'après Matin brun de Franck Pavloff (2007), Extra pour huit violoncelles (2007-2008), Quatuor #3 pour quatuor à cordes et percussion (2008). Parallèlement à ses activités compositionnelles, Bruno Giner a régulièrement collaboré à différentes revues musicales, encyclopédies ou labels discographiques (The New Grove, La Lettre du Musicien, Les cahiers du CIREM, Musica falsa, Motus, etc). Par ailleurs, il signe trois livres : Musique contemporaine : le second vingtième siècle (Editions Durand, 2000), Toute la musique ' (Editions Autrement Junior, 2003), De Weimar à Térézine 1933-1945 : l'épuration musicale (Editions Van de Velde, 2006). / Musique De Chambre Et Quintette
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400 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare La sÃ...
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400 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare La sélection de ce second carnet, publiée en 1996, comprend des chants traditionnels et de veillées, cependant elle met davantage l?accent sur la variété interprétée par Bruel, Cabrel, Gainsbourg, Mitchell, Le Forestier ou les Beatles? Le classement des chansons est le même que celui du premier volume : 'Salut l?artiste' pour la variété française, 'Au rythme du monde' pour les chansons à thème, 'Racines et couleurs du temps' pour le folklore et le patrimoine des mouvements de jeunes, 'Fêtes et rencontres' pour les moments de fête, et une sélection de 'Canons et ritournelles' pour terminer le carnet.
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