| Jazz : La Discothèque
Idéale En 25 Albums
Originaux (Coffret 25 CD) CD [Coffret CDs]
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release:...(+)
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release: NLD - Year Of Release: 2010 - Notes: 25 Original Albums In Noble Box
104.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Diapason Rouge Vol. 2 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
400 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
La sÃ...(+)
400 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
La sélection de ce second carnet, publiée en 1996, comprend des chants traditionnels et de veillées, cependant elle met davantage l?accent sur la variété interprétée par Bruel, Cabrel, Gainsbourg, Mitchell, Le Forestier ou les Beatles? Le classement des chansons est le même que celui du premier volume : 'Salut l?artiste' pour la variété française, 'Au rythme du monde' pour les chansons à thème, 'Racines et couleurs du temps' pour le folklore et le patrimoine des mouvements de jeunes, 'Fêtes et rencontres' pour les moments de fête, et une sélection de 'Canons et ritournelles' pour terminer le carnet.
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 2 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Diapason Rouge Vol. 1 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depui...(+)
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depuis qu?il a été cité par Jérôme Bonaldi sur Canal Plus, ce premier recueil de près de 460 chansons est une référence dans le domaine des carnets de chants depuis plus de dix ans. Chacun y trouvera un répertoire pour chanter toutes les circonstances de la vie. Pour les guitaristes, tous les chants sont accompagnés de leurs accords. Le premier chapitre, 'Salut l?artiste', est un recueil de variétés françaises : Brel, Goldman, Souchon, Renaud? 'Au rythme du monde' regroupe des chansons à thème susceptibles de provoquer la réflexion ou d?affirmer un engagement. 'Racines et couleurs du temps' emprunte au folklore français, aux négro-spirituals et au patrimoine des mouvements de jeunes et d?éducation populaire. La quatrième partie, 'Fêtes et rencontres', offre un éventail de chansons pour se réunir dans la joie, l?émotion ou la fantaisie. Une sélection de 'Canons et ritournelles' termine le carnet. Un index alphabétique par auteurs et par titres, à la fin du carnet, complète le sommaire.
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
101.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Soprano and Piano En Français Voix Soprano, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! Mes vocalises pour Soprano s'inspirent autant de l'atmosphère générée par les Sopranos, en loges derrière la scène, que des arcanes des rôles-clés liés à cette tessiture aux facettes plurielles. En effet, il existe beaucoup de catégories de sopranos qui, par leur agilité, leur couleur, leur timbre, leur habitat scénique, leur virtuosité facile voire superficielle, leur dramatisme, leur engagement au sein de la distribution d'un opéra, traduisent l'énorme éventail de cet emploi, souvent méprisé. J'ai privilégié 6 catégories caractérisant l'écriture demandée aux sopranes. a) soprano dramatico-coloratura (2 textes : La Reine noire, Disperata donna) b) soprano dramatico (1 texte : La Diva) c) soprano lirico-spinto (2 textes : Ah, Madre del cielo, Leonora) d) soprano lirico-leggero (2 textes : La Mort des amants, Anna Bolena) e) soprano coloratura (1 texte : Je suis belle) f) soprano, dite soubrette (2 textes : Mes grigris, La pastorella) Pourquoi avoir écrit des vocalises avec textes ' Textes personnels puisés dans le quotidien des sopranos, ou textes de livrets d'opéras, ces mots véhiculent une pensée, nécessitent une présence, voire la canalisent et se rapprochent ainsi des airs à travailler appartenant au répertoire d'aujourd'hui. Le répertoire d'aujourd'hui demandent des voix complètes à longue tessiture, tout en connaissant les signes des effets vocaux les plus répandus - à savoir les quarts de tons, le sprechgesang, les slanci avec ou sans indication d'intonation ou de valeur rythmique, les pleurs, les rires, le whisper, le parlato, les longs intervalles et le chromatisme dans un réflexe de tempo rapide. Contenu I. La Reine noire (soprano dramatico-coloratura) - II. Disperata donna (soprano dramatico-coloratura) - III. La Diva (soprano dramatico) - IV. Ah Madre del Cielo (soprano lirico-spinto) - V. Leonora (soprano lirico-spinto) - VI. La Mort des amants (soprano lirico-leggero) - VII. Anna Bolena (soprano lirico-leggero) - VIII. Je suis belle (soprano colorature) - IX. Mes grisgris (soprano soubrette) - X. La Pastorella (soprano soubrette)
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Compilation : Un Siècle
de Chansons Francaises :
1949-1959 En Français Tous Les Instruments [Partition] Fortin
L'essentiel du patrimoine français dans une collection qui couvrira la totalitÃ...(+)
L'essentiel du patrimoine français dans une collection qui couvrira la totalité du siècle. Un sommaire alphabétique et un sommaire par année pour reconstituer l'ambiance de l'époque et interpréter les airs connus ou introuvables. 301 Chansons dans chaque volume. / Variétés / Recueil avec paroles, musique (ligne de chant) et /
40.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Métissages Vol.1
(MINDY PAUL / SAMMUT
ERIC) En Français Percussion [Conducteur et Parties séparées + CD] - Débutant Lemoine, Henry
Par MINDY PAUL / SAMMUT ERIC. Métissages est né d'une rencontre artistique ent...(+)
Par MINDY PAUL / SAMMUT ERIC. Métissages est né d'une rencontre artistique entre Paul Mindy et Eric Sammut. C'est tout naturellement que ces deux musiciens, par ailleurs passionnés de pédagogie, ont voulu créer une passerelle entre les classes de percussions traditionnelles et classiques. Les pièces présentées dans ce recueil sont de styles variés, offrant un large éventail de musiques : classique, traditionnelle, originale. Elles revêtent toutes un indéniable intérêt pédagogique, tant d'un point de vue technique que de l'interprétation et de la connaissance des styles.
Percussionniste et chanteur, Paul Mindy, professeur au CNR d'Aubervilliers-la-Courneuve, est spécialiste des musiques du Brésil. Il anime des masterclasses dans le monde entier. Il reçoit le prix Georges Brassens et se produit en tant que chanteur à l'Olympia. Il reçoit également en 2001 le prix de l'Assemblée Nationale et en 2002 le prix de l'Académie Charles Cros. Son talent de percussionniste lui a permis de jouer avec de grands musiciens : Richard Galliano, Roland Dyens, Carlo Rizzo, Franck Tortillier, Dave Samuel, Baden Powell... Il joue aussi avec le groupe 'Quai #5', l'Orchestre pour la paix, Flavio Esposito. Sa discographie comprend des enregistrements en solo (Le monde à l'envers, Mosaïque), en trio avec J.C. Hoarau et A. Vérité (Notre Brésil), et avec la chanteuse Fabienne Magnant (Canto instrumental), un DVD 'méthode pour percussion africaine, brésilienne et cubaine' (site internet www.drumvision.fr.st). Paul Mindy est aussi l'auteur de livres-CD à succès aux éditions Didier Jeunesse : A l'ombre de l'olivier, Comptines du Baobab, Papagaio, Comptines créoles... En 2006, il participe au festival Percpan à Salvador de Bahia.
Eric Sammut a débuté ses études musicales par l'apprentissage du piano, puis a suivi la classe de percussion de Michel Ventula au CNR de Toulouse. En 1989, l'année même où il obtient un premier prix à l'unanimité dans la classe de François Dupin et Georges van Gucht au CNSM de Lyon, Eric Sammut entre comme premier percussionniste à l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon. Puis en 1995, le premier prix international de marimba de New York lui est décerné - il effectue alors une tournée de récitals et de masterclasses aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et au Japon. Il enseigne le marimba au CNR de Toulouse depuis 1997, au CNR de Paris, ainsi qu'à la Royal Academy of London, et il est soliste à l'Orchestre de Paris. Après avoir participé à de nombreux enregistrements discographiques et vidéos avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon, l'Orchestre de Paris, il réalise en 2005 un album de marimba solo, 'Four-Mallet Ballet'. Un enregistrement pour un nouveau CD est prévu en 2006, avec les musiciens Philippe Berrod, Eric Echampard et David Patrois.
Nobody Knows the Trouble I've seen
Percu. classique : à interpréter d'une manière joyeuse et dans l'esprit gospel en réponse à l'esprit africain des percussions traditionnelles. Percu. trad. : travail de coordination sur kenkeni, sangbang et doumdoum - chaque musicien devra travailler chacune des parties séparément. Le travail d'ensemble sur kenkeni, sangbang et doumdoum développe l'écoute polyrythmique
Prélude en mi mineur
Percu. classique : l'esprit rubato de la musique romantique est ici remplacé par le côté balancé de la bossa-nova - la mélodie doit rester libre et aérienne. Percu. trad. : rythme de la bossa-nova - jouer piano la technique de chaque instrument constituera une initiation à la batucada, concert de percussions traditionnelles brésiliennes carnavalesques. Antonio Carlos Jobim a dit un jour que la première bossa avait été composée par Chopin avec ce prélude.
Guantanamera
Percu. classique : le marimba doit être interprété librement, presque en dehors rythmiquement - le vibra très coloré et aérien - le marimba basse toujours en osmose avec les percussions traditionnelles. Percu. trad. : intéressant pour se familiariser avec le rythme de la salsa cubaine, techniques de base des congas, maracas, cloche, guiro et claves.
Maracatu de la Saint Valentin
Percu. classique : début et milieu de la pièce doivent être interprétés dans un esprit festif - la fin nécessite une grande souplesse ainsi qu'une écoute attentive du triangle. Percu. trad. : rythme très important de la région de Récife. Bien écouter le CD pour les doubles croches. A la fin, le travail technique au triangle est intéressant pour l'évolution de tout percussionniste.
Hava Nagila
Percu. classique : intérêt particulier pour le travail de l'accelerando collectif. Percu. trad. : travail des différentes figures du contretemps au tambour de basque.
La partie de marimba basse 4 octaves un tiers est téléchargeable gratuitement ici : 28356.pdf / Niveau : Débutant / variété - jazz / Méthode / Percussions
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Feuilles d’eau de
Silvacane (PEPIN CAMILLE) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Billaudot
Par PEPIN CAMILLE. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans l...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans le cadre du Festival de Quatuors du Lubéron, par le Quatuor Auryn.
Feuilles d’eau de Silvacane est une œuvre pour quatuor à cordes dédiée au Quatuor Auryn.
Créée durant l’été 2019 à l’Abbaye de Silvacane dans le sud de la France, la pièce fait tout d’abord écho aux motifs ornementaux typiques des abbayes cisterciennes du XIIè siècle appelés les « feuilles d’eau ». Il s’agit de feuilles qui s’évasent et se replient en volutes, décorant les chapiteaux de colonnes qui portent les retombées des voûtes. Ces sobres motifs m’inspiraient déjà un matériau musical à transformer durant toute la pièce.
Mais le titre fait aussi référence au magnifique travail de Fabienne Verdier [1] dans ses Feuilles d’eau de Silvacane (2004) : une série de six toiles de 46 x 27,5cm réalisées avec de l’encre, des pigments et du vernis. Elle représente six feuilles d’eau à l’encre noire diluée sur fond gris (la pierre de Silvacane). Un petit carré rouge représente l’alchimie - le feu intérieur menant à la transcendance - sur chacune des toiles. Pour la coloriste et l’amoureuse des textures instrumentales que je suis, la technique de Fabienne Verdier est fascinante. Elle s’inspire du style calligraphique chinois intitulé l’herbe folle : impression fugitive, improvisation extravagante née d’une pulsion intérieure. Cette démarche artistique trouve résonance en moi car le « déclic » amenant l’idée qui va irriguer toute une pièce se fait toujours de manière surprenante. Je ne sais jamais véritablement comment cette idée abstraite a soudain pu devenir concrète et couchée sur le papier !
Pendant l’écriture de cette pièce, j’avais donc à l’esprit cette sobriété des abbayes cisterciennes et les images de cette encre diluée, liquide et diaphane, sur les toiles de Verdier. Mais j’ai bien sûr pensé à la feuille de la nature elle-même ! J’ai cherché diverses palettes de couleurs et de grains pour habiller la sonorité du quatuor à cordes et nourrir la matière comme la sève nourrit une plante. J’ai utilisé un matériau organique se régénérant et se renouvelant sans cesse. Il inonde toute la pièce au fil des images que j’avais.
Tout d’abord, celle de l’aube fraîche et brumeuse et des gouttes de rosée qui perlent sur les feuilles (pizzicati du début) - des reflets irisés du soleil naissant sur les feuilles - des rayons de lumière faibles et instables qui tentent de percer à travers les feuillages (trémolos d’harmoniques). Ces derniers se font de plus en plus insistants pour émerger de ces aplats fondus à la texture bruissante et dont le reprises d’archet sont imperceptibles. Le grain change (sur le chevalet, sur la touche, flautando, ricochets) comme la lumière varie de couleur et d’intensité au cours d’une journée. Ce sont autant de touches impressionnistes qui se fondent et se diluent dans la matière. Elles laissent place à une partie centrale brillante et dansante à la pulse inépuisable, célébrant ainsi la force mystérieuse et vitale de la matière végétale toujours en transformation. La pièce se termine par l’éclat de la lune se levant sur les jardins de Silvacane, baignant ainsi les feuilles d’eau de cette lueur crépusculaire.
Camille Pépin/ Répertoire / Quatuor à Cordes
49.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| PEPIN CAMILLE - FEUILLES
D'EAU DE SILVACANE -
QUATUOR A CORDES Conducteur BILLAUDOT
Co-commande du Festival de Quatuors du Lubéron et de Mondsee Musiktage. Cr...(+)
Co-commande du Festival de Quatuors du Lubéron et de Mondsee Musiktage. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans le cadre du Festival de Quatuors du Lubéron, par le Quatuor Auryn. Feuilles d’eau de Silvacane est une œuvre pour quatuor à cordes dédiée au Quatuor Auryn. Créée durant l’été 2019 à l’Abbaye de Silvacane dans le sud de la France, la pièce fait tout d’abord écho aux motifs ornementaux typiques des abbayes cisterciennes du XIIè siècle appelés les « feuilles d’eau ». Il s’agit de feuilles qui s’évasent et se replient en volutes, décorant les chapiteaux de colonnes qui portent les retombées des voûtes. Ces sobres motifs m’inspiraient déjà un matériau musical à transformer durant toute la pièce. Mais le titre fait aussi référence au magnifique travail de Fabienne Verdier [1] dans ses Feuilles d’eau de Silvacane (2004) : une série de six toiles de 46 x 27,5cm réalisées avec de l’encre, des pigments et du vernis. Elle représente six feuilles d’eau à l’encre noire diluée sur fond gris (la pierre de Silvacane). Un petit carré rouge représente l’alchimie - le feu intérieur menant à la transcendance - sur chacune des toiles. Pour la coloriste et l’amoureuse des textures instrumentales que je suis, la technique de Fabienne Verdier est fascinante. Elle s’inspire du style calligraphique chinois intitulé l’herbe folle : impression fugitive, improvisation extravagante née d’une pulsion intérieure. Cette démarche artistique trouve résonance en moi car le « déclic » amenant l’idée qui va irriguer toute une pièce se fait toujours de manière surprenante. Je ne sais jamais véritablement comment cette idée abstraite a soudain pu devenir concrète et couchée sur le papier ! Pendant l’écriture de cette pièce, j’avais donc à l’esprit cette sobriété des abbayes cisterciennes et les images de cette encre diluée, liquide et diaphane, sur les toiles de Verdier. Mais j’ai bien sûr pensé à la feuille de la nature elle-même ! J’ai cherché diverses palettes de couleurs et de grains pour habiller la sonorité du quatuor à cordes et nourrir la matière comme la sève nourrit une plante. J’ai utilisé un matériau organique se régénérant et se renouvelant sans cesse. Il inonde toute la pièce au fil des images que j’avais. Tout d’abord, celle de l’aube fraîche et brumeuse et des gouttes de rosée qui perlent sur les feuilles (pizzicati du début) ; des reflets irisés du soleil naissant sur les feuilles ; des rayons de lumière faibles et instables qui tentent de percer à travers les feuillages (trémolos d’harmoniques). Ces derniers se font de plus en plus insistants pour émerger de ces aplats fondus à la texture bruissante et dont le reprises d’archet sont imperceptibles. Le grain change (sur le chevalet, sur la touche, flautando, ricochets) comme la lumière varie de couleur et d’intensité au cours d’une journée. Ce sont autant de touches impressionnistes qui se fondent et se diluent dans la matière. Elles laissent place à une partie centrale brillante et dansante à la pulse inépuisable, célébrant ainsi la force mystérieuse et vitale de la matière végétale toujours en transformation. La pièce se termine par l’éclat de la lune se levant sur les jardins de Silvacane, baignant ainsi les feuilles d’eau de cette lueur crépusculaire. Camille Pépin Cette pièce a été achevée en mars 2019 à la Maison Messiaen lors de la résidence en partenariat avec l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / BILLAUDOT
44.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Rousse, Valerie / Zarco,
Joelle : L'oreille en
boucle En Français Formation musicale - Solfège [Partition + CD] Lemoine, Henry
Ce cahier d'exercices, avec corrections et CD, a pour objectif d'entraîner l'or...(+)
Ce cahier d'exercices, avec corrections et CD, a pour objectif d'entraîner l'oreille à entendre et distinguer, reconnaitre et différencier les évènements sonores : la pratique de ces exercices facilite l'apprentissage d'une écoute harmonique prédominante. Le cahier débute par des séries d'exercices de reconnaissance, à partir d'une écoute globale et sensorielle, et s'achemine peu à peu vers la pratique de l'écriture du code musical.
Chers collègues, chers apprenants, chers amis...
Dans le processus d'apprentissage il est un écueil que nous avons tous un jour rencontré : comment former une oreille harmonique '! Bien sûr, il existe bon nombre d'élèves possédant une oreille naturelle et qui se développe sans rencontrer de réelles difficultés... mais les autres ' Tous ceux qui n'ont pas l'habitude de chanter, tous ceux pour qui une hauteur de son ne correspond à rien, et qui paniquent dès qu'ils ont un crayon à la main et une portée vierge devant les yeux '
C'est en pensant à ces élèves-là que nous avons décidé de proposer une approche plus douce, presque homéopathique à travers un travail au départ uniquement sensoriel puis, au fil des ouvrages, une progression dans le codage jusqu'à aboutir au Saint Graal des musiciens : repiquer un accord en temps réel !
C'est un vaste défi que nous tentons de relever ici, nous en sommes conscientes, tout comme nous savons que d'autres ouvrages pédagogiques ont ouvert la voie avant nous ! Rien n'émerge du néant, et souvent le chemin est emprunté par bon nombre de pédagogues. Aussi, nous vous remercions par avance de tenter l'aventure avec nous...
Toute notre gratitude à nos familles, proches et amis pour leur indéfectible soutien, sans oublier nos merveilleux cobayes ... nos chers élèves !
Amicalement,
Valérie Rousse
Joëlle Zarco / Partition CD /
24.10 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Broadway Journey (Concert
Band) Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] Hal Leonard
Un pot-pourri spectaculaire avec narrateur facultatif, mettant en vedette les me...(+)
Un pot-pourri spectaculaire avec narrateur facultatif, mettant en vedette les meilleurs de l'âge d'or de Broadway (1934-1959). Comprend : Anything Goes (tout va bien), It Ain't nécessairement (Porgy And Bess), il a Delovely (rouge, chaude et bleu), My Funny Valentine (Babes In Arms), Oklahoma ! (Oklahoma!), comment les choses en Glocca Morra ? (Du bonheur), une autre Op'nin', un autre Show (Kiss Me Kate), Getting To Know You (le roi et je), Stranger In Paradise (Kismet), sur la rue où vous vivez (My Fair Lady), permettez-moi de vous (Tziganes). / Orchestre D'Harmonie
108.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Contre-tenor Ou
Haute-contre and Piano En Français Voix Contralto et Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. Bella amorosa - IX. Artabano - X. Alto giove
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Zazie : Za7is En Français Piano, Voix et Guitare [Partition] Beuscher 23.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Balta Ainava - White
Scenery (Winter) Piano seul Schott
Peteris Vasks occupe une position particulière dans le cercle des compositeurs ...(+)
Peteris Vasks occupe une position particulière dans le cercle des compositeurs baltes. Il n'est pas seulement le compositeur le plus important et populaire jamais à sortir de la Lettonie, il parle toujours à ses auditeurs avec une intensité fervente qui semble pointer vers quelque chose de supérieur. Cet aspect supérieur est sans doute quelque chose qui se dresse au-dessus du monde de l'humanité, mais est également présent en chacun de nous: la nature divine.'Je suis profondément enracinée dans la nature, dans la nature du Nord. Elle influe sur toute ma musique. La nature nous savons, c'est aussi tout à fait différents, nous avons quatre saisons bien distinctes. L'hiver est très long, l'été très court et donc d'autant plus belle et désirée. Les saisons intermédiaires sont tout à fait spectaculaire. 'Le premier de pièces Saisons Peteris Vasks n'a pas été écrit dans l'intention de former un cycle complet. Pour son ami, Talivaldis Deksnis, il compose en 1980 Balta ainava - Musique Printemps - Paysage blanc (hiver), en 1981 Rudens Muzika - Musique automne, et en 1995, le Muzika Pavasara. En 2008, Zala ainava - Paysage vert (été) a vu le jour, la pièce qui a achevé le cycle.En 2009, comme une sorte de 'rappel', écrit Vasks Vasaras vakara Muzika - Musique pour une soirée d'été basée sur des croquis anciens, ce qui, de toutes les pièces, est la plus ancrée dans la tradition. Seuls les deux derniers morceaux - qui tous deux ont à voir avec l'été - ont une structure fixe métrique. Les trois premières oeuvres sont métriquement libre, notée sans barres de mesure, ce qui leur donne un caractère d'improvisation.Vasks dit des pièces individuelles dans le cycle: 'Dans tout ce que Balta ainava est blanc. Une nouvelle année commence. C'est une méditation calme, un nouveau départ, avec seulement deux thèmes.Pavasara Muzika. Sonata quasi una - la pièce la plus exigeante dans ce cycle - est intense, un développement impressionnant. Le printemps arrive lentement, avec beaucoup de drame. C'est comme une bataille, jusqu'à ce qu'il soit là , tout simplement. Cette pièce aux multiples facettes, avec ses chants d'oiseaux, des vies de conflits et l'intensification dramatique et se termine en ravissement extatique. Zala ainava est basé sur deux thèmes. Notre été est très brève et offre un répit après les batailles. Et il est si beau! La musique reflète la joie et le contentement. Le premier thème apporte une sorte d'énergie pure, le second est plus dévoué à la peinture ton. A la fin, une citation de cinq notes d'une chanson folklorique bien connu letton sur un ivrogne se fait entendre.Rudens Muzika commence pianissimo sur une journée tranquille Septembre, dans une atmosphère paisible et ensoleillé. Maintenant, les tempêtes de l'automne déferler sur la terre- une douce tristesse se dépose sur les personnes et sur la nature, qui cède sa splendeur. Après une tempête dernier grand, la neige vient à nouveau comme un symbole de purifier conclusion et un nouveau départ. Vasaras vakara Muzika a lieu à l'extrémité tranquille d'une journée d'été. Le soleil se couche. Lenteur. Souvenirs de la surface des expériences précédentes. Avec l'apparence des souvenirs 's'accompagne d'une augmentation de l'intensité. Vers la fin, une sorte de chant populaire se fait entendre: 'Nous avons survécu à l'époque de la tyrannie et de conserver notre identité'. La fin est calme, tout est endormi. 'Christoph SchlürenTraduction: John Patrick Thomas et Richard W. Rieves / Piano
14.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Diapason Rouge Vol. 3 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'hier et d'aujourd'hui
Le troisième recueil innove pour satisfaire une demande grandissante : en complément des chansons de variété française, des chansons de fête et de veillée, des canons et ritournelles, on y trouve davantage de variété étrangère, des génériques de séries télévisées, ainsi que quelques comédies musicales et opérettes incontournables telles que 'Notre-Dame de Paris', 'Émilie Jolie'? La première et la deuxième partie s?organisent selon l?ordre alphabétique des noms d?interprètes ; les autres parties selon le titre des chansons
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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