| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Jazz : La Discothèque
Idéale En 25 Albums
Originaux (Coffret 25 CD) CD [Coffret CDs]
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release:...(+)
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release: NLD - Year Of Release: 2010 - Notes: 25 Original Albums In Noble Box
104.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.5 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6 Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8 Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9 Duo 4 WSW 14 en sol m Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
62.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.1 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 1 (WSW 1) en mi M Sonata 2 (WSW 2) en ré M Sonata 3 (WSW 3) en sol m Sonata 4 (WSW 5) en sol M Sonata 5 (WSW 7) en ré m Sonata 6 (WSW 10) en mi M Sonata 7 (WSW 11) en ré m Sonata 8 (WSW 12) en la M Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.2 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 10 (WSW 15) en la M Sonata 11 (WSW 16) en sol M Sonata 12 (WSW 17) en do M Sonata 13 (WSW 18) en ré M Sonata 14 (WSW 19) en mi M Sonata 15 (WSW 21) en mi m Sonata 16 (WSW 22) en sol M Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.3 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 18 (WSW 24) en do M Sonata 19 (WSW 25) en sol m Sonata 20 (WSW 26) en ré M Sonata 21 (WSW 27) en ré m Sonata 22 (WSW 28) en mi M Sonata 23 (WSW 29) en la m Sonata 24 (WSW 30) en mi M Sonata 25 (WSW 31) en mi M Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.4 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Menuet 1 (WSW 1.8) Menuet 2 (WSW 1.9) Gavotte (WSW 1.10) Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9) Prélude (WSW 4.1) Ouverture (WSW 4.2) Courante (WSW 4.3) Bourrée (WSW 4.4) Allegro (WSW 1*) Courante Royale (WSW 2*) Prélude (WSW 10.1) [Menuet '] (WSW 4*) Fuga (WSW 6*) Fuga (WSW 7*) L'Amant malheureux (WSW 8*) Fantasie (WSW 9*) [Menuet] (WSW 10*) Plainte (WSW 15.1) Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*) [Bourrée '] (WSW 12*) Menuet (WSW 13*) Gavotte (WSW 14*) Menuet (WSW 15*) Praelude [and Fugue] (WSW 17*) [Menuet] (WSW 18*) Trio (WSW 19*) Bourrée (WSW 31.7*) Tombeau de Logy (WSW 20*) Prélude de Weiss (WSW 21*) Fantaisie (WSW 24*) Menuet (WSW 22*) Gavotte (WSW 23*) Capricio (WSW 25*) Menuet 1 (WSW 26*) Menuet 2 (WSW 27*) Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*) Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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| L'Ouverture A La
Musique Vol.1 (CHEPELOV
PIERRE / MENUT BENOIT) En Français Formation musicale - Solfège Lemoine, Henry
Par CHEPELOV PIERRE / MENUT BENOIT. Cours complet de formation musicale qui abor...(+)
Par CHEPELOV PIERRE / MENUT BENOIT. Cours complet de formation musicale qui aborde un répertoire très large, du grégorien à la musique d'aujourd'hui.
Chaque chapitre se divise en deux parties : rythmique et mélodique. Les notions théoriques sont abordées tout au long de l'ouvrage. De nombreux exercices permettent de mettre en place et d'approfondir les notions abordées. La lecture des notes se fait en clé de Sol et Fa simultanément, mais en utilisant la lecture relative.
Les auteurs ont mis un accent particulier sur le travail rythmique sans se figer dans les mesures. Signalons particulièrement la grande richesse des textes proposés.
Tous les exercices sont appliqués sur des mesures du répertoire, occidental ou non.
'Lorsque nous aurons réussi à donner à l'enfant une base auditive sensorielle et que nous l'aurons amené à réagir affectivement aux divers éléments sonores, nous pourrons entreprendre le développement musical sans risquer de faire un faux travail. Gamme, sens tonal, intonation, lecture et écriture se révéleront tour à tour comme un épanouissement normal, comme une prise de conscience qui vient à son heure.'
Edgar Willems (1)
L'idée d'une 'base auditive sensorielle' représentant un préalable indispensable à toute éducation musicale est sans doute le point commun le plus marquant reliant les courants pédagogiques musicaux du XXe siècle. De Kodály à Willems, de Martenot à Dalcroze, en passant par Orff, toutes ces pédagogies, aux sensibilités pourtant bien différentes, se rejoignent en effet lorsque se pose la question du sens donné à l'enseignement de la musique. C'est bien par le ressenti que l'enfant peut discerner, mémoriser, reproduire pour ensuite analyser, comprendre et même transmettre. Puisque, comme l'écrivait si justement Maria Montessori 'L'enfant nous demande de l'aider à agir tout seul', nous nous sommes posé, lors de la conception de cet ouvrage, la question suivante : comment proposer à l'enfant, et ce dès le début de son éducation musicale, une méthodologie l'amenant à être le plus autonome possible, à s'ouvrir sans inhibition aux différents paramètres sonores, à découvrir de vastes répertoires, à appréhender de manière ludique l'acte musical, sa lecture, son écriture, pour faire sienne cette maxime de Guillaume de Machaut : 'Et Musique est une science qui veut qu'on rie et chante et danse' ?
Nous avons choisi de structurer cette méthode en chapitres se composant chacun d'une partie rythmique et d'une partie mélodique.
1. Par rythme, nous entendons tout d'abord l'éveil à la pulsation et à la durée, au sentiment mesuré et à la battue de mesure, à la carrure et à la conscience des phrases musicales et de la forme. En ce sens, nous proposons un éveil rythmique axé autour des longues et des brèves ('courtes') permettant ainsi à l'enfant d'asseoir sa pulsation tout en ancrant les notions de binaire et de ternaire. Cela permet aussi d'éveiller son sens de la prosodie et des métriques dites irrégulières, proches notamment des répertoires populaires de l'Europe de l'Est.
Bien entendu, toutes les formules rythmiques constituant le programme usuel d'une première année sont abordées. Nous tenons à ce que l'élève s'imprègne ainsi du système rythmique au sens large du terme et développe en conséquence une réelle autonomie de jeu et de lecture. Les rythmes sont abordés avec des exemples variés issus de nombreux répertoires. En changeant ainsi les contextes, l'enfant dissocie les notions essentielles du rythme et du tempo qui lui est associé.
2. Les chapitres mélodiques ont pour vocation d'éveiller la vocalité et de développer l'écoute intérieure. Une attention toute particulière est donnée aux textes vocaux, issus notamment des répertoires traditionnels (chansons, comptines...).
La découverte de l'échelle musicale se fait en partant du La du diapason, dont on ne saurait trop encourager l'usage. La lecture se fait en lien direct avec le son : on doit entendre et chanter ce qui est lu. Nous proposons pour cela une écriture ludique constituée de cubes permettant de relier l'oeil à l'oreille de façon plus immédiate. Ne voulant pas bloquer l'enfant dans un seul système de lecture, nous proposons d'axer le travail autour de la lecture relative, qui permet d'être tout de suite à l'aise dans les clés les plus usuelles, tout en montrant l'importance du ressenti de l'échelle diatonique composée de tons et de demi-tons. A ce titre, l'éveil aux différentes modalités nous paraît essentiel - ainsi l'on trouvera nombre de textes issus du répertoire ancien, et grégorien en particulier. Partant de la construction de la portée, ligne par ligne, nous pensons aider l'enfant à se familiariser avec les hauteurs et à comprendre et mieux maîtriser la construction de l'écriture musicale.
La conscience des intervalles est éveillée par la technique de la 'note imaginaire', qui permet à l'élève de construire l'écart entre les notes, de fixer les hauteurs et de développer une empreinte sonore préalable à l'acte vocal comme à l'acte instrumental.
Des travaux d'écriture sont d'ailleurs proposés tout le long de l'ouvrage : petites dictées, écriture en clés de Sol et de Fa, transpositions... L'oreille harmonique est aussi développée par des jeux autour des cadences qui représentent la ponctuation du langage tonal. Il en va de même pour la conscience des timbres instrumentaux.
'Le solfège proprement dit consiste à chanter en nommant les notes et en battant la mesure', écrivait Albert Lavignac ()2. Bien qu'un peu réductrice, cette phrase démontre que la question d'un solfège relié directement à la musique se posait déjà au XIXe siècle, reprenant aussi les idées pédagogiques déjà présentes dès la Renaissance. Nous avons souhaité inclure dans l'ouvrage les données théoriques essentielles, tout en les reliant directement à l'événement sonore. Ainsi, elles prennent du sens et la théorie devient vraiment 'musicale'.
Fruit de notre expérience, de l'étude des courants pédagogiques et d'une recherche de répertoires tant variés qu'appropriés, L'Ouverture à la musique propose au professeur et à l'élève, enfant ou adulte, de débuter son apprentissage musical en se plongeant d'emblée dans la matière sonore, en goûtant au plaisir de la découverte et de l'expérimentation.
Benoît Menut, Pierre Chépélov / méthode - études / Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
31.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Diapason Rouge Vol. 3 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'hier et d'aujourd'hui
Le troisième recueil innove pour satisfaire une demande grandissante : en complément des chansons de variété française, des chansons de fête et de veillée, des canons et ritournelles, on y trouve davantage de variété étrangère, des génériques de séries télévisées, ainsi que quelques comédies musicales et opérettes incontournables telles que 'Notre-Dame de Paris', 'Émilie Jolie'? La première et la deuxième partie s?organisent selon l?ordre alphabétique des noms d?interprètes ; les autres parties selon le titre des chansons
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 6 Sonates En Trio Pour
Orgue (BACH JOHANN
SEBASTIAN) En Français Alto, Piano [Partition] Delrieu
Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeo...(+)
Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeon et Antoine Joly
On ne saurait affirmer que le répertoire original de concert de l'alto, en tant qu'instrument soliste, soit richement pourvu en chefs-d'oeuvre. Au mieux, et encore si on inclut les sonates de Brahms, elles-mêmes transcrites de la clarinette, deux programmes de récital et on a fait le tour de la question.
Avec le présent recueil, nous n'avons d'autre ambition que de contribuer à élargir cet éventail.
Les six sonates - dites en trio - pour orgue de Johann Sebastian Bach, figurent parmi les oeuvres les plus rigoureuses du compositeur. A l'inverse d'autres compositions pour orgue de Bach, ses grandes Fantaisies et Toccatas, dans lesquelles abondent de luxuriantes formules virtuoses de nature indubitablement instrumentale, les sonates relèvent d'une stricte écriture à trois voix, sans que jamais le moindre ajout harmonique, la moindre tentation exhibitionniste, viennent troubler leur parfaite pureté polyphonique.
Il nous est apparu que leur facture fondamentalement a-instrumentale était telle que ces sonates se prêtaient sans doute mieux que toutes autres à la transcription. De surcroît, il était clair qu'il existait une évidente adéquation entre leur écriture et celle destinée à un instrument à archet, et que la vocalité intensément expressive de leurs mouvements lents, comme la sobre alacrité de leurs mouvements rapides, conviendraient à merveille aux couleurs sonores très spécifiques de l'alto.
Restait à faire en sorte que la transcription pour cet instrument crée l'illusion qu'elles avaient été originellement conçues pour lui.
A cet égard, deux types de problèmes étaient à résoudre.
Le choix des tonalités. Bach lui-même, lorsqu'il adaptait pour le clavier ses concertos originellement écrits pour le violon, recourait toujours à un changement de tonalité, en transposant systématiquement ces oeuvres d'un ton vers le bas. Passer du clavier de l'orgue à l'alto requérait de procéder à un traitement analogue, pour faire en sorte que l'instrument à cordes soit exposé dans le registre qui lui serait le plus favorable, tout en tenant compte de ses propres limites. Dans notre recherche des tonalités les mieux adaptées à chacune des sonates, nous avons été guidés par le souci de contourner deux écueils celui qui contraindrait l'alto à jouer dans un registre trop aigu, où sa sonorité a tendance à se faire claironnante - et à éviter parallèlement de l'emmener trop souvent vers son registre grave, magnifique pour les notes tenues et chantantes, mais qui sied mal aux notes rapides, telles que les doubles croches, dont les Allegros de Bach font une allègre consommation. Du fait de l'épaisseur des cordes graves de l'alto, leur émission y est quelque peu confuse, et elles y prennent presque inévitablement une sonorité pelucheuse qui rend l'équilibre acoustique de la souveraine polyphonie de Bach peu perceptible. C'est ainsi qu'après bien des essais et tâtonnements, nous sommes arrêtés aux transpositions suivantes: de Mi bémol majeur à Sol majeur pour la 1e sonate, d'Ut mineur à Sol mineur pour la 2e, de Mi mineur à Ré mineur pour la 3e, et ainsi de suite. Dans l'édition, nous indiquons à chaque fois la tonalité d'origine.
Pour finaliser nos choix, nous avons d'ailleurs dû jouer avec un paramètre supplémentaire, car il va sans dire qu'une fois décidée la tonalité d'ensemble de telle ou telle sonate, nous nous sommes fixé pour règle de respecter les relations de tonalité adoptées par Bach entre les mouvements rapides et lents de ses oeuvres.
La distribution des voix entre les deux instruments. Bach ayant naturellement réparti les deux voix de 'dessus' et la voix de basse de ses sonates entre les deux mains et le pédalier de l'organiste, la solution qui apparaissait à première vue s'imposer pour notre transcription, consistait à attribuer la voix supérieure à l'alto, tandis que les deux mains de l'instrument à clavier se chargeraient de la voix médiane et de la basse. Et de fait, c'est ainsi que nous procédâmes pour l'essentiel. Néanmoins, en de nombreuses occasions, nous avons jugé bon de faire exception à ce principe trop simple. Deux types de raisons nous ont ainsi conduits à recourir ici ou là à une redistribution des parties d'un instrument à l'autre. Le souci là encore de ne jamais placer l'alto dans une tessiture extrême, et surtout d'éviter d'aboutir à une confusion des entrées et des réponses fuguées. Ce faisant, nous croyons être parvenus par la même occasion à créer des échanges d'une grande vitalité entre les deux instruments.
En publiant ici le résultat du travail prodigieusement stimulant qui fut le nôtre - accompagné de propositions de coups d'archet soigneusement étudiées (mais évidemment révisables selon les choix interprétatifs de chacun), destinées à en rendre clairs le phrasé, l'expression et la facture - nous avons la conviction de pourvoir à l'enrichissement du répertoire des altistes sous la forme de six chefs-d'oeuvre de tout premier ordre, sans que la transcription les ait d'aucune manière dénaturés. Nous sommes également persuadés que le soi-disant 'parent pauvre' de la famille des cordes ne le cédera en rien au 'roi des instruments' dans l'expression du sublime lyrisme constamment présent dans ces oeuvres de Johann Sebastian Bach. / classique / Répertoire / Alto et Piano
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| Sorel Alexandre - La
Methode Bleue En Français Piano seul Lemoine, Henry
Lorsque Chopin improvisait, Georges Sand disait qu'il cherchait La note bleue. L...(+)
Lorsque Chopin improvisait, Georges Sand disait qu'il cherchait La note bleue. Le bleu est la couleur de l'âme... Cette méthode s'adresse à l'enfant débutant qui ne sait encore rien de la musique ni du piano. Son propos est de lui apprendre à jouer tout de suite des petits morceaux qui seront agréables à entendre, pour lui et ses parents. Tout en assimilant les premières connaissances de solfège et de grammaire musicale, il devra les interpréter avec une vraie musicalité et simultanément se familiariser avec les bons principes de technique manuelle, car tout doit être développé ensemble. La grande clé de l'art du piano est de comprendre que la musique doit commencer à vivre dans l'oreille et l'imagination de l'enfant avant que celui-ci ne pose ses doigts sur les touches. C'est pourquoi le petit Mozart a tout de suite joué du piano. Dès les premières leçons, l'enfant doit donc apprendre à chanter ce qu'il va jouer, car la raison d'être des signes qu'il voit devant lui est de transcrire des sons vivants, destinés à l'oreille. Cette méthode vise donc à ne jamais séparer la lecture des notes - du chant - de la quête du beau son et du phrasé. La dimension affective est par ailleurs essentielle pour assimiler la musique. C'est pourquoi ces morceaux sont ici proposés avec des paroles, comme des comptines. L'expérience prouve en effet que les images aident beaucoup les petits à chanter et à mémoriser. Les paroles aident en outre l'enfant à phraser naturellement, sans même qu'il ait à penser à cette notion de phrasé qui est bien trop abstraite pour lui au début. Les histoires et les images stimulent ses émotions or, sans émotion, l'on ne retient rien ! Cette méthode contient aussi, outre les éléments de solfège habituels, des conseils techniques expliquant comment il faut toucher le piano et quels gestes il faut faire pour obtenir un beau son, un beau phrasé. Car, si l'on ressent la musique mais que le geste est inadéquat, rien n'est possible ! Un Cd permettra d'écouter les morceaux, joués à deux ou à quatre mains. L'enfant pourra également jouer tout seul, tout en se faisant accompagner par le Cd. Ajoutons enfin l'essentiel : tout le coeur de cette méthode s'appuie sur les conseils que Chopin donnait à ses élèves pour apprendre à jouer du piano. Ils figurent dans Esquisses de Méthode, cet ouvrage élaboré par Chopin lui-même mais qu'il n'a pu achever, et dans le livre incontournable du grand musicologue Jean-Jacques Eigeldinger, le spécialiste mondial de Chopin : Chopin vu par ses élèves (1). A la mesure du débutant, nous tenterons d'appliquer ici pas à pas ces principes du Maître. Chaque chapitre sera ainsi ponctué de phrases de Chopin telles que : Il vous faut chanter si vous voulez jouer du piano ou : Le poignet est la respiration dans la voix, Soyez souple jusqu'au bout des pieds. Emanant de l'un des plus grands musiciens qui ait écrit pour le piano, lui-même génial pianiste et admirable pédagogue, sa pensée mérite d'être gravée dans le coeur de chaque petit(e) pianiste qui se lance dans cette grande aventure du piano... Alexandre Sorel (1) Chopin vu par ses élèves, par Jean-Jacques Eigeldinger, 3e édition revue et commentée, 450 pages, La Baconnière, Neuchâtel, 1998. Réédité par Fayard, octobre 2006, 454 pages / et : Chopin : Esquisses pour une Méthode de piano, Textes réunis et présentés par J. Jacques Eigeldinger, Paris, éditions Flammarion, coll. Harmoniques, 138 p. Mars 2010. Presse La Méthode Rose a formé tant de jeunes pianistes. D'autres méthodes d'Alfred Cortot (Principes rationnels de la technique pianistique) ou d'Isidor Philipp sont conçues pour l'acquisition de la vélocité ; celles de Marie Jaëll (1846-1925) et de Blanche Selva (1884-1942), pour la qualité du son. Tout récemment, sont parus les 2 volumes du vaste et original manuel de piano : A Compianon (fin 2018, en 2 volumes, 300 p.) de Stéphan Patin (né en 1966) - pour débutant et pianiste plus chevronné, reposant sur l'apprentissage mental et digital, et l'appropriation formatrice des quelque 200 morcelets très diversifiés. Voici, cette année, (préfacée par J.-J. Eigeldinger, le spécialiste de Chopin), la Méthode Bleue (en 2 volumes, avec illustrations sonores et conseils pédagogiques) d'Alexandre Sorel selon lequel la musique doit commencer à vivre dans l'oreille et l'imagination de l'enfant avant que celui-ci ne pose ses doigts sur les touches... et qu'il doit donc apprendre à chanter ce qu'il va jouer. A cet effet, il propose des morceaux avec des paroles comme des comptines, ce qui facilite la mémorisation. Au fil des 10 leçons, le débutant est appelé à emprunter la marche à suivre claire et bien pensée du pédagogue. L'auteur précède les questionnements de l'enfant et des parents, et y répond, étape par étape. L'imaginaire enfantin est sollicité grâce à la présence d'un bestiaire engageant (puce, chat, chien, tourterelle, écureuil, grenouille, perroquet...). Le tout est joliment agrémenté de médaillons de caractère assez naïf, du meilleur effet. L'auteur cite les conseils donnés par Frédéric Chopin à ses élèves, les intégrant judicieusement dans le cursus pédagogique jalonné par les différentes étapes indispensables à l'autonomisation progressive du musicien en herbe. Mine de rien, lecture des notes, apprentissage rythmique, incorporation de la gestuelle pianistique, développement de l'appropriation musicale se font dans un contexte délibérément rassurant (familial, amical) et un climat de confiance, avec des figures musicales tutélaires (Mozart, Chopin) pour aboutir à quelques pages accessibles du maître franco-polonais : Polonaise en sol mineur, Valse en la mineur... (Voir CD : Chopin à Nanteuil... Récital d'Alexandre Sorel). Edith Weber L'Education musicale n°127 (sept-oct 2019)
40.80 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES) En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à -faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Lhopiteau-Dorfeuille,
Michèle : Toutes les
Clés pour Explorer la
Musique Classique : La
Musique Instrumentale
sous toutes ses Formes En Français [Livre + CD] Le Bord de l'Eau
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et ...(+)
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et une Forme-Sonate vous paraît incertaine, si les mots Suite ou Ondes Martenot se perdent dans le flou ou si vous prenez, en toute bonne foi et comme tant d?autres, le cor anglais et le saxophone pour des Cuivres, la solution est précisément entre vos mains: venez donc parcourir sans douleur 1000 ans de musique instrumentale en savourant les 208 extraits commentés qui sont là pour éclairer votre route.
Juste un petit mot de l'auteur : A travers le Tome 1 et Tome 2 de ce guide d?écoute, je sais que vous avez, cher lecteur, compris à quel point la route avait été longue pour les compositeurs de musique dite « classique », et combien l?arrivée de chaque instrument avait été un facteur d?évolution pour l?écriture musicale en général : on n?écrit pas pour le piano comme pour le clavecin, ni pour la clarinette comme pour le hautbois.
C?est pourquoi, après avoir brossé une fresque générale des différentes époques musicales, tous genres confondus, et exploré en détail le domaine plus étroit de la Musique Vocale Sacrée, la plus ancienne de toutes, il m?a paru logique ?comme il a paru indispensable à plusieurs de mes lecteurs- d?approfondir de la même façon la musique instrumentale pure ; celle qui ne se sert plus du tout de cette voix humaine qui avait tenu pendant des siècles le haut du pavé, et pour cause : la musique vocale, profane ou sacrée, fut pendant plus de 5 siècles la seule à être notée, et donc à nous être parvenue !
Si l?on en croit Nietszche- « sans la Musique, l?Univers serait une erreur », et il est probable que Cro-Magnon a soufflé dans un roseau et frappé sur un tronc d?arbre dès qu?il a su se tenir debout (nous aurons l?occasion d?en reparler). Malheureusement, il ne nous a laissé aucune trace écrite de ses improvisations sauvages ; pas plus d?ailleurs que les Hébreux, les Étrusques, les Égyptiens, les Celtes, les Grecs, les Perses ou les Romains, peuples hautement civilisés pourtant, mais pour qui la musique était un art réservé aux seuls initiés -qu?elle mettait en prise directe avec les force supérieures- et qu?il ne fallait surtout pas vulgariser par une notation quelconque.
Il a même fallu attendre la fin du Moyen Age pour voir enfin apparaître, en Occident, les premières partitions de musique instrumentale pure, morceaux sur lesquels les gens dansaient d?ailleurs gaiement, au lieu de les écouter avec ce recueillement et cette déférence dont nous faisons preuve actuellement envers la musique « ancienne » ! Et le XVIIème siècle pour assister, dans les différentes cours d?Europe, à la naissance des premiers concerts purement instrumentaux que les gens aient écoutés, enfin assis !
Si elle a donc été appréciée relativement tard en Occident, la musique instrumentale a sans conteste connu à partir de l?époque baroque une très grande vogue qui n?a jamais cessé, car elle est intimement liée aux progrès de la technique : j?ai donc tenu, dans ce Tome 3, à clarifier l?organisation interne et l?apparition progressive de ses différentes formes -suite, musique de chambre, symphonie, concerto, ballet, poème symphonique- et surtout à y mettre en lumière le rôle capital joué par l?arrivée, au fil des siècles, de chaque nouvel « outil ».
Ici encore, de nombreuses illustrations sonores - choisies comme toujours après de cruelles hésitations, tant était large l?éventail des possibilités - vous feront mieux appréhender la manière dont les grands maîtres du lointain passé et de notre présent s?y sont pris, à partir de ces simples objets que sont les instruments de musique, pour dialoguer avec l?impalpable et faire vivre le plus abstrait des arts. / Classique / Livre 3 Cds /
46.96 EUR - vendu par Note4Piano | |
| Vergehn Wie Rauch Chorale SSAATTBB Schott
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le ...(+)
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le livret de mon opéra de chambre Dafne (d'après Martin Opitz, écrit en 2005), j'ai intégré plusieurs poèmes de Opitz dans son jeu, et c'était aussi la première fois pour moi de composer des passages de choeur prolongées. Après avoir terminé ce travail, j'ai ressenti le besoin d'explorer la combinaison de choeur et les textes baroques dans un plus, la composition chorale indépendante. J'ai choisi des poèmes de Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau, Andreas Gryphius, Martin Opitz, Georg Philipp Harsdörffer, Barthold Brockes Hinrich und Friedrich von Logau. En dehors de Trost aphoristique von Logau, les textes ont été raccourcies et réorganisé en profondeur. Les sujets similaires, en utilisant aussi des manières étroitement liées d'expression, et la tendance à des structures redondantes - souvent, une pensée à plusieurs reprises formulé de différentes façons - en fait des lignes de change, même possibles entre les différents poèmes.La façon dont les textes sont examinés les changements entre cadre cohérent et la langue en utilisant comme matière sonore et l'élément structurel. Un aspect important est la technique de laisser mots ou des syllabes tourner à travers tout le choeur, qui - soutenus par différents niveaux dynamiques et d'un unisono souvent légèrement imprécise - crée un effet panoramique comparables. Le moins son temps difficiles de la langue baroque, riche en consonnes, les métaphores lourdes, mais aussi les ondulée, parfois des expressions bizarres sont le plus souvent mis en musique plutôt discrète. Surtout, une duplication du caractère déclamatoire est évité, tandis que quelques belles images sont ramassés et transformés en sons. Le son choeur en tant que telle reste la plupart du temps 'intacte' au sens traditionnel- du brai est même traitée de manière très restrictive - un seul passage (le début du mouvement IIIe) fait usage de la pleine échelle chromatique. L'abstinence de spectaculaires effets attire l'attention sur compréhensibles structures harmoniques, les nuances dynamiques, un large éventail de combinaisons de voix et de registre et les variations subtiles des textes dans les différentes pièces.Formellement, l'ensemble du cycle de sept pièces sont regroupées en grandes sections de plusieurs mouvements. La devise en forme de début se transforme à la fois du texte et de l'harmonie dans le mouvement Gryphius dans laquelle le choeur est progressivement étendue d'une région à moyen terne à plus de registres contrastés jusqu'à ce que les fondus sonores away 'wie Rauch' [comme] la fumée et se transforme en fines pétille. Un petit interlude - la seule section qui présente le quatuor de cuivres - mène à Echo Opitz ', qui se déplace d'un endroit sombre, pesante, son dissonant des voix d'hommes dans une atmosphère de plus en plus léger, qui est ensuite repris par le plutôt simple , paysage d'automne mélancolique de Harsdörffer. La pièce maîtresse du cycle suivant, basé aussi bien sur le poème d'automne par Brockes, contraste fortement avec la simplicité du mouvement précédent. L'image d'une douche à effet pluie de feuilles qui tombent, méditative qui tournent autour lui-même, est transféré dans une longue et complexe 'spirale' paysage sonore sans cesse en rotation dans un maximum de 16 pièces individuelles, chacun d'entre eux d'explorer une version légèrement différente du texte du poème. Tandis que le choeur se développe pour le plus grand nombre de registres et de plus forte densité de la pièce, l'expression, dans le style de la langue Brockes ', reste plutôt affectée. La dernière section reprend le slogan du début, en explorant les deux enlacés textes Hofmannswaldau de manière plus approfondie, et conduit à la court épilogue qui sert comme un commentaire ironique sur baroque lassitude du monde sous la forme d'une merry-go-round avec les syllabes du poème de rotation spirituellement rapide grâce à la chorale.Le quatuor de cuivres partie soutient, accompagne et complète en partie le choeur d'une façon presque totalement la fusion. Il ya à peine une note qui n'est pas directement associée à l'une des voix de la chorale. Cependant, l'utilisation ou ommitting les cuivres affecte également la Charakter de la performance de la chorale - de cette manière, deux versions égales de la pièce sont combinés en un seul score, et vergehn wie Rauch peut être effectuée a cappella à la fois l'original et d'aujourd'hui les sens du terme.- Benjamin Schweitzer / Choeur Mixte (SSAATTBB), Trompette En Sib, Cor En Fa, Trombone Et Tuba
27.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vergehn Wie Rauch Chorale SSAATTBB Schott
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le ...(+)
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le livret de mon opéra de chambre Dafne (d'après Martin Opitz, écrit en 2005), j'ai intégré plusieurs poèmes de Opitz dans son jeu, et c'était aussi la première fois pour moi de composer des passages de choeur prolongées. Après avoir terminé ce travail, j'ai ressenti le besoin d'explorer la combinaison de choeur et les textes baroques dans un plus, la composition chorale indépendante. J'ai choisi des poèmes de Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau, Andreas Gryphius, Martin Opitz, Georg Philipp Harsdörffer, Barthold Brockes Hinrich und Friedrich von Logau. En dehors de Trost aphoristique von Logau, les textes ont été raccourcies et réorganisé en profondeur. Les sujets similaires, en utilisant aussi des manières étroitement liées d'expression, et la tendance à des structures redondantes - souvent, une pensée à plusieurs reprises formulé de différentes façons - en fait des lignes de change, même possibles entre les différents poèmes.La façon dont les textes sont examinés les changements entre cadre cohérent et la langue en utilisant comme matière sonore et l'élément structurel. Un aspect important est la technique de laisser mots ou des syllabes tourner à travers tout le choeur, qui - soutenus par différents niveaux dynamiques et d'un unisono souvent légèrement imprécise - crée un effet panoramique comparables. Le moins son temps difficiles de la langue baroque, riche en consonnes, les métaphores lourdes, mais aussi les ondulée, parfois des expressions bizarres sont le plus souvent mis en musique plutôt discrète. Surtout, une duplication du caractère déclamatoire est évité, tandis que quelques belles images sont ramassés et transformés en sons. Le son choeur en tant que telle reste la plupart du temps 'intacte' au sens traditionnel- du brai est même traitée de manière très restrictive - un seul passage (le début du mouvement IIIe) fait usage de la pleine échelle chromatique. L'abstinence de spectaculaires effets attire l'attention sur compréhensibles structures harmoniques, les nuances dynamiques, un large éventail de combinaisons de voix et de registre et les variations subtiles des textes dans les différentes pièces.Formellement, l'ensemble du cycle de sept pièces sont regroupées en grandes sections de plusieurs mouvements. La devise en forme de début se transforme à la fois du texte et de l'harmonie dans le mouvement Gryphius dans laquelle le choeur est progressivement étendue d'une région à moyen terne à plus de registres contrastés jusqu'à ce que les fondus sonores away 'wie Rauch' [comme] la fumée et se transforme en fines pétille. Un petit interlude - la seule section qui présente le quatuor de cuivres - mène à Echo Opitz ', qui se déplace d'un endroit sombre, pesante, son dissonant des voix d'hommes dans une atmosphère de plus en plus léger, qui est ensuite repris par le plutôt simple , paysage d'automne mélancolique de Harsdörffer. La pièce maîtresse du cycle suivant, basé aussi bien sur le poème d'automne par Brockes, contraste fortement avec la simplicité du mouvement précédent. L'image d'une douche à effet pluie de feuilles qui tombent, méditative qui tournent autour lui-même, est transféré dans une longue et complexe 'spirale' paysage sonore sans cesse en rotation dans un maximum de 16 pièces individuelles, chacun d'entre eux d'explorer une version légèrement différente du texte du poème. Tandis que le choeur se développe pour le plus grand nombre de registres et de plus forte densité de la pièce, l'expression, dans le style de la langue Brockes ', reste plutôt affectée. La dernière section reprend le slogan du début, en explorant les deux enlacés textes Hofmannswaldau de manière plus approfondie, et conduit à la court épilogue qui sert comme un commentaire ironique sur baroque lassitude du monde sous la forme d'une merry-go-round avec les syllabes du poème de rotation spirituellement rapide grâce à la chorale.Le quatuor de cuivres partie soutient, accompagne et complète en partie le choeur d'une façon presque totalement la fusion. Il ya à peine une note qui n'est pas directement associée à l'une des voix de la chorale. Cependant, l'utilisation ou ommitting les cuivres affecte également la Charakter de la performance de la chorale - de cette manière, deux versions égales de la pièce sont combinés en un seul score, et vergehn wie Rauch peut être effectuée a cappella à la fois l'original et d'aujourd'hui les sens du terme.- Benjamin Schweitzer / Choeur Mixte (SSAATTBB), Trompette En Sib, Cor En Fa, Trombone Et Tuba
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Symphonic Fm -
Vol.Initiation :
Professeur (DRUMM
SIEGFRIED / ALEXANDRE
JEAN FRANCOIS) En Français Formation musicale - Solfège [Edition pour professeur] Combre
Par DRUMM SIEGFRIED / ALEXANDRE JEAN FRANCOIS. L'année d'initiation de Symphoni...(+)
Par DRUMM SIEGFRIED / ALEXANDRE JEAN FRANCOIS. L'année d'initiation de Symphonic FM est reservée aux enfants dès 7 ans et inscrits dans la classe instrumentale de leur choix. Elle permet une transition plus en souplesse entre l'éveil musical et la formation musicale et renforce les bases nécessaires à la poursuite des études.
Dès cette première année, les élèves découvriront les instruments pratiqués par d'autres enfants de leur classe.
N'ayant pas d'examen en fin d'année, chaque élève passera donc automatiquement en 1ère année de Formation Musicale l'année suivante.
Nous avons conçu - avec l'aide de professeurs d'instruments, afin de répondre au mieux à leurs attentes - une méthode permettant d'avoir un outil à la fois ludique et vivant pour l'enfant, et le plus précis possible pour le professeur tout en permettant à celui-ci d'enseigner suivant sa propre sensibilité musicale.
Nous avons adapté le cursus du cours de Formation Musicale au cursus scolaire et cela du primaire au lycée (la méthode est en 10 volumes + l'année d'initiation).
Les avantages, non exhaustifs, de la formation musicale par l'orchestre :
- un rapport beaucoup plus direct et moins abstrait entre le solfège et la pratique instrumentale (tout l'apprentissage solfégique étant directement lié à l'instrument que l'élève a choisi),
- passer par l'oral avant l'écrit,
- une formation auditive plus développée, due aux partitions interprétées par différents instrumentistes,
- une meilleure compréhension/analyse des oeuvres proposées grâce à la pratique instrumentale,
- développer l'autonomie de l'élève,
- la pratique instrumentale collective au sein de ce cours, donnera l'envie (dès que l'élève aura le niveau suffisant) de rejoindre un des ensembles instrumentaux du conservatoire ou de l'école de musique.
Symphonic FM se présente sous la forme de 3 cahiers (vents, cordes, piano/guitare/percussion) et d'un livre du professeur. La contrebasse et la harpe sont proposées à partir du volume 1. D'autres instruments seront ajoutés au cours des différents volumes en fonction de leur apprentissage.
La méthode comprend :
- de la lecture
- du rythme
- de l'intonation
- de la pratique instrumentale.
Proposition d'utilisation
(Le professeur reste libre d'utiliser la méthode à sa convenance.)
Lecture
Période de septembre à février environ
Lecture régulière : Notes correspondant au besoin instrumental.
Rythme
Période d'octobre à avril environ
Pulsation régulière sur lecture parlée ou frappée sans indication de mesure au début.
Dès l'étude du 2/4, 3/4 et 4/4, la battue de mesure pourra (par exemple) être dissociée du rythme au départ : un ou des élèves pouvant 'faire le chef d'orchestre' en battant la mesure pendant que les élèves exécutent les rythmes.
Intonation
Période de novembre à mai environ
Elle ne remplace pas le chant. Les enfants peuvent participer à une chorale ou chanter à la fin du cours.
On pourra donc utiliser l'intonation en vocalise (sans prononcer le nom des notes) et en reconnaissance (dictée orale).
Pratique instrumentale
Période d'avril à juin
Les élèves apportent leur instrument en cours.
Présentation de tous les instruments : matière, fonctionnement...
Les arrangements ont été conçus pour 'sonner', même si tous les instruments ne sont pas représentés.
Le professeur pourra diriger cet ensemble ou confier cette tâche à un élève qui apprendra ainsi à battre la mesure de façon ludique !
Il pourra placer deux pianistes au piano (clé de sol et clé de fa). S'ils sont trop nombreux, les autres pianistes pourront se voir attribuer le rôle de chef d'orchestre ou se servir d'instruments de percussion simples.
Les deux derniers morceaux sont des arrangements de chansons célèbres : A la claire fontaine et Alouette. Il est important de faire chanter les élèves avec le texte avant de les jouer en orchestre.
Puisse cette méthode être une aide précieuse pour chaque professeur et lui permettre de compléter toutes ses idées personnelles afin que cette année d'initiation soit plus vivante et efficace.
Siegfried Drumm
Jean-François Alexandre / méthode - études / Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Piano Scores Unlimited En Français Piano seul [DVD-ROM] IPE Music
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Pro...(+)
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Professeurs de Piano, Pianistes débutants ou confirmés, Concertistes... désormais, vous pouvez imprimer, utiliser et faire circuler librement un grand répertoire de partitions sans que ce soit considéré comme une photocopie pour les cours, les examens, les auditions, les concerts, le travail chez soi'
Voici les plus grand répertoire de partitions pour Piano libre de droit et sans restrictions sur un seul DVD-Rom comprenant : - 630 Oeuvres Majeures doigtées avec soin et classées par niveau de difficulté - 2 500 Pages de Musique à imprimer dans une qualité irréprochable - 26 heures d'écoute au format MP3 à exporter et à utiliser sans limitation
Quelques exemples d'utilisation
Installé dans une salle de cours, chaque professeur aura le loisir de faire écouter à son élève chaque morceau enregistré par des pianistes virtuoses. Puis le professeur imprimera naturellement la partition que l'élève emportera avec lui pour travailler à la maison. Pour les cours de musique collectifs, cours d'initiation dans les Ecoles primaires, Collèges, Lycées, Conservatoires', une solution ludique et inépuisable pour faire découvrir la musique des grands compositeurs. Le professeur imprime pour chaque élève la partition qu'il aura choisi de faire travailler, déchiffrer, expliquer, avec l'aide de l'Audio. Quoi qu'il en soit, même pour les bibliothèques, vous disposez d'un répertoire complet à imprimer à l'infini sans que ce soit considéré comme du « photocopillage » puisque les oeuvres contenues dans Piano Score Unlimited appartiennent au domaine public. Imprimez des partitions d'une qualité graphique exceptionnelle ! Doigtée avec soin, chaque partition est tirée de la première édition ou de l'oeuvre originale du compositeur. Pour vous aider dans vos choix, les pièces ont été classées par compositeur et par niveau de difficulté. Exportez le fichier MP3 qui a été interprété par des pianistes virtuoses pour l'utiliser sans restriction et libre de droit, agrémenter vos DVD, élaborer des programmes d'écoute pour vos élèves ou vous-même...
Débutez en travaillant les exercices du recueil « Le Premier Maître du Piano Opus 599 », « Les Cinq Doigts Opus 777 », « Les Etudes » de Czerny ou de Burgmuller, le célèbre « petit livre » d'Anna Magdalena BACH' Déchiffrez les partitions de l'incontournable répertoire de Piano : « Le Clavecin bien tempéré » de JS BACH ou les « Sonatines » de Clémenti ' Interprétez les « Nocturnes », « Préludes », « Mazurkas »,Grandes « Valses » de Chopin, les airs les plus connus (« Fantaisie », « Marche turque », « Petite Sonate`) et `Sonates` de Mozart, les « Petits Préludes » ou les fameuses « Fugues », les « Inventions à 2 et 3 voies » de J.S.Bach, les « Romances sans Paroles » de Mendelssohn, l' « Album pour la jeunesse », « Scènes d'enfants » de Schumann, les « Moments Musicaux », les « Impromptus » de Schubert, « Les Arabesques », le « Children's Corner » ,« Le Petit Nègre» de Debussy, les « Ragtimes » de Scott Joplin, pour ne citer qu'eux... De Haendel, Schubert, Beethoven, en passant entre autres par Tchaïkovski ou Purcell, Couperin, Gounod, Scarlatti'. / DVD /
59.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Les Jeux De Rabelais
(CAMPO REGIS) En Français 12 Voix Mixtes a Cappella [Partition] Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS. Denis Gautheyrie, directeur et chef de l'ensemble Soli-Tutti, n...(+)
Par CAMPO REGIS. Denis Gautheyrie, directeur et chef de l'ensemble Soli-Tutti, nous parle de sa rencontre avec le compositeur. Interview: Comment concevez-vous une collaboration avec un compositeur ? Les musiciens auxquels on s'adresse sont des compositeurs dont l'écriture pour la voix nous intéresse. Il faut évidemment qu'eux-mêmes manifestent une envie, une motivation particulière pour écrire de la musique vocale. Il y a d'abord une rencontre avec la personne, par hasard, quelqu'un nous présente... Puis, l'occasion d'écouter ses oeuvres, de consulter ses partitions... Comment sa musique sonne ? Quelle est sa touche personnelle, son intérêt pour le chant vocal ? Lui-même, on l'invite à venir nous écouter avant d'envisager de travailler ensemble. Il faut qu'il y ait un déclic. Avec Régis Campo, il y a eu tout ce cheminement, qui a aboutit l'année dernière à une commande d'une oeuvre pour deux ensembles dont la seule contrainte était qu'elle soit dirigée par deux chefs. La référence pour nous, c'était les 'Trois Poèmes d'Henry Michaux' de Lutoslawski. De ce point de vue, c'est une oeuvre très réussie. La rencontre avec l'oeuvre ? Ca a été une très heureuse surprise. D'abord, l'originalité du choix des textes. Souvent, on laisse les compositeurs libres du choix et de la manière dont ils traitent le texte. Mais nous attachons une grande importance à cet aspect. L'une des caractéristiques les plus importantes de la musique vocale, c'est quand même le texte. En l'occurrence, c'est un choix qui nous plaît vraiment beaucoup. C'est du Rabelais, donc, c'est un peu paillard. Un texte assez jubilatoire et plein d'humour. Je pense d'ailleurs qu'il a tenu compte de la personnalité de notre ensemble. A première vue, le rendu musical correspond parfaitement au texte de Rabelais. On sait que souvent les oeuvres réussies s'appuient sur des textes de qualité. Et là , c'est vraiment le cas. Ce sont donc onze chansons. Onze petit textes. Chaque chanson pouvant vivre indépendamment. D'ailleurs, Régis indique sur la partition que ces chansons peuvent être représentées avec les deux ensembles, instrumental et vocal, ou bien a cappella. On ne manquera pas de les faire exister dans les deux versions. Les 'Jeux de Rabelais', ce sont tantôt les 'Cris de Paris', tantôt les cris de Campo. Il s'y est totalement investi. Ce qui me frappe, c'est justement la combinaison des différents éléments, c'est-à -dire, les références à Rabelais, Janequin, Gesualdo... On trouve effectivement toute une série de clins d'oeil. Il fait tourner les mots, les syllabes, des bruits de petite pluie... une pulsation constante, et quelques moments d'accalmie en hommage à Gesualdo. C'est très bien fait. Par ailleurs, le traitement rythmique du texte me semble bien rendre les humeurs, l'humour et la vivacité qui s'y trouvent. Il n'y a rien d'artificiel chez lui. Envisagez-vous une suite à ce travail de collaboration ? Oui, l'année prochaine, on envisage déjà une autre commande pour un plus grand nombre de voix, une oeuvre pour grand choeur vraisemblablement... / contemporain / Répertoire / 12 Voix Mixtes a Cappella
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Symphonie VI- Erstarrte
Schatten (PAUSET BRICE) En Français Grand Orchestre, 6 Solistes et
Electronique Live [Partition] Lemoine, Henry
Par PAUSET BRICE. Erstarrte Schatten (Symphonie VI) pour orchestre, six voix sol...(+)
Par PAUSET BRICE. Erstarrte Schatten (Symphonie VI) pour orchestre, six voix solistes et électronique, clôt le triptyque entamé par Der Geograph (Symphonie IV) pour orchestre avec piano principal, et Die Tänzerin (Symphonie V) pour orchestre. L'appareil orchestral est identique pour les trois pièces du cycle.
Dans chacune des deux pièces précédentes, il s'agissait de faire entendre une musique confrontée à la question de sa propre représentation et, par conséquence, des impossibilités attachées à cette représentation. Un géographe hésitant à se représenter lui-même sur la carte du monde qu'il trace, la difficulté de penser les mouvements et les évolutions d'une danseuse parmi les autres mouvements planétaires et stellaires, ces deux exemples étaient au centre des réseaux de métaphores nécessaires à la construction des deux premières pièces.
Dans Erstarrte Schatten, l'image célèbre des ombres de victimes pratiquement photographiées par la lumière nucléaire de l'explosion d'Hiroshima constitue le socle dramaturgique d'une musique de négativité et de paradoxes : traces ténues de la présence du disparu, entrée instantanée dans l'intemporel, mort sans deuil, sans corps, sans conscience.
Le triptyque lui même, dans son mouvement dramaturgique, pourrait se résumer à la recherche graduelle d'une situation d'impossibilité dans la musique même : se débarasser progressivement de l'emprise des métaphores et imaginer une musique certes fondée sur le néant, mais pour autant sans renoncement ni ascétisme.
L'electronique tentera, par la préférence donnée au traitement de substance sonores bruitées, de proposer une solution possible au problème des pièces d'orchestre avec électronique, souvent réduites au dialogue entre une masse orchestrale et de matériaux sonores pré-enregistrés qui n'ont généralement, de par leur texture, aucune chance de faire entendre leur voix vis-à -vis de l'orchestre : la prégnance culturelle de ce dernier s'impose presque inmanquablement à l'écoute.
L'électronique sera centrée principalement sur les six voix solistes comme sources ponctuelles, ainsi que sur quelques zones sonores de l'orchestre comme sources diffuses (en particulier les cuivres et les cordes). Les traitements sonores appliqués à ces sources consisteront pour l'essentiel en frequency-shifting 'composé' (c'est à dire avec une évolution de la fréquence de modulation et une balance entre les branches positives et négatives constamment renouvellées dans l'écriture même), en l'usage de filtres résonants et dans une travail de spatialisation extrêmement articulé, faisant suite à ce que j'avais auparavant développé dans les deux Perspectivae Sintagma et dans la Symphonie III (Anima Mundi). Les moteurs de spatialisation étaient conçus de telle manière que les enveloppes de transfert, l'écriture rythmique, la transformation graduelle de la présence des haut-parleurs en tant que sources ponctuelles ou de 'taches spatiales', d'autres paramètres encore concouraient á une écriture de la spatialité au moins aussi articulée que le langage tellement riche de la musique instrumentale.
Pour terminer, l'utilisation ponctuelle de matériaux sonores pré-enregistrés et préparés en studio (hybridations complexes, time-stretching variable, etc.) sera probablement nécessaire, en tant qu'appoint, mais ne remettra pas en cause l'idée de base consistant à maintenir une relation vivante et instrumentale, interprétative, de l'électronique vis à vis de l'orchestre et des voix.
Brice Pauset / contemporain / Date parution : 2009-11-18/ Répertoire / Grand Orchestre, 6 Solistes et Electronique Live
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 4 Pièces Pour
Quatuor A Cordes Bleu -
Les Fées -
L'IVresse - Bwv 1007
(MANTOVANI BRUNO) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son rÃ...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son répertoire, le quatuor à cordes est devenu, au cours des temps, une formation mythique, abordée par les compositeurs avec un mélange d'enthousiasme et de méfiance. Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Bartok, Shostakovitch, et tant d'autres ont écrit d'innombrables chefs d'oeuvre pour cet instrumentarium qui, parce qu'il réunit intimité, homogénéité, et virtuosité, est propice à l'expérimentation. Ecrire pour quatuor est aujourd'hui un exercice très délicat, et ce n'est pas sans crainte que j'ai décidé d'aborder le genre en 2000. Un cycle a commencé à naître à cette période, cycle toujours incomplet en 2005.
Bleu (2002) est une courte pièce énergique, jouant sur une disposition spatiale singulière des musiciens (les instrumentistes se faisant face). Du déferlement au jeu d'échos, ce mouvement repose sur une conception 'démocratique' de l'ensemble, la matière musicale étant plus fondée sur un flux cohérent que sur la hiérarchie entre un soliste et des accompagnateurs.
Les fées (2004, création mondiale): il s'agit là d'un véritable scherzo, laissant la part belle à une écriture procédurale. J'ai commencé à m'intéresser depuis peu à cette dimension de l'écriture (avec Le cycle des gris pour orchestre baroque, ou avec Da Roma pour trio), afin de sortir d'une conception du langage fondée systématiquement sur le conflit entre des idées contrastées. La transformation progressive d'un élément en un autre est ici le maître mot, alors que la matière musicale subit ou des procédés d'accumulation, ou de raréfaction.
L'ivresse (2003): il s'agit d'une musique de ballet, violemment contrastée, aride, virtuose. Le discours s'articule autour de quelques idées facilement repérables à l'écoute (unisson dans l'aigu, homorythmies...). Au milieu de cet océan d'incertitude et d'imprévisibilité, une séquence plus procédurale vient établir une continuité, toujours dans l'énergie, qui donne à la matière un caractère encore plus abrupt.
BWV 1007 (2001): première pièce du cycle sur le plan chronologique, ce mouvement est un hommage à la Première suite de violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Le modèle est ici toujours présent, mais sans cesse déformé, développé, si bien qu'il est pratiquement impossible de le reconnaître. Ici, le quatuor est traité de façon plus orchestrale, non dans la masse sonore, mais dans les hiérarchies, chacun des instruments prenant à tour de rôle la parole de façon soliste. Malgré la présence permanente dans mon esprit des grands modèles de l'histoire, j'ai essayé de conserver une certaine spontanéité dans mon écriture. C'est l'intuition qui a élaboré le discours, non la prédétermination. La matière a pris l'ascendant sur l'artisanat, s'exprimant malgré moi, de façon quasi-autonome.
Bruno Mantovani,
novembre 2004 / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Gliozzi M./ Simon D. -
L'orgue Aux Milles
Saveurs Vol.3 En Français Orgue Editions Buissonnieres
Les claviéristes gourmets se régalent ! Anthologie de pièces pour orgue (ou ...(+)
Les claviéristes gourmets se régalent ! Anthologie de pièces pour orgue (ou clavier) Comprenant une partie méthode pour pédalier, une partie pédagogique sur l'harmonie au clavier, et quelques pièces d'orgue à 4 mains et de musique d'ensemble. Recueil de 360 pages en 2 volumes Format 22,5 x 32 cm, couverture pelliculée Complément : livret relié de parties séparées pour la partie Musiques d'ensemble Ecrit par Marta Gliozzi et Damien Simon, professeurs d'orgue en conservatoire. Notre apprenti-cuisinier-organiste continue à explorer des matériaux musicaux dans divers styles, découvrant les différentes saveurs esthétiques des pays européens : dans ce deuxième volume, les auteurs poursuivent leur démarche pédagogique, en renouvelant l'approche de la formation de l'organiste. Élèves avec professeur, professeurs avec élèves, élèves avec amis, les pièces de musique d'ensemble et les pièces à 4 mains sont pensées pour vous ! Alors, bonne cuisine à tous, avec patience, écoute attentive de soi et de l'autre, rigueur et surtout amour de tout ce que vous faites ! Bonne dégustation ! Dans ce recueil : ' Chansons populaires, Noëls, Chorals. ' Chants grégoriens, mélodies populaires and canons au pédalier. ' Polyphonies : musique anglaise, allemande, espagnole et portugaise, française, italienne. ' Musiques d'aujourd'hui. ' Musique d'ensemble pour orgue et instrument soliste ou chanteur. ' Orgue à 4 mains. ' Au-delà de la musique écrite : harmonie, improvisation, jeux rythmiques pour l'indépendance. 3Dans ce 2e volume, nous poursuivons notre démarche pédagogique en renouvelant l'approche de la formation de l'organiste. Comme dans le premier volume de cette collection, notre apprenti-cuisinier-organiste continuera à explorer les matériaux musicaux des chansons populaires et des noëls. Il se familiarisera avec les thèmes de chorals et de chants grégoriens, fondateurs du répertoire de l'orgue. Il découvrira également les saveurs caractéristiques des esthétiques musicales et organistiques spécifiques des différents pays européens. Pour chacune d'entre elles, nous proposons quelques pistes d'écoute car, pour former le goût de notre organiste, il lui faut se nourrir et écouter bien d'autres pièces que celles qu'il est en train de travailler. La polyphonie est le c'ur et la quintessence du répertoire de l'orgue. C'est pourquoi, nous proposons un ensemble de courtes pièces manualiter puis pedaliter. Le développement de la technique de pédalier se fera tout autant par ces pièces que, dans un premier temps, par le travail approfondi de mélodies pour pédalier solo comme par celui de quelques mesures de canons pour assurer une coordination parfaite entre une main et le pédalier. Nous avons volontairement basé les débuts du jeu de pédale sur une technique favorisant un jeu articulé par l'utilisation en grande partie des pointes. L'usage du talon sera introduit petit à petit De même, nous proposons des doigtés manuels afin de faciliter la tâche de tous. Néanmoins, nous avons pleinement conscience que la morphologie et la taille des mains de chacun puissent rendre certains doigtés que nous proposons inapropriés ou peu commodes. Libre à chacun de les modifier ! La priorité ' et il faut le rappeler aux élèves ' n'est pas le doigté mais la note, la phrase musicale ; le doigté n'est qu'un auxiliaire. Parallèlement à ces esthétiques nationales des siècles passés, nous vous offrons également quelques pièces de compositeurs actuels afin de découvrir d'autres langages harmoniques ! L'ensemble des pièces de cette anthologie peut également constituer un réservoir non négligeable pour l'organiste liturgique. Il y découvrira des pièces faciles d'exécution qui trouveront aisément leur place dans un office. Enfin, si une majeure partie du répertoire de l'orgue est solistique, notre instrument à tuyaux n'en demeure pas moins un partenaire formidable pour l'accompagnement. Aussi, ce recueil propose quelques éléments d'harmonie, amuse-bouches préparatoires à une découverte de la basse continue ainsi que de petits arrangements pour un instrument mélodique et orgue. Élèves avec votre professeur, professeurs avec vos élèves, élèves avec vos amis, les pièces de musique d'ensemble et les pièces à 4 mains ' les organistes peuvent jouer entre-eux ' sont pensées pour vous ! Alors, bonne cuisine à tous, avec patience, écoute attentive de soi et de l'autre, rigueur et surtout amour de tout ce que vous faites !3 Bonne dégustation ! Les auteurs Marta Gliozzi et Damien Simon Table des matières Introduction Le facteur d'orgue et cuisinier Quelques règles d'or Chansons populaires Trois jeunes tambours Arr. Damien Simon J'ai du bon tabac Arr. Damien Simon Le roi Renaud Arr. Marta Gliozzi Noëls Puer nobis nascitur J.-F. Dandrieu Michau qui causoit ce grand bruit J.-F. Dandrieu Chantons je vous prie J.-F. Dandrieu Noëls en tambourin J.-J. Beauvarlet-Charpentier Vom Himmel hoch, da komm ich her F. W. Zachow Noël angevin C. Franck Variations sur Il est né le divin enfant E. Thomas Variation sur Il est né le divin enfant D. Simon Chorals Allein Gott in der Höh sei Ehr J. P. Sweelinck Allein Gott in der Höh sei Ehr G. P. Telemann Herzlich tut mich verlangen J. G. Walther Herzlich tut mich verlangen G. P. Telemann Jesu meine Freude G. P. Telemann Liebster Jesu, wir sind hierJ. G. Walther Chants grégoriens et autres mélodies pour pédalier solo Puer natus Adeste fideles Ecce nomen Domini Emmanuel Victimae paschali laudes Mélodies traditionnelles celtiques : Mélodie traditionnelle de Basse-Bretagne Gwerz Penmarc'h (la complainte de Penmarc'h) Kabiten Sant-Maloï (le capitaone de Saint Malo) Hirvoudou, mélodie traditionnelle écossaise An alarc'h Mélodies traditionnelles juives : Esa Enai Lév Tahor Adir hu Shalom Alèchem Yo m'enamori d'un aire Quelques thèmes célèbres : Air H. Purcell Thème, d'après le Concerto Brandebourgeois n°3 J.-S. Bach Thème extrait de la Symphonie Inachevée F. Schubert Thème extrait de la Symphonie n°3 J. Brahms Thème extrait du Lac des cygnes P. I. Tchaïkovski Canons à une main and pédalier Canons 1 and 2 Traditionnels Canon à la quinte G. P. Palestrina Dona nobis pacem attribué à W. A. Mozart Canon J. P. Sweelinck O Flamme M. Praetorius Canon F. Schubert Se alla festa Traditionnel italien Manualiter : un peu de vélocité et d'agilité Allegro D. Zipoli Klavierstück für die rechte oder linke Hand allein C. Ph. E. Bach Solfeggio C. Ph. E. Bach Praeambulum et Versus in D J. A. Kobrich Vorspiel in B Anonyme, Salzburger Orgelbuch Praeludium in F J. Krieger Allegro E. Gigout Allegro vivace E. Gigout Musique anglaise des xvie, XVII et XVIIIe siècles Prelude H. Purcell Extrait de Voluntary in C J. C. Pepush Pavan, the Earle of Salisbury W. Byrd Prelude J. Blow Prelude in the eight mode J. Bull Voluntary in AJ. Stanley Voluntary in G G. Berg Siciliana W. Walond Musique allemande des XVIIe et XVIIIe siècles Prelude J.-S. Bach Fuga prima J. C. F. Fischer Fuga sexta J. C. F. Fischer Fuga tertia J. C. F. Fischer Finale J. C. F. Fischer Praeambulum et fuga in h J. B. Peyer Praeambulum in f J. B. Peyer Praeambulum et fuga in E J. B. Peyer Praeambulum et fuga in Es J. B. Peyer Praeambulum in e / IV ton J. X. Nauß Praeludium in g J. Krieger Vorspiel in A Anonyme, Salzburger Orgelbuch Fuga a 3 L. van Beethoven Musique espagnole et portugaise Fantasia T. de Santa Maria Dic nobis, Maria A. de Cabezón A duo, del poner obras en el Monacordio T. de Santa Maria Romance : Paseà base el rey-moro F. F. Palero Romance V : Para quien crie yo cabellos A. de Cabezón Versos del sexto tono A. de Cabezón Ligaduras de 3° tono, para la Elevaciòn Anonimo, Juan Cabanilles ' Toccata C. Seixas Musique française du XVII au XIXe siècle Chantons, je vous prie J.-F. Dandrieu Feste sauvage M. Corrette Rondeau M. Corrette Offertoire II, la St Benoist M. Corrette Musette, Suite du Ier ton M. Corrette Récit de nazar, Suite du Ier ton M. Corrette Grand jeu, Suite du 2e ton M. Corrette Ha voisin, quelle nouvelle J.-N. Geoffroy Basse de Cromorne L.-N. Clérambault Extrait de L'organiste C. Franck Petites fleurs musicales : Dominica Resurrectionis Ch. Tournemire mmaculata Conceptio Ch. Tournemire Festum Omnium Sanctorum Ch. Tournemire Heures mystiques : Andante L. Boëllmann Heures mystiques : Lento L. Boëllmann Heures mystiques : Andantino ma non troppo L. Boëllmann Heures mystiques : Allegro marcato L. Boëllmann Verset L. Boëllmann Musique italienne Fiori musicali : Kyrie alio modo G. Frescobaldi Fiori musicali : Kyrie alio modo G. Frescobaldi Fughetta A. Scarlatti Folia A. Scarlatti Partita D. Zipoli Ritirada del emperador de los Dominicos de España D. Zipoli Sarabanda, Suite II in sol minore D. Zipoli Due versetti G. Pera Pédaliter Übungen im Pedalspiele G. A. Merkel Cantabile J.-N. Lemmens Finale J. C. F. Fischer Toccata in G Minor J. Ch. Pachebel Praeludium et fuga ex F-Dur J. C. Simon Praeludium in Fa per organo pleno J. L. Krebs Pastorale D. Zipoli Toccata [en Sol] G. B. Martini Toccata [en Sib] G. B. Martini Versetti in re minore P. B. Bellinzani Versetti in re minore : Larghetto P. B. Bellinzani Versetti in re minore : Largo P. B. Bellinzani Elevation in E minor A. Guilmant Offertoire Ch. Tournemire Gnossienne n°2 E. Satie 1ère gymnopédie E. Satie Musiques d'aujourd'hui Deux pièces manuelle pour orgue : I-Offertoire en duo à deux clavier P. Reber II- Aria P. Reber Canzone à 3 voix P. Reber Danse laudative P. Reber Let silence talk to you H. Lesvenan Destination H. Lesvenan Happiness is your birthright H. Lesvenan The heart sees deeper than eyes H. Lesvenan Mystère H. Lesvenan Musiques d'ensemble Lauda Natalizia Padre F. Soto Il Ballerino G. G. Gastoldi Il Risentito G. G. Gastoldi Maledetto sia l'aspetto, Scherzi musicali C. Monteverdi Et incarnatus est J. Cererols Change thy mind since she doth change R. Martin Shewes ans nightly revels T. Lupo Gavotte F. Barsanti Menuet F. Barsanti Menuet J. C. F. Fischer Pauls Steeple, Variations sur un Passamezzo Antico Anonyme anglais, XVIIIe s. Son questi i crespi, canzonette C. Monteverdi When Phoebus first did Daphne love J. Dowland Gavotte G. B. Martini Fuga W. A. Mozart L'alphabet W. A. Mozart Due pupille amabili (extrait des 6 nocturnes) W. A. Mozart Adagio W. A. Mozart Menuet J. Haydn Menuet F. Schubert Mich zieht es nach dem Dörfchen R. Schumann Meneham H. Lesvenan BerceuseTraditionnel russe, Arr. H. Lesvenan Orgue à 4 mains Suite de danses : Bransle de Champaigne C. Gervaise Pavane Passemaize C. Gervaise Bransle : Je fille quant Dieu C. Gervaise Come again J. Dowland La, la, la, je ne l'ose dire P. Certon O Bethlehem Anonyme anglais, XVIe s. Ach wie flüchtig, ach wie nichtig J. S. Bach Au-delà de la musique écrite Harmonie Improvisation sur le Canon de Pachelbel Jeux rythmiques et d'indépendance Et encore... Historique and fonctionnement Tableau de travail Marta Gliozzi and Damien Simon
59.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Mozart, Wolfgang Amadeus
: Piano Sonata D major K.
284 (205b) Piano seul [Partition] G. Henle
La Sonate en Ré majeur est la dernière des six Sonates K. 279?284 que Mozart e...(+)
La Sonate en Ré majeur est la dernière des six Sonates K. 279?284 que Mozart emporta dans ses valises lorsqu?il s?apprêtait à se rendre vers Paris en septembre 1777. Il rapporta à son père qu?il exécuta ces sonates avec succès déjà à Munich, Augsbourg et Mannheim.
Il les pourvut de nombreuses indications de dynamique et trouva aussi en ce qui concerne leur forme des solutions inhabituelles, comme par exemple le lent Rondeau en Polonaise qui fait office de mouvement central de la Sonate en Ré majeur.
Jusqu?alors réunies dans les recueils (HN 1 et 3), ces six sonates sont désormais éditées séparément avec, en sus, de nouvelles préfaces.
Mozart a dédié cette sonate à un certain Freiherr Thaddäus von Dürnitz, ce qui explique qu?on l?ait souvent appelée la «Sonate à Dürnitz». De ces six premières sonates c?est conteste la meilleure, la plus brillante et celle qui requiert le plus d?habileté technique. On peut comprendre pourquoi Mozart l?affectionnait particulièrement et qu?il ait continué à l?exécuter lui-même.
C?est de cette incomparable lorsqu?elle était interprétée sur un des nouveaux pianofortes de Stein.
1er MOUVEMENT Une première version du début du premier mouvement rédigée sur une page et demie a été supprimée par Mozart. Il a commencé à réécrire la version définitive au bas de cette même page. Le matériau thématique de ce mouvement d?ouverture (et, à un moindre degré, celui des mouvements suivants) est disposé sur une échelle plus vaste, presque plus orchestrale, ce qui constitue une rupture avec le ton d?intimité des premières sonates. L?effet de tremolo dans les mesures 13 à 16 et les annonces répétées à l?unisson du premier thème peuvent très bien se lire comme la réduction d?un tutti orchestral. Le deuxième thème, ligne mélodique plus souple, sans accompagnement dans sa mesure d?introduction, contient une chaîne descendante de premiers renversements ? formule harmonique fort prisée aux siècles baroque et classique (il y a des passages analogues dans les thèmes subsidiaires de l?ouverture de l?Iphigénie en Tauride de Gluck et le premier mouvement du Concerto Italien de Johann Sebastian Bach). Cela fonctionne comme un passage de solo par opposition aux entrées de tutti qui suivent dans la mesure 30. Le développement traverse un cycle de tonalités mineures avant le début de la réexposition dans la mesure 72.
2eme MOUVEMENT Mozart a intitulé le second mouvement: Rondeau en Polonaise. Il s?agit donc d?une danse. Les quatre premières mesures constituent une forme de dialogue (comme le thème du premier mouvement de la sonate précédente en sol majeur) et Mozart les soumet à des variations avec un certain bonheur. Il accentue le contraste entre l?exposition et la contre-exposition par des indications de dynamique.
3eme MOUVEMENT Le dernier mouvement de la sonate est une suite de variations joyeuses qui est un régal pour le pianiste, et présente, jusqu?à la variation en adagio les caractéristiques d?une gavotte. Le don spécial de Mozart pour l?écriture en variations s?y manifeste de la manière la plus brillante. L?impression superficielle de forme diffuse ne résiste pas l?examen approfondi: il ne serait guère facile d?oublier une des douze variations ou d?en ajouter une. La variation Adagio est d?un intérêt tout particulier pour les spécialistes de Mozart, car elle nous donne quelque a perçus de sa conception de l?ornementation impromptue: l?autographe n?est que pudiquement orné et il est probable que Mozart enjolivait son texte lors de l?exécution au gré de sa fantaisie. Mais une version richement ornée a survécu dans la première édition publiée du vivant de Mozart ; et il ne fait pas de doute que cette version enjolivée est l??uvre de Mozart lui-même ? qui d?autre pourrait enjoliver une musique d?une manière aussi ingénieuse' Cela nous éclaire sir les idées de Mozart en matière d?ornementation en général et en particulier. / [Sonate pour piano en Ré majeur K. 284 (205b)] / Classique / Partition / Agrafé /
12.66 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| L'experience
musicale - appreciation,
expression, emotion
(LEVINSON JERROLD) En Français Livres [Livre] Vrin
Par LEVINSON JERROLD. Jerrold Levinson est une des figures majeures de l'esthét...(+)
Par LEVINSON JERROLD. Jerrold Levinson est une des figures majeures de l'esthétique contemporaine. On lui doit notamment de nombreux articles qui ont largement contribué au renouveau de la philosophie de la musique dans le monde anglo-saxon depuis une trentaine d'années. Le présent ouvrage fait suite à  un premier recueil d'Essais de philosophie de la musique, paru en 2015. Ce nouveau volume rassemble six essais du philosophe ayant trait à  la question de l'expérience musicale. Qu'est-ce qui fait le propre d'une expérience esthétique de la musique? Quelle est la valeur de la musique? Quel sens la musique revêt-elle pour nous? D'où provient la signification motionnelle et expressive que nous attribuons à  la musique? Pourquoi éprouvons-nous un plaisir intense à  l'écoute de certaines musiques? Ces questions fondamentales trouvent sous la plume de Jerrold Levinson des réponses claires et argumentées, qui intéresseront aussi bien les philosophes et les psychologues que les musicologues. Cet ouvrage s'accompagne d'une série de textes introductifs qui permettront aux lecteurs de resituer les textes de Jerrold Levinson au sein des débats qui animent la philosophie de la musique anglo-saxonne de ces trente derniêres années, et d'appréhender les liens inévitablement complexes que l'on peut tracer aujourd'hui entre l'esthétique musicale et les sciences cognitives de la musique. / Broché / Livre / Livres
19.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pièces A Deux
Flûtes
Traversières Sans
Basse Orchestre d'Harmonie et
Batterie-Fanfare Martin, Robert
Editeur : Paris, l'Auteur, Foucault, 1709, 1710, 1711, 1713, 1714Ces pièces, re...(+)
Editeur : Paris, l'Auteur, Foucault, 1709, 1710, 1711, 1713, 1714Ces pièces, relativement faciles et exécutées par deux flûtes seules, conviennent particulièrement aux classes de musique de chambre n'ayant pas de clavier à leur disposition.Présentation de : Jean Saint-Arroman : Lecture de la partitionPhilippe Lescat : Le répertoire français pour deux flûtes sans basse - - / 2 Flûtes Traversières / 108 pages / niveau : 1 / Fac-Similés - Format: 17.5 X 24.5
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