| Jazz : La Discothèque
Idéale En 25 Albums
Originaux (Coffret 25 CD) CD [Coffret CDs]
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release:...(+)
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release: NLD - Year Of Release: 2010 - Notes: 25 Original Albums In Noble Box
104.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| Pianolude Volume 1 En Français Piano seul [Partition + CD] - Débutant Van de Velde
Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
Piano...(+)
Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
Pianolude aborde des aspects de l'enseignement du piano rarement évoqués côte à côte dans un même recueil: intégrer la musique de notre temps à l'enseignement traditionnel. Parallèlement à l'apprentissage traditionnel et progressif du jeu pianistique, Pianolude convie les enfants à jouer avec l'ensemble des ressources sonores de l'instrument. Le CD inclus dans l'ouvrage propose l'interprétation de l'ensemble du répertoire et fournit des exemples de réalisation des activités de création.
Presse : Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
A lui seul, le titre de ce recueil est tout un programme. Pianolude associe l'instrument et le jeu, mêlant les aspects les plus traditionnels de l'apprentissage pianistique à une exploration ludique de l'instrument.
Comme un livre d'images. Sa présentation, très esthétique, regorge d'illustrations poétiques et humoristiques dignes des plus jolis albums pour enfants. Le graphisme clair, les caractères en lettres attachées, le papier légèrement glacé et la reliure à spirales en font un album agréable à feuilleter sur lequel on s'attarde volontiers. Les premières pages se parcourent comme un livre d'images. On y découvre quelques suggestions de jeu autour du piano. L'élève peut ainsi s'en inspirer pour explorer et découvrir de lui-même tout un monde sonore: timbres, intensités, durées, tessitures, modes de jeu... et s'approprier ainsi ce monstre sonore qu'est le piano.
L'enfant prenant graduellement possession de l'instrument, l'approche de la lecture se fait graduellement à partir du do central, mains alternées. On s'échappe assez vite de l'incontournable do majeur pour explorer des échelles plus colorées. Les notions musicales et solfégiques sont abordées de manière très progressive, associant chaque nouvel élément théorique à l'étude d'une pièce musicale. L'introduction des altérations se fait assez tôt et les mains se déplacent plutôt rapidement sur l'ensemble du clavier par le biais des 8va.
Jouer tout seul ou avec les autres. La plupart des pièces sont présentées avec un accompagnement du professeur - ou d'un élève plus avancé - dont les harmonies, enrichissant les mélodies jouées par l'élève, viennent parfois chatouiller l'oreille de légères dissonances et taquiner l'imaginaire de sonorités nouvelles. De nombreuses pièces sont écrites pour quatre, six ou huit mains. Conçues comme des pièces à géométrie variable, on peut n'en jouer que la partie principale - écrite en grosses notes - ou bien y associer les autres parties en les distribuant à d'autres élèves pour une version plus collective. Ces pièces, plus abordables que les pièces en solo, véritable intermède récréatif dans la progression de l'élève, constituent ainsi un bon outil pour la lecture à vue et la pratique collective.
Tout un monde sonore. Le répertoire très éclectique des pièces de Pianolude est constitué en grande majorité de compositions originales. On y trouve quelques arrangements de chansons du répertoire populaire traditionnel: Au clair de la lune, j'ai perdu mon âne, Ah vous dirai-je maman... quelques petites pièces un peu jazzy: New Orleans Parade, Comme un blues, Oh When the saints... D'autres, plus exotiques, comme La petite maison russe ou La poupée chinoise, invitent doucement au voyage musical.
Mais la plus grande originalité de cette méthode réside dans l'introduction d'un langage plus contemporain, incluant les codages non traditionnels et des modes de jeux spécifiques (clusters, glissandi, notes muettes, séquences aléatoires, écriture graphique. jeu dans les cordes...), mettant la musique contemporaine à la portée des plus réfractaires. La première pièce, intitulée En colère, écrite dans une alternance de notes traditionnelles (deux notes autour du do central), de clusters et de petites séquences d'improvisation guidées, regorge d'indications expressives: en colère, en se calmant, grosse colère, ...énorme colère, ...très calme. Sans efforts considérables et par le biais des humeurs et de leurs contrastes, l'élève aborde les rudiments du codage musical: aigu/grave, bas/haut, droite/gauche, fort/doux, long/court... Parmi les autres pièces utilisant un langage contemporain, on trouve l'irrésistible Chant des étoiles, qui recueille un succès certain auprès des élèves - et de leurs parents - mêlant clusters, notes aléatoires, glissando dans une ambiance délicieusement céleste, scintillante, toute faite de résonances entremêlées. Les ambiances proposées à travers ces courtes pièces rejoignent l'imaginaire de l'élève et permettent par ce biais de développer son sens de l'écoute et d'accroître sensiblement sa palette sonore.
Un CD, inclus dans l'ouvrage, présente l'enregistrement de la plupart des pièces de la méthode, interprétées sur un vrai piano avec beaucoup de finesse et de musicalité, ainsi que des exemples de réalisation de petites créations effectuées par des enfants. Celles-ci constituent des pistes pour l'improvisation et, pourquoi pas, pour l'élaboration d'un langage plus personnel.
Pédagogie du piano contemporain ou pédagogie contemporaine du piano? Cette méthode est le résultat d'une réflexion collective des auteurs, inspirée par l'expérience sur le terrain d'une pédagogie de la musique contemporaine. Sans que celle-ci soit assénée manière obsessive, Pianolude s'en inspire pour éveiller la curiosité de l'élève pour des sonorités moins conventionnelles que la plupart de celles des méthodes plus traditionnelles. Si cet ouvrage peut paraître au premier abord un peu dispendieux, la qualité de sa présentation et la richesse de son contenu dépassent de loin le prix qu'il en coûte.
Le choix d'une méthode est souvent difficile, très personnel et toujours subjectif. On choisit une méthode parce qu'elle adhère aux principes de notre enseignement, qu'elle répond aux besoins du moment et traduit un certain état d'esprit. À moins qu'il ne s'agisse d'un état d'âme. On s'y essaye comme on essaye un nouveau vêtement. Avec le temps, on s'y sent parfois un peu à l'étroit, un peu mal à l'aise. Alors on en change. Pour avoir essayé Pianolude, l'avoir testé, expérimenté, pratiqué depuis sa parution en 2002 avec la plupart de mes élèves débutants, je peux dire que j'ai trouvé là vêtement à ma taille.
En résumé, c'est un support riche et éclectique pour la première année d étude du piano. À l'aide de son vaste choix de pièces, le professeur peut établir son propre parcours, en fonction de ses propres goûts et de ceux de ses élèves. Son approche ludique favorise la recherche et la créativité tout en intégrant une certaine exigence musicale et en incitant à une écoute active et à un jeu expressif.
Un petit avertissement cependant: certains jeux ou pièces musicales requièrent nécessairement l'utilisation d'un vrai piano (qui vibre et résonne de toutes ses cordes). / Méthodes and Etudes Instrumentales / Partition / Barkeshli, Pari / Chartreux, Annick / Guérin-Descouturelle, Valérie / Joste, Martine
35.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Solfège - Premier Cahier
(L'Oiseau d'Or) En Français Formation musicale - Solfège Omnibus Media
Pour la première année du premier cycle (et la deuxième). Sont abordées les ...(+)
Pour la première année du premier cycle (et la deuxième). Sont abordées les notions élémentaires habituelles de notation et de théorie : la portée, hauteurs et rythmes simples, tonalités majeures (do, sol et fa) ; mais aussi des notions plus directement musicales : phrase et respiration, anacrouse et accent, nuances, accord parfait, canon. Une spécificité : les mesures ternaires sont présentées dès le début, au même titre que les mesures binaires. De même pour la clé de sol et la clé de fa. (Voir plus bas l'index des notions abordées, leçon par leçon). /
12.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Diapason Rouge Vol. 3 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'hier et d'aujourd'hui
Le troisième recueil innove pour satisfaire une demande grandissante : en complément des chansons de variété française, des chansons de fête et de veillée, des canons et ritournelles, on y trouve davantage de variété étrangère, des génériques de séries télévisées, ainsi que quelques comédies musicales et opérettes incontournables telles que 'Notre-Dame de Paris', 'Émilie Jolie'? La première et la deuxième partie s?organisent selon l?ordre alphabétique des noms d?interprètes ; les autres parties selon le titre des chansons
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dufourt Hugues - Le Mani
Del Violinista D'apres
Giacomo Balla -
Conducteur Orchestre [Conducteur] Lemoine, Henry
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violo...(+)
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violon Tibor Varga - Orchestre de Chambre de Lausanne Commanditaire Concours International de violon Tibor Varga Notice Le futurisme italien fut, au début du XXe siècle, le premier véritable mouvement d'avant-garde qui, en Europe, refusa l'art dans sa totalité, décréta l'abolition du passé et prétendit rénover tous les aspects de la vie humaine en cherchant à exprimer la nature et les problèmes du monde moderne. Le mouvement fut inauguré par Marinetti en 1909, suivi un an plus tard du manifeste de la peinture futuriste signé par Giacomo Balla, Carlo Carrà, Umberto Boccioni et Luigi Russolo. La bataille futuriste, qui mobilisa le vif de l'art italien de 1910 à 1916, naquit d'une violente polémique contre la tradition figurative et la conception de l'image-spectacle. La philosophie futuriste, nourrie d'élan vital, d'utopie machiniste et d'ardeur dionysiaque entendait dynamiter la culture antiquaire de l'Italie officielle. Marinetti exalte la vitesse, le mouvement, le bruit, la guerre. Mais aussi la pulsion, la déraison, la transgression, le débridement des ambitions et des désirs humains. Le caractère novateur et visionnaire du futurisme italien fut toutefois passablement terni par ses imprécations et ses fourvoiements politiques. Laissant de côté l'orientation réactionnaire du mouvement et son esprit de clocher extrémiste, on retiendra, parmi les traits les plus originaux du futurisme pictural, la recherche de la représentation du mouvement, avant l'invention du cinéma et avant l'art cinétique. S'inspirant des séquences photographiques d'Eadward Muybridge et de la chronophotographie d'Etienne-Jules Marey, les futuristes italiens sont parvenus à un incontestable degré de réussite dans le domaine proprement plastique. Le processus du devenir est représenté comme tel, et se déploie selon des lignes de force et des formes en croissance. La couleur est également saisie dans son dynamisme, avec ses foyers et ses aires de diffusion. Dans Le mani del violinista, une huile sur toile de 1912 aujourd'hui à Londres, Giacomo Balla s'est également livré à un exercice de synesthésie, cherchant à transposer en images un processus qui fait appel à d'autres modalités sensorielles. Le geste du violoniste, le placement de l'instrument à hauteur d'épaule, les mouvements combinés de la main et du bras, l'écartement et l'échelle d'appui des doigts de la main gauche, la mise en vibration des cordes, l'élan et le rebondissement de l'archet, sa vivacité et son exactitude, tous ces facteurs qui d'ordinaire demeurent imperceptibles et indissociables sont ainsi décomposés, puis réunis et rendus en une impression unique. Les mouvements successifs de la main et les morsures d'archet se séparent selon des procédés pointillistes, puis s'assemblent en une séquence accélérée et se lient dans le même fondu qui restitue l'unité et les inflexions de la tension musculaire. Ce qui est donné à voir n'est pas une illustration réaliste ni une nomenclature des possibilités instrumentales mais un condensé des allures de l'exécution transcendante, montrant les réflexes d'une main rompue au mécanisme de son instrument. Ma propre version musicale de la toile de Giacomo Balla s'inspire des caractères de cette vision futuriste de l'art. La virtuosité même de l'instrumentiste, son habileté d'exécutant, est ici expressément représentée comme un art de l'art. La partition porte une attention aigüe à la technique spécifique de l'effet sonore, à la justesse du geste instrumental dans la dépense de l'archet et la souplesse des déplacements. La grande école des violonistes consistait à faire disparaître le manteau rugueux des aspérités naturelles de l'instrument sous une surface lisse et parfaite de sonorités épurées. Ce grand art évolue aujourd'hui sous la pression d'une esthétique contemporaine plus sensible au grain, aux effets de texture voire aux effets raboteux de l'archet. Un autre type de virtuosité se fait jour, qui intègre les coups d'archets, les accents, les sons dénaturés, dans une sorte de formalisme instrumental pris au second degré. Les interférences entre les différents modes de jeu importent plus désormais que leur intégration dans une sonorité optimale. Cet art insatiable ne recherche plus la magnificence mais l'épreuve. La partition se divise en trois grandes parties. La première est une cadence confiée au soliste, centrée sur les accords, la rythmique et les enjambements d'une articulation qui ne se plie pas aux divisions métriques de la mesure. La seconde partie est l'enfer des violonistes et met aux prises, parmi toutes les cordes de l'orchestre, des figures contrapuntiques hachées, heurtées et contrastées. La troisième partie est davantage tournée vers des études d'équilibre de sonorités, dont la cohérence est délicate à obtenir car les notes se situent dans des registres extrêmes ou paradoxaux. Le soliste est confronté à un type nouveau de virtuosité, celui des sons harmoniques - groupes d'harmoniques naturels ou artificiels. Commande du Concours International de Violon Tibor Varga Sion Valais, la partition est écrite pour l'Edition 2015 de ce Concours. L'oeuvre est dédiée à Enzo Restagno. Hugues Dufourt
30.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| PEPIN CAMILLE - PLUIE,
LARMES DE LA TERRE - COR
& PIANO Billaudot
Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. Si la crise sanitair...(+)
Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. Si la crise sanitaire que nous traversons provoque un isolement forcé, elle est aussi l’occasion de se recentrer sur l’essentiel. Mon besoin de reconnexion avec la nature a alors été plus fort que jamais. En la retrouvant, j’ai réalisé encore plus intensément à quel point elle nous est précieuse. C’est ainsi que, préoccupée par les dérèglements climatiques, j’ai commencé à travailler sur cette œuvre. Si le cor est symboliquement un instrument magique, le piano c’est l’eau, c’est Debussy… J’ai pensé qu’il fallait bien un peu de magie liquide pour préserver cette nature détruite par nos modes de vie. En mélangeant ces deux instruments, je souhaitais explorer des sonorités exprimant mes angoisses : faire pleurer la Terre. L’image de la pluie comme ses larmes n’a cessé de m’habiter durant la conception de la pièce. La première partie est inspirée de la véritable pluie et la seconde par la métaphore des larmes. L’atmosphère est d’abord mystérieuse avec ses sonorités fragiles. Des agrégats graves et profonds posent un paysage inquiétant, en contraste avec de subtils accords lumineux représentant l’espoir. Le piano déploie pas à pas un motif coulant. Le cor, d’une sonorité voilée, entonne le motif fondateur de l’ouvrage. Puis le tapis liquide du clavier emplit progressivement le paysage sonore. Ses accords moelleux sont chaque fois interrompus par un flot de notes rapides qui s’écoule du cor. Ce dernier tente un chant d’espoir, mais le même sort lui est réservé. Cette pluie désormais diluvienne devient plus acide. Grâce aux couleurs graves entremêlées des deux instruments, la Terre ronronne, tentant de nous prévenir de la menace. Les gouttes d’eau tombent en un rythme instable et les motifs auparavant liquides deviennent plus incisifs. Enfin, le déluge s’apaise et nous laisse un paysage vide et désolé. Le cor rappelle mélancoliquement les notes fondatrices de l’ouvrage et le piano égraine quelques perles de pluie — dernières larmes versées ? — avant de retrouver la texture initiale. Celle-ci apparaît épurée. Dans un ultime moment suspendu, la Terre attend une lueur d’espoir. L’œuvre est teintée d’une couleur triste. Les modes de jeu utilisés participent à l’élaboration de ce ton particulier. Pour le cor, des sons chantés dans le grave du cor provoquent des battements tels des palpitations du cœur de la Terre qui souffre ; des notes voilées (demi-bouché) ; ou encore l’intonation imparfaite de ses harmoniques naturelles si belles et rappelant les imperfections de la nature. Le piano, quant à lui, est préparé avec des cordes étouffées rendant les aigus moins lumineux. Il est aussi largement utilisé dans les registres médium et grave tout au long de la pièce. Si l’on se sent souvent impuissant face à la destruction des formes de vie sur notre Terre, je reste persuadée que nous, artistes, en jouant, en chantant, en écrivant, devons véhiculer ce message et espérer éveiller les consciences. Nous avons la chance de vivre sur une planète merveilleuse et il revient à chacun d’en prendre soin. Cette pièce est dédiée à mes amis et musiciens Alexandre Collard et Nicolas Royez, ainsi qu’à leurs enfants Anatole et Nine. Camille Pépin / Cor / Billaudot
21.01 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Pluie, Larmes de la Terre
(PEPIN CAMILLE) Cor et Piano [Partition] Billaudot
Par PEPIN CAMILLE. Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. S...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. Si la crise sanitaire que nous traversons provoque un isolement forcé, elle est aussi l'occasion de se recentrer sur l'essentiel. Mon besoin de reconnexion avec la nature a alors été plus fort que jamais. En la retrouvant, j'ai réalisé encore plus intensément à quel point elle nous est précieuse. C'est ainsi préoccupée par les dérèglements climatiques que j'ai commencé à travailler sur cette ?uvre. Si le cor est symboliquement un instrument magique, le piano c'est l'eau, c'est Debussy ... J'ai pensé qu'il fallait bien un peu de magie liquide pour préserver cette nature détruite par nos modes de vie. En mélangeant ces deux instruments, je souhaitais explorer des sonorités exprimant mes angoisses : faire pleurer la Terre. L'image de la pluie comme ses larmes n'a cessé de m'habiter durant la conception de la pièce.
La première partie est inspirée de la véritable pluie et la seconde par la métaphore des larmes. L'atmosphère est d'abord mystérieuse avec ses sonorités fragiles. Des agrégats graves et profonds posent un paysage inquiétant, en contraste avec de subtils accords lumineux représentant l'espoir. Le piano déploie pas à pas un motif coulant. Le cor, d'une sonorité voilée, entonne le motif fondateur de l'ouvrage. Puis le tapis liquide du clavier emplit progressivement le paysage sonore. Ses accords moelleux sont chaque fois interrompus par un flot de notes rapides qui s'écoule du cor. Ce dernier tente un chant d'espoir mais le même sort lui est réservé. Cette pluie désormais diluvienne devient plus acide. Grâce aux couleurs graves entremêlées des deux instruments, la Terre ronronne, tentant de nous prévenir de la menace. Les gouttes d'eau tombent en un rythme instable et les motifs auparavant liquides deviennent plus incisifs. Enfin, le déluge s'apaise et nous laisse un paysage vide et désolé. Le cor rappelle mélancoliquement les notes fondatrices de l'ouvrage et le piano égrène quelques perles de pluie - dernières larmes versées ' -avant de retrouver la texture initiale. Celle-ci apparaît épurée. Dans un ultime moment suspendu, la Terre attend une lueur d'espoir.
L'?uvre est teintée d'une couleur triste. Les modes de jeu utilisés participent à l'élaboration de ce ton particulier. Pour le cor, des sons chantés dans le grave du cor provoquent des battements telle des palpitations du c?ur de la Terre qui souffre ; des notes voilées (demi-bouché) ; ou encore l'intonation imparfaite de ses harmoniques naturelles si belles et rappelant les imperfections de la nature.
Le piano, quant à lui, est préparé avec des cordes étouffées rendant les aigus moins lumineux. Il est aussi largement utilisé dans les registres médium et grave tout au long de la pièce.
Si l'on se sent souvent impuissant face à la destruction des formes de vie sur notre Terre, je reste persuadée que nous, artistes, en jouant, en chantant, en écrivant, devons véhiculer ce message et espérer éveiller les consciences. Nous avons la chance de vivre sur une planète merveilleuse et il revient à chacun d'en prendre soin.
Cette pièce est dédiée à mes amis et musiciens Alexandre Collard et Nicolas Royez, ainsi qu'à leurs enfants Anatole et Nine.
Camille Pépin / Date parution : 2022-11-29/ Répertoire / Cor et Piano
23.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Brun, Jérémy / Reynaud,
Armand : Kenny Barron :
The book - Relevés et
Analyses En Français Piano seul [Partition] Lemoine, Henry
Transcriptions et analyses par Armand Reynaud et Jérémy Brun
Je su...(+)
Transcriptions et analyses par Armand Reynaud et Jérémy Brun
Je suis honoré d'écrire quelques mots à propos d'un des plus grands pianistes, Kenny Barron. Il a été une figure importante de la scène New Yorkaise durant quarante ans et il fait partie de l'élite des pianistes de jazz dans le monde.
J'ai tout d'abord rencontré Mr Barron en 1977 dans un haut lieu du duo piano/basse, au Bradley's, dans Greenwich Village. Je l'ai entendu à Cincinnati (dans la ville où j'habitais) en 1974 avec le Quartette de Yusef Lateef et fus très impressionné. Au Bradley's, il était chaleureux et a été très encourageant avec moi, pianiste de 21 ans récemment arrivé à Big Apple (New York). Le moment venu, il me laissa m'asseoir avec son bassiste, le grand Buster Williams - ce fut un réel plaisir.
Lorsque j'ai commencé à réaliser des CD pour le bénéfice de Classical Action : Performing Arts Against AIDS, dans le début des années 90, je lui ai demandé de participer au second enregistrement Fred Hersch and Friends : The Duo Album en jouant un duo avec moi. Cette organisation collecte des fonds vraiment nécessaires pour les services de personnes atteintes du Sida et la prévention. Kenny, sans attendre, donna de son temps et joua magnifiquement. Il apparaît aussi sur le disque suivant, The Richard Rodgers Centennial Solo Jazz Piano Album .
Nous avons également joué à deux pianos à New York au Town Hall et deux fois au Jazz Standard, pour mon plus grand plaisir. C'est un partenaire merveilleux et compréhensif, disposé à tout essayer. Bien qu'il soit difficile de l'identifier, et je ne veux le mettre dans aucune sorte de boîtes, je perçois son style comme étant en grande partie influencé par McCoy Tyner (les lignes longues et claires) et Tommy Flanagan (le phrasé et l'utilisation de l'espace). Il a réussi à obtenir le statut rare de maître du jazz par la vertu de sa longévité, sa profondeur et sa musicalité. Nous partageons tous les deux une passion pour la musique de Monk, Strayhorn et de l'American Popular Songbook et nous sommes tous les deux de grands partisans de l'idée de rendre ce que nous avons absorbé en enseignant aux jeunes pianistes et en devenant leurs mentors.
En plus, il a une personnalité chaleureuse et engageante - il est d'un grand soutien, a un grand sens de l'humour et une attitude posée. Je suis très heureux que ce livre puisse apporter un éclairage sur le parcours du pianiste Kenny Barron - je suis sûr que cela sera d'une grande valeur musicale et historique pour tous ceux qui suivent l'évolution du piano jazz. / Jazz / Partition /
54.50 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 6 Sonates En Trio Pour
Orgue (BACH JOHANN
SEBASTIAN) En Français Alto, Piano [Partition] Delrieu
Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeo...(+)
Par BACH JOHANN SEBASTIAN. Transcription pour alto et piano par Bruno Monsaingeon et Antoine Joly
On ne saurait affirmer que le répertoire original de concert de l'alto, en tant qu'instrument soliste, soit richement pourvu en chefs-d'oeuvre. Au mieux, et encore si on inclut les sonates de Brahms, elles-mêmes transcrites de la clarinette, deux programmes de récital et on a fait le tour de la question.
Avec le présent recueil, nous n'avons d'autre ambition que de contribuer à élargir cet éventail.
Les six sonates - dites en trio - pour orgue de Johann Sebastian Bach, figurent parmi les oeuvres les plus rigoureuses du compositeur. A l'inverse d'autres compositions pour orgue de Bach, ses grandes Fantaisies et Toccatas, dans lesquelles abondent de luxuriantes formules virtuoses de nature indubitablement instrumentale, les sonates relèvent d'une stricte écriture à trois voix, sans que jamais le moindre ajout harmonique, la moindre tentation exhibitionniste, viennent troubler leur parfaite pureté polyphonique.
Il nous est apparu que leur facture fondamentalement a-instrumentale était telle que ces sonates se prêtaient sans doute mieux que toutes autres à la transcription. De surcroît, il était clair qu'il existait une évidente adéquation entre leur écriture et celle destinée à un instrument à archet, et que la vocalité intensément expressive de leurs mouvements lents, comme la sobre alacrité de leurs mouvements rapides, conviendraient à merveille aux couleurs sonores très spécifiques de l'alto.
Restait à faire en sorte que la transcription pour cet instrument crée l'illusion qu'elles avaient été originellement conçues pour lui.
A cet égard, deux types de problèmes étaient à résoudre.
Le choix des tonalités. Bach lui-même, lorsqu'il adaptait pour le clavier ses concertos originellement écrits pour le violon, recourait toujours à un changement de tonalité, en transposant systématiquement ces oeuvres d'un ton vers le bas. Passer du clavier de l'orgue à l'alto requérait de procéder à un traitement analogue, pour faire en sorte que l'instrument à cordes soit exposé dans le registre qui lui serait le plus favorable, tout en tenant compte de ses propres limites. Dans notre recherche des tonalités les mieux adaptées à chacune des sonates, nous avons été guidés par le souci de contourner deux écueils celui qui contraindrait l'alto à jouer dans un registre trop aigu, où sa sonorité a tendance à se faire claironnante - et à éviter parallèlement de l'emmener trop souvent vers son registre grave, magnifique pour les notes tenues et chantantes, mais qui sied mal aux notes rapides, telles que les doubles croches, dont les Allegros de Bach font une allègre consommation. Du fait de l'épaisseur des cordes graves de l'alto, leur émission y est quelque peu confuse, et elles y prennent presque inévitablement une sonorité pelucheuse qui rend l'équilibre acoustique de la souveraine polyphonie de Bach peu perceptible. C'est ainsi qu'après bien des essais et tâtonnements, nous sommes arrêtés aux transpositions suivantes: de Mi bémol majeur à Sol majeur pour la 1e sonate, d'Ut mineur à Sol mineur pour la 2e, de Mi mineur à Ré mineur pour la 3e, et ainsi de suite. Dans l'édition, nous indiquons à chaque fois la tonalité d'origine.
Pour finaliser nos choix, nous avons d'ailleurs dû jouer avec un paramètre supplémentaire, car il va sans dire qu'une fois décidée la tonalité d'ensemble de telle ou telle sonate, nous nous sommes fixé pour règle de respecter les relations de tonalité adoptées par Bach entre les mouvements rapides et lents de ses oeuvres.
La distribution des voix entre les deux instruments. Bach ayant naturellement réparti les deux voix de 'dessus' et la voix de basse de ses sonates entre les deux mains et le pédalier de l'organiste, la solution qui apparaissait à première vue s'imposer pour notre transcription, consistait à attribuer la voix supérieure à l'alto, tandis que les deux mains de l'instrument à clavier se chargeraient de la voix médiane et de la basse. Et de fait, c'est ainsi que nous procédâmes pour l'essentiel. Néanmoins, en de nombreuses occasions, nous avons jugé bon de faire exception à ce principe trop simple. Deux types de raisons nous ont ainsi conduits à recourir ici ou là à une redistribution des parties d'un instrument à l'autre. Le souci là encore de ne jamais placer l'alto dans une tessiture extrême, et surtout d'éviter d'aboutir à une confusion des entrées et des réponses fuguées. Ce faisant, nous croyons être parvenus par la même occasion à créer des échanges d'une grande vitalité entre les deux instruments.
En publiant ici le résultat du travail prodigieusement stimulant qui fut le nôtre - accompagné de propositions de coups d'archet soigneusement étudiées (mais évidemment révisables selon les choix interprétatifs de chacun), destinées à en rendre clairs le phrasé, l'expression et la facture - nous avons la conviction de pourvoir à l'enrichissement du répertoire des altistes sous la forme de six chefs-d'oeuvre de tout premier ordre, sans que la transcription les ait d'aucune manière dénaturés. Nous sommes également persuadés que le soi-disant 'parent pauvre' de la famille des cordes ne le cédera en rien au 'roi des instruments' dans l'expression du sublime lyrisme constamment présent dans ces oeuvres de Johann Sebastian Bach. / classique / Répertoire / Alto et Piano
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Yisrael (serdoura)
Miguel - Methode De Luth
Baroque, Guide Pratique
Pour Luthiste Debutant Et
Avance En Français Luth Ut Orpheus
Cette Méthode de Luth Baroque peut vous donner les bases techniques et musicale...(+)
Cette Méthode de Luth Baroque peut vous donner les bases techniques et musicales nécessaires à l?obtention d?une structure assez solide et complète du jeu du luth baroque. Et c?est là tout l?enjeu et le défi de l?écriture de cet ouvrage : donner, au plus grand nombre de passionnés, l?opportunité de s?exprimer à travers le luth baroque, et ce, indépendamment de leur niveau d?apprentissage. Notre livre est destiné non seulement à celui qui n?a jamais joué d?un instrument de musique, mais aussi au guitariste avisé qui veut s?initier aux mystères du luth baroque !
Mode d?emploi
Notre Méthode de Luth Baroque est divisée en trois parties.
La première partie, plutôt théorique, aidera à mieux comprendre la façon de jouer la musique écrite pour le luth baroque. Nous avons jugé indispensable d?avoir des connaissances élémentaires de solfège occidental mais aussi de la tablature (forme de notation musicale spécifique au luth). Ces connaissances, insuffisantes si étudiées de manière isolée, ont été enrichies d?un lexique des pièces instrumentales ainsi que de biographies de la plupart des compositeurs de musique pour luth baroque à 11 et 13 ch?urs.
En deuxième partie, nous avons dédié tout un chapitre à l?étude de la technique et de la production sonore du luth. Riche en photos et détails de toutes les étapes techniques que nous devrons franchir, ce chapitre est, sans aucun doute, le plus important de toute notre Méthode pour bien comprendre l?univers sonore du luth baroque ! Ensuite, nous vous proposons 21 exercices, tous d?un niveau élémentaire, mais progressifs, accompagnés de plusieurs pièces de musique. Vous allez d?abord jouer des mélodies pour ensuite ajouter les basses, et seulement après commencer à jouer les ornements.
En troisième partie, nous avons choisi près de 250 pièces pour luth baroque à 11 et 13 ch?urs. Ces pièces, divisées en trois niveaux, sont d?un degré de difficulté qui s?échelonne du niveau « débutant », « moyen » à « avancé ». Nous avons, tout comme à l?époque baroque, séparé ces pièces selon leurs tonalités et leur nom. Aussi, nous n?avons choisi que très peu de tonalités différentes, afin que le luthiste débutant puisse travailler l?essentiel de son instrument, au lieu de perdre son temps à essayer de s?accorder tout le temps et de jouer des morceaux bien trop complexes pour son niveau. Il n?y a pas de mauvaise musique mais, parfois, il y a de mauvais musiciens ! Faire de la musique n?est simplement pas jouer des notes et réaliser quelques acrobaties, souvent sans intérêt. Un musicien « mûr » se plaît le plus souvent à jouer une simple mélodie et à jouir des merveilles sonores de son instrument !
Nous espérons que cette méthode pourra aider ceux qui n?ont pas accès à un professeur (même si nous leur conseillons d?aller en voir un le plus régulièrement possible), mais aussi tous les professeurs n?ayant pas suffisamment de matériel pour faire travailler, d?une manière systématique, leurs élèves. Bon courage à tous ! Miguel Yisrael - formerly Miguel Serdoura, now carrying the surname of his mother - was born in Lisbon, where he began his musical and artistic career, earning his Diploma in Classical Guitar in 1994. In 1995, he moved to Paris, where he studied the lute with Claire Antonini in the Early Music Department of the Conservatoire Supérieur de Paris - CNR. He also took part in several master classes in his discipline, with Rolf Lislevand and other prestigious artists. From 1999 to 2004, he completed his musical education at the Schola Cantorum Basiliensis in Basel, Switzerland with the grand maestro Hopkinson Smith. As a soloist, Miguel Yisrael has given recitals in France, Portugal, United-Kingdom, Germany, Belgium, Switzerland, China and USA. In 2000, he took part in a television documentary devoted to the lutenist Hopkinson Smith, broadcast by Arte, Mezzo, Classica, RTBF and TSR. He currently lives and teaches baroque and renaissance lute in Paris, where he gives frequent concerts/lectures in the framework of the ?Musicien au Musée? program of the Musée de la Musique - Cité de la Musique in Paris. Miguel Yisrael performs on lutes built by Cezar Mateus, Princeton, USA, and with strings from Mimmo Peruffo, Vicenza, Italy. He recorded his first solo CD for the Dutch Label Brilliant Classics in 2008.
81.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Diapason Rouge Vol. 4 En Français Paroles et Accords [Partition] Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 300 chants de v...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 300 chants de variété française et internationale.
Les amateurs de variété française apprécieront les chansons incontournables de Brel, de Brassens ou d'Édith Piaf mais aussi les textes d'artistes contemporains comme Zazie, M ou Alain Bashung. Les anglophones ne seront pas en reste et pourront se déchaîner avec les Clash ou Metallica, ou se laisser bercer par les ballades des Cranberries, de Bon Jovi ou encore d'Alanis Morissette... Les débutants de la six cordes, comme les pros, y trouveront leur compte. Grosse dose de fun et d'émotion garantie !
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Symphonic Fm -
Vol.Initiation :
Professeur (DRUMM
SIEGFRIED / ALEXANDRE
JEAN FRANCOIS) En Français Formation musicale - Solfège [Edition pour professeur] Combre
Par DRUMM SIEGFRIED / ALEXANDRE JEAN FRANCOIS. L'année d'initiation de Symphoni...(+)
Par DRUMM SIEGFRIED / ALEXANDRE JEAN FRANCOIS. L'année d'initiation de Symphonic FM est reservée aux enfants dès 7 ans et inscrits dans la classe instrumentale de leur choix. Elle permet une transition plus en souplesse entre l'éveil musical et la formation musicale et renforce les bases nécessaires à la poursuite des études.
Dès cette première année, les élèves découvriront les instruments pratiqués par d'autres enfants de leur classe.
N'ayant pas d'examen en fin d'année, chaque élève passera donc automatiquement en 1ère année de Formation Musicale l'année suivante.
Nous avons conçu - avec l'aide de professeurs d'instruments, afin de répondre au mieux à leurs attentes - une méthode permettant d'avoir un outil à la fois ludique et vivant pour l'enfant, et le plus précis possible pour le professeur tout en permettant à celui-ci d'enseigner suivant sa propre sensibilité musicale.
Nous avons adapté le cursus du cours de Formation Musicale au cursus scolaire et cela du primaire au lycée (la méthode est en 10 volumes + l'année d'initiation).
Les avantages, non exhaustifs, de la formation musicale par l'orchestre :
- un rapport beaucoup plus direct et moins abstrait entre le solfège et la pratique instrumentale (tout l'apprentissage solfégique étant directement lié à l'instrument que l'élève a choisi),
- passer par l'oral avant l'écrit,
- une formation auditive plus développée, due aux partitions interprétées par différents instrumentistes,
- une meilleure compréhension/analyse des oeuvres proposées grâce à la pratique instrumentale,
- développer l'autonomie de l'élève,
- la pratique instrumentale collective au sein de ce cours, donnera l'envie (dès que l'élève aura le niveau suffisant) de rejoindre un des ensembles instrumentaux du conservatoire ou de l'école de musique.
Symphonic FM se présente sous la forme de 3 cahiers (vents, cordes, piano/guitare/percussion) et d'un livre du professeur. La contrebasse et la harpe sont proposées à partir du volume 1. D'autres instruments seront ajoutés au cours des différents volumes en fonction de leur apprentissage.
La méthode comprend :
- de la lecture
- du rythme
- de l'intonation
- de la pratique instrumentale.
Proposition d'utilisation
(Le professeur reste libre d'utiliser la méthode à sa convenance.)
Lecture
Période de septembre à février environ
Lecture régulière : Notes correspondant au besoin instrumental.
Rythme
Période d'octobre à avril environ
Pulsation régulière sur lecture parlée ou frappée sans indication de mesure au début.
Dès l'étude du 2/4, 3/4 et 4/4, la battue de mesure pourra (par exemple) être dissociée du rythme au départ : un ou des élèves pouvant 'faire le chef d'orchestre' en battant la mesure pendant que les élèves exécutent les rythmes.
Intonation
Période de novembre à mai environ
Elle ne remplace pas le chant. Les enfants peuvent participer à une chorale ou chanter à la fin du cours.
On pourra donc utiliser l'intonation en vocalise (sans prononcer le nom des notes) et en reconnaissance (dictée orale).
Pratique instrumentale
Période d'avril à juin
Les élèves apportent leur instrument en cours.
Présentation de tous les instruments : matière, fonctionnement...
Les arrangements ont été conçus pour 'sonner', même si tous les instruments ne sont pas représentés.
Le professeur pourra diriger cet ensemble ou confier cette tâche à un élève qui apprendra ainsi à battre la mesure de façon ludique !
Il pourra placer deux pianistes au piano (clé de sol et clé de fa). S'ils sont trop nombreux, les autres pianistes pourront se voir attribuer le rôle de chef d'orchestre ou se servir d'instruments de percussion simples.
Les deux derniers morceaux sont des arrangements de chansons célèbres : A la claire fontaine et Alouette. Il est important de faire chanter les élèves avec le texte avant de les jouer en orchestre.
Puisse cette méthode être une aide précieuse pour chaque professeur et lui permettre de compléter toutes ses idées personnelles afin que cette année d'initiation soit plus vivante et efficace.
Siegfried Drumm
Jean-François Alexandre / méthode - études / Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Adolphe Sax Album (PROST
NICOLAS) En Français Saxophone et Piano [Partition] Lemoine, Henry
Par PROST NICOLAS. Adolphe Sax, inventeur génial du saxophone (breveté en 1846...(+)
Par PROST NICOLAS. Adolphe Sax, inventeur génial du saxophone (breveté en 1846) est nommé au poste de Directeur de la Musique de Scène à l'Opéra de Paris entre 1847 et 1894. C'est la place idéale pour promouvoir et expérimenter ses instruments à l'orchestre - l'inventeur finit par imposer le saxophone dans certaines oeuvres lyriques, symphoniques, musiques de ballets et bien sûr les musiques régimentaires.
On recense de nombreuses apparitions de l'instrument, d'abord timidement mêlé à l'orchestre puis dans de véritables solos pittoresques.
Si l'intervention des saxophones dans la Corona d'Italia de G. Rossini, Tannhaüser de R. Wagner, la Damnation de Faust de H. Berlioz, Ondine et le pêcheur de P. Dukas, Hulda de C. Franck ou la 1re symphonie de A. Magnard demeure une tentative anecdotique, d'autres compositeurs comme G. Bizet, C. Saint-Saëns, A. Thomas, V. D'Indy, L. Delibes, G. Charpentier ou J. Massenet offrent à l'instrument de belles phrases chantées au sein même de l'orchestre.
On ne compte guère qu'une poignée d'oeuvres de musique de chambre mixte avant 1900. En revanche, la formule saxophone accompagné d'un piano (ou d'une fanfare) est d'usage courant. Les musiques sont écrites principalement par les amis de l'inventeur, souvent chefs de musiques régimentaires qui utilisent un style simple et classique pour les besoins du divertissement de plein air (thèmes et variations virtuoses loin des grands chefs d'oeuvre romantiques de l'époque).
Cette petite suite musicale retrace un parcours chronologique des solos de saxophone avant 1900, à découvrir avec une réduction de piano comme support harmonique.
Hector Berlioz (1803-1869), véritable défenseur des inventions de Sax, vante les mérites du saxophone dans son Traité d'instrumentation. C'est lui qui utilise la 1re fois l'instrument dans une oeuvre pour 6 instruments à vent afin de saluer avec enthousiasme les inventions du célèbre facteur belge. Hymne pour les instruments de Sax sera donné en public le 3 février 1844 à Paris salle Hertz, Adolphe Sax jouant lui-même la partie de saxophone basse en Mib. La partition demeurant malheureusement introuvable, on sait néanmoins que l'Hymne était une adaptation de son Chant sacré pour choeur composé quelques mois plus tôt. Le 1er solo présenté ici est une possible reconstitution du solo de saxophone.
La Berceuse, solo originellement joué au saxophone soprano, est extraite de Santa Claus Symphony (1853) de William Henry Fry (1813-1854). Le compositeur né américain était un fervent admirateur d'Adolphe Sax et le 1er compositeur américain à écrire pour grand orchestre. Ce solo est symbolique : il s'agirait de la première intégration du saxophone aux Etats-Unis, 50 ans avant le jazz dixieland.
Récit est une véritable cadence consacrée au saxophone alto sur un accompagnement de pizzicati de cordes et tenues de cuivres. Ce récit est extrait du récit et prologue du 2nd tableau de l'Acte II de l'opéra Hamlet (1868) de Ambroise Thomas (1811-1896). Les deux chants du Pérou (1865) sont originellement harmonisés habilement pour 3 saxophones d'après des chants joués par les Indiens sur 'la Quena', leur instrument national.
Orient est un solo de saxophone tiré de la grande marche militaire pour orchestre à vents Orient et Occident opus 25 (1869). Camille Saint-Saëns (1835-1921) a souvent utilisé le pupitre de saxophones, tant dans ses ouvrages symphoniques que lyriques.
L'Ouverture et l'Intermezzo de Georges Bizet (1838-1875) sont des solos de saxophone alto des plus remarquables. Ils sont extraits des suites pour orchestre de la musique de scène de l'Arlésienne (1872).
La Barcarolle de Léo Delibes (1836-1891) est tirée de son ballet séduisant Sylvia (1876). On y entend un solo très élégant au saxophone alto.
Jules Massenet (1842-1912) utilise le saxophone de nombreuses fois. On apprécie bien sûr la valse avec saxophone dans son opéra Le Roi de Lahore, mais c'est surtout grâce à son opéra Werther que le saxophone a été reconnu. Dans l'Air des larmes de Werther (1892), le saxophone dialogue superbement avec le personnage de Charlotte. Le solo de Vision est un chant au saxophone alto qui donne la réplique à Hérode dans l'opéra Hérodiade (1881).
La Fantaisie de ce recueil est un extrait de la Fantaisie variée pour saxophone et piano (1889). Elément du patrimoine historique du saxophoniste, cette pièce est typique des musiques légères et décontractées de l'époque. Léon Wettge (1844-1909) était chef de musique du 28e régiment d'artillerie de Versailles avant d'être chef de la Garde Républicaine. / classique / Répertoire / Saxophone et Piano
29.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Milarésol (BRANDAO
MAICA) En Français Violon [Partition + CD] - Débutant Lemoine, Henry
Par BRANDAO MAICA. Ce livre est le résultat de mes années d'enseignement du vi...(+)
Par BRANDAO MAICA. Ce livre est le résultat de mes années d'enseignement du violon au Brésil, en Suisse et en France.
Je crois profondément que l'enseignement d'un instrument doit être basé sur la recherche et la qualité du son et doit chercher à développer avant tout une écoute intérieure liée à la musicalité.
Il faut donner les moyens à l'enfant et savoir prendre le temps d'intégrer ces trois paramètres fondamentaux: le geste musical, le son et la musicalité.
C'est la raison des chansons cordes à vides, très brèves mais sur lesquelles l'enfant peut travailler aussi longtemps que lui permettent son intérêt et sa concentration.
De mon point de vue, il est également essentiel que l'enfant écoute des rythmes divers, simples et même complexes. Comme vous le savez sûrement, l'enfant peut reproduire par imitation des rythmes bien plus complexes que ceux qu'il peut lire.
Il n'a pas besoin de tout comprendre.
Par exemple, la syncope est au coeur d'une multitude de chansons traditionnelles au Brésil et c'est tout naturellement, par absorption, que les petits brésiliens apprennent à chanter et danser, d'une manière syncopée. Sans avoir conscience du concept théorique, ils sont tout à fait capables d'imiter, de chanter et de danser.
Et comme la musique c'est aussi la diversité, il est bon de faire goûter aux enfants, tels des fruits et légumes variés, des mélodies et rythmes d'autres cultures. Cela permet aussi à l'enfant d'élargir son monde et son propre langage.
'Faire de la musique' c'est apprendre à suivre le chemin de la discipline, mais aussi celui de la liberté, celui de la connaissance technique, mais aussi le langage de ses émotions, à développer une conscience claire de ses gestes et surtout à habiter pleinement son propre corps.
C'est développer son 'intelligence' sans négliger la partie intuitive et créative de celle-ci.
La pratique d'un instrument de musique est, parmi les activités intellectuelles, sportives et artistiques généralement proposées à l'enfant une des seules qui allie profondément la tête, le coeur et le corps. Ces bienfaits pour l'éducation n'avaient pas échappé aux anciennes civilisations, dont celle des anciens grecs. Et d'ailleurs, quelque soit l'âge de la vie, il n'est jamais trop tard: Socrate décida de consacrer une partie des derniers jours de son existence, à l'apprentissage d'un instrument de musique...
Pourquoi le dessin et le coloriage ?
Toute méthode pour enfant comporte de nos jours des illustrations, généralement en couleur pour la rendre plus attractive. Je rêvais pour Milarésol d'un univers plus créatif, et ma rencontre avec Kinkas, son univers si particulier, encore tout plein d'enfance et de fantaisie, a permis la réalisation de ce rêve.
En effet, le dessin et le coloriage permettent à l'enfant de personnaliser sa méthode Milarésol et d'en faire un exemplaire unique, objet d'une attention et affection particulières, d'autant plus qu'on aura pris soin de laisser libre cours à son imagination, à son choix des couleurs. Tout est permis ! Mais ils permettent aussi au professeur de mieux connaître l'enfant, d'apprécier sa personnalité, de le laisser s'exprimer par ses couleurs préférées, de jauger le dosage et le contrôle de ses forces musculaires, de l'usage de sa main autrement qu'avec un archet. La main est notre instrument de travail et d'expression! C'est notre outil le plus précieux.
Puisse cet ouvrage contribuer à donner à l'enfant l'envie d'apprendre, l'aider à passer du temps dans l'univers de son violon, et cela dans la joie et le plaisir car, comme l'écrivait il y a déjà plus de cinq cents ans le grand poète et musicien Guillaume de Machaut dans le 'Prologue' à son oeuvre 'Et musique est une science qui veut qu'on rie et chante et danse...' / Niveau : Débutant / méthode - études / Méthode / Violon
36.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| I Can Play That!
Classical Masterpieces Pf Piano seul [Partition] - Facile Amsco Wise Publications
Nombreux débutant et les joueurs intermédiaires inférieurs sont intimidés ou...(+)
Nombreux débutant et les joueurs intermédiaires inférieurs sont intimidés ou mettre des oeuvres par certains des grands compositeurs, craignant que les pièces sont tout simplement trop difficiles d'essayer. À la rescousse vient la je peut jouer que ! série et cette fabuleuse édition fournit l'occasion de jouer ces pièces majestueuses et merveilleuses. Ce livre contient un grand choix soixante-neuf populaire pièces classiques de compositeurs haut du monde dans les arrangements piano de facile-à-play, complets avec les symboles de la corde. Il présente des oeuvres de Beethoven, Dvorak, Mozart, Haydn et Brahms et est plus adapté pour les pianistes de norme de grade 1-3. Allez, surprenez-vous, vous pouvez jouer que ! / Piano / 160 pages / Partition
25.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Library Of Guitar
Classics Guitare Guitare classique [Partition] Amsco Wise Publications
Un résumé des plus grands classiques de la guitare au monde - une histoire de ...(+)
Un résumé des plus grands classiques de la guitare au monde - une histoire de la musique pour guitare classique avec des oeuvres allant du XIVème siècle à aujourd'hui. / Guitare / Partition
33.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Soprano and Piano En Français Voix Soprano, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! Mes vocalises pour Soprano s'inspirent autant de l'atmosphère générée par les Sopranos, en loges derrière la scène, que des arcanes des rôles-clés liés à cette tessiture aux facettes plurielles. En effet, il existe beaucoup de catégories de sopranos qui, par leur agilité, leur couleur, leur timbre, leur habitat scénique, leur virtuosité facile voire superficielle, leur dramatisme, leur engagement au sein de la distribution d'un opéra, traduisent l'énorme éventail de cet emploi, souvent méprisé. J'ai privilégié 6 catégories caractérisant l'écriture demandée aux sopranes. a) soprano dramatico-coloratura (2 textes : La Reine noire, Disperata donna) b) soprano dramatico (1 texte : La Diva) c) soprano lirico-spinto (2 textes : Ah, Madre del cielo, Leonora) d) soprano lirico-leggero (2 textes : La Mort des amants, Anna Bolena) e) soprano coloratura (1 texte : Je suis belle) f) soprano, dite soubrette (2 textes : Mes grigris, La pastorella) Pourquoi avoir écrit des vocalises avec textes ' Textes personnels puisés dans le quotidien des sopranos, ou textes de livrets d'opéras, ces mots véhiculent une pensée, nécessitent une présence, voire la canalisent et se rapprochent ainsi des airs à travailler appartenant au répertoire d'aujourd'hui. Le répertoire d'aujourd'hui demandent des voix complètes à longue tessiture, tout en connaissant les signes des effets vocaux les plus répandus - à savoir les quarts de tons, le sprechgesang, les slanci avec ou sans indication d'intonation ou de valeur rythmique, les pleurs, les rires, le whisper, le parlato, les longs intervalles et le chromatisme dans un réflexe de tempo rapide. Contenu I. La Reine noire (soprano dramatico-coloratura) - II. Disperata donna (soprano dramatico-coloratura) - III. La Diva (soprano dramatico) - IV. Ah Madre del Cielo (soprano lirico-spinto) - V. Leonora (soprano lirico-spinto) - VI. La Mort des amants (soprano lirico-leggero) - VII. Anna Bolena (soprano lirico-leggero) - VIII. Je suis belle (soprano colorature) - IX. Mes grisgris (soprano soubrette) - X. La Pastorella (soprano soubrette)
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Easy Classical Fake Book
C Ed. Tous Les Instruments [Partition] - Facile Hal Leonard
Mélodie, paroles and Chords simplifiées dans la clé de c. Un ' livre de faux ...(+)
Mélodie, paroles and Chords simplifiées dans la clé de c. Un ' livre de faux ' contient des chansons écrites dans un format concis qui comprend uniquement la mélodie et les cordes, vous permettant d'interpréter les performances de la chanson que vous vous sentez est appropriée. C'est excellent pour rapidement les chansons de ng par vous-même ou avec un ensemble. Chaque chanson dans un livre de faux n'a qu'une mélodie unique en fait écrite en notes, qui est habituellement la mélodie vocale ou de plomb. Cette mélodie auront les paroles écrites sous les notes, avec chaque note tcorresponding alignés de mot. Ci-dessus les notes de la mélodie apparaissent les noms des cordes appropriés à jouer - par exemple, une corde ' Do mineur ' serait écrite comme ' Cmin ' ou Cm', plutôt que d'écrire sur toutes les notes dans ces accords comme ils apparaissent inriginal version de la chanson. Ce format est très compact, c'est pourquoi vous verrez souvent fakebooks contenant des chansons de 500 ou plus. / Niveau : Facile / Recueil / Instruments en Do
31.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| ...Un Temps De Silence...
Concerto Pour Flûte
(JARRELL MICHAEL) En Français Flûte traversière,
Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Michael Jarrell est un compositeur du dialogue. La plupart ...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Michael Jarrell est un compositeur du dialogue. La plupart de ses oeuvres récentes pour grande formation mettent en regard, en écho ou en résonance un ou plusieurs solistes et la masse orchestrale. Citons ...prisme / incidences... pour violon et orchestre (1998), Assonance IX pour clarinette et orchestre (2000), le concerto pour piano Abschied (2001), Epigraphe pour accordéon et orchestre (2003), ou encore Sillages, avec flûte, hautbois et clarinette solistes, joué en première mondiale pendant la saison 2005-2006 de l'Orchestre de la Suisse Romande. Sa toute dernière création ...un temps de silence..., met cette fois la flûte seule en vedette. 'Ce n'est pas un concerto à proprement parler, mais un peu plus que les autres quand même !', confie avec malice le compositeur genevois (entretien réalisé par Luca Sabbatini en février 2007 à Genève). 'Bien sûr, il n'y a pas de hiérarchie traditionnelle soliste/accompagnement. La flûte doit constamment trouver sa place. L'orchestre ne joue pas un rôle de faire-valoir, il possède son autonomie. En cela, ...un temps de silence... est plus proche de mon concerto pour piano que de ...prisme / incidence..., où tout venait du violon.'
Comme le titre le suggère, la musique de cette nouvelle oeuvre tend vers sa propre dissolution. 'J'ai voulu faire entendre différents types de silence', confirme Michael Jarrell. 'On ne peut les percevoir qu'en variant les contextes. Le silence n'est pas le même après un seul accord ou après une cascade de notes.' Plusieurs idées temporelles d'affrontent. L'une, très pulsée, naît de l'orchestre et se transmet à la flûte. Une autre correspond à 'des moments hors du temps, qui glissent vers le silence'. La virtuosité exigée du soliste atteint des niveaux de difficulté proprement diaboliques. 'Emmanuel Pahud est venu me rendre visite et nous avons travaillé sur ce qu'il était possible de faire à la flûte', raconte le compositeur. 'La partition est écrite sur mesure, en tenant compte des capacités d'Emmanuel.'
...un temps de silence... s'ouvre sur trois accords marqués des cordes, percussion, harpe et piano, qui reviendront trois fois de façon audible, mais orchestrés différemment. Ces accords génèrent également 'l'harmonie fantôme' sur laquelle repose l'oeuvre. L'orchestre installe peu à peu une pulsation régulière, ce qui 'plonge la flûte dans une situation de stress', selon Michael Jarrell. Elle s'accroche, tente de rattraper l'orchestre, court après lui à bride abattue. La subtilité de la mise en place, avec de nombreux échanges ou superpositions rapides entre soliste et orchestre, rend tout le passage périlleux. Un grand tutti introduit la partie centrale, où les protagonistes entrent en symbiose sur un tempo très lent, qui dérive peu à peu vers un 'hors temps' énigmatique. Puis le silence. La dernière partie repart au galop, mais cette fois c'est la flûte qui dicte son rythme à l'orchestre, qui devient l'axe autour duquel tous les autres instruments tournent. L'orchestre finit par prendre le dessus dans ce jeu du chat et de la souris, au cours d'un épisode d'environ une minute, mené à une vitesse vertigineuse. Deux des trois accords du début reviennent, puis se diluent sur un tempo lent, où les percussions, notamment le bongo, dominent. Michael Jarrell cite alors son propre opéra Galilée, créé au Grand Théâtre de Genève la saison dernière: soutenu par trois rins japonais et quelques instruments, un woodblock aigu joue une pulsation régulière, sur laquelle la flûte vient poser ses commentaires. L'harmonie fait du sur place, le temps se fige, comme un arrêt sur image. La musique ne disparaît pas dans le silence. Elle est devenue son négatif, son ombre, son souffle.
Luca Sabbatini
in Programme du concert de l'Orchestre de la Suisse Romande du 22 mars 2007, Victoria Hall (Genève) / contemporain / Répertoire / Flûte Traversière et Orchestre
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES) En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à-faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute - Tenor
and Piano En Français Voix Tenor, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! J'ai écrit ces 10 vocalises en voulant défendre l'intelligence des ténors. Cette voix emblématique de la suavité pour les di grazia, comme de l'opulence pour les helden et forts ténors séduit le public. La voix de ténor est particulière parce que aiguë dans un corps d'homme. Et cette altérité mérite le détour vis-à-vis des performances difficiles que le répertoire d'aujourd'hui leur propose, imposant donc une technique solide, un tempérament artistique et scénique très évolués avec des physiques, qui avouons-le, n'ont rien à voir avec les ténors de jadis, à part quelques exceptions. Ayant beaucoup chanté avec mes ténors en tant que soprano coloratura, j'ai eu tout le loisir et la grande chance de les examiner dans leur mise en voix, d'écouter parfois leurs confidences, et de m'interroger sur le trou béant du manque d'outils pour passer d'une voix naturelle et facile à une technique de rôles contemporains. J'ai utilisé essentiellement trois langues (italien, allemand et français) pour illustrer ces 10 vocalises : 6 seront avec accompagnement de piano, et 4 seront pour voix solo, privilégiant le ténor buffo avec 2 textes, le ténor di grazia et le helden ténor. Le niveau technique exigé dans ces pièces pour voix solo peut paraître exigeant, virtuose et demandant une grande concentration dans l'exactitude de l'exécution de la justesse et des effets vocaux. Certains effets serviront la dramaturgie du personnage avec des effets appropriés, ludiques parfois, mais délicats à mettre en bouche. Chanteurs curieux, ouvrez ces pages et séduisez-nous ! Contenu I. Son un poeta - II. Florestan - III. Adolar - IV. Le clown - V. Bella voce - VI. Pedrillo - VII. Della sua pace - VIII. Eleazar - IX. Monostatos - X. Don José
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Les Chemins De La
Virtuosité -
Reaching Toward
Virtuosity Vol.2 (GRAU
JEAN-PIERRE) En Français Guitare Lemoine, Henry
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moin...(+)
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moins un savoir que les outils permettant de les acquérir.
Yi Jing, Le livre des changements
Voici un formidable ouvrage préparé avec rigueur et maîtrise par l'excellent guitariste et compositeur Jean-Pierre Grau.
Ces volumes pour une technique instrumentale virtuose de la guitare forment un parcours d'une précision rare et pensé avec minutie. Ils apparaissent aujourd'hui comme une référence absolue, un condensé historique et projection de l'avenir.
Les exemples précis faciliteront la progression des 'apprentis', dans la plus grande clarté et la plus indispensable nécessité.
Jean-Pierre Grau offre au monde des guitaristes leur fondamentale bible aux ramifications essentielles.
Daniel Tosi
La plupart des musiciens entretiennent une relation ambiguë à l'instrument, mêlée d'exaltation, mais aussi d'appréhension et de frustration.
Ils doivent rendre la qualité, l'énergie et la justesse d'une oeuvre tout en cherchant le plaisir d'être en profonde unité avec l'instrument, le bonheur de l'ouverture à l'émotion sans barrières physiques.
C'est le travail mené auprès de mes élèves qui a été le moteur constant de mes recherches vers une voie de réalisation, une démarche uniquement instinctive au départ, mais qui a évolué avec le temps vers une volonté en conscience de changement et d'amélioration : que faire pour aller plus loin, se révéler à soi-même ?
Cette méthode de technique instrumentale allie les bases classiques (gammes, extensions, accords...), quelques axes de travail digital peu ou jamais traités (passage de corde, déplacements main droite, gammes à trois doigts main droite, coordination des deux mains...) à des exercices de travail corporel pour diminuer voire supprimer les tensions du musicien et aller plus loin dans l'expression instrumentale.
Le corps est l'aboutissement de l'émotion.
Il témoigne du bonheur et de l'exaltation du jeu. Pourquoi accepter la souffrance physique, le mal de dos ?
Ces deux recueils prendront toute leur signification quand ils seront liés à une recherche constante et consciente de décontraction et d'équilibre postural.
Les problèmes récurrents des instrumentistes sont la plupart du temps liés à des tensions corporelles non conscientes (voir les écrits de Wilhelm Reich et d'Alexander Lowen sur les cuirasses musculaires et émotionnelles), qui empêchent l'expression de soi libre et spontanée.
Un travail de technique instrumentale de haut niveau, non lié à cette exigence de détente générale, ne peut que provoquer à la longue un surcroît de tensions musculaires pouvant amener le musicien apprenti ou professionnel à des problèmes corporels aigus (douleurs musculaires, tendinites...).
La recherche de la sensation corporelle dans les exercices me semble également être une piste de travail intéressante - la question 'quelle est ta sensation ?' a pris de plus en plus de place ces dernières années dans mon enseignement.
La pratique du chant intérieur est un axe majeur de travail - le chant est l'outil essentiel de la transmission, ce par quoi un travail digital passe à l'expression de l'humain. Il est aussi le véhicule privilégié par lequel l'être raconte son histoire, son vécu intérieur.
A la question 'que veux-tu exprimer et de quelle manière ?', la réponse a pratiquement toujours été donnée par la pratique du chant.
Le chant accorde le geste et l'intention musicale, il permet de dire également : 'voilà mon propos', et comment le matérialiser techniquement en transformant la musique en geste vocal.
J'espère que le fruit de ces recherches permettra à tous ceux qui sont dans une démarche qui implique l'être dans sa globalité, d'aller jusqu'au bout de leurs possibilités, et comblera certaines attentes ou questionnements qui m'ont accompagnés tout le long de ma vie d'instrumentiste.
Jean-Pierre Grau / Niveau : A Partir Du 2ème Cycle / méthode - études / Méthode / Guitare
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Contre-tenor Ou
Haute-contre and Piano En Français Voix Contralto et Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. Bella amorosa - IX. Artabano - X. Alto giove
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| La Maison Du Sourd
(DUFOURT HUGUES) En Français Flûte traversière [Partition] - Avancé Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Devenu sourd à l'âge de quarante-six ans, Goya a réalisé...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Devenu sourd à l'âge de quarante-six ans, Goya a réalisé vers 1820 de mystérieuses fresques appelées Pinturas negras sur les murs de sa maison de campagne madrilène, la Quinta del Sordo. C'est sur ces 'tableaux noirs' que s'appuie la composition de La Maison du Sourd pour flûte et orchestre.
Goya fut le premier artiste de son époque à refuser toute utilité publique et sociale à l'art. Il renonce aux fonctions d'embellissement et de transfiguration qui avaient été traditionnellement dévolues à la peinture et va jusqu'à rejeter l'idée même des règles de l'art. Goya a frayé une voie nouvelle en peinture, qu'il oriente de la réalité au rêve. En faisant de la peinture une sorte de sténographie des pulsions, Goya invente le style de l'esquisse.
Goya reçut sans doute de Tiepolo le secret de son art. Celui-ci apprit à Goya l'univers enchanté, lumineux qui caractérise la culture de l'Europe pastorale de l'Europe du rococo. Il lui transmit les moyens techniques propres à rendre la texture des songes : précision, économie et légèreté de la touche, fraîcheur de la palette, limpidité cristalline du coloris, intensité lumineuse de la gamme chromatique. Tiepolo embrasse les nuées - ses fresques de plafond sont des prodiges perspectifs d'architecture feinte, avec des ciels mauves, des nuages rosés, argentés ou gris bleutés, qui se détachent d'un fond bleu azur ou vert pâle. Tiepolo accomplit la synthèse de toute la tradition décorative vénitienne qu'il transfigure dans des atmosphères insaisissables. Il s'échappe aussi dans l'univers intimiste de l'élégie mélancolique, parfois teintée d'amertume, qu'il confie à des petites toiles de chevalet, à des dessins et des eaux-fortes. Les Vari Capricci, gravés en 1740 et publiés par ses fils en 1775, les Scherzi di fantasia, série de vingt-quatre estampes qu'il exécute entre 1739 et 1757, découvrent un monde inquiétant qui annonce la violence sourde et la sombre irrationalité des Caprices de Goya.
Goya avait commencé à peindre de vastes paysages lumineux, avec des bleus célestes et des verts juteux, sur les murs de sa maison de campagne qu'il avait achetée en 1819, aux portes de Madrid. Il vivait avec une femme encore jeune et séparée de son mari, la belle Leocadia Weiss - la Manola qui ouvre le cycle des peintures murales de la Quinta del Sordo -, et sa petite Rosario que l'on présume être la fille du peintre. Comment ces vastes paysages, d'une grandiose sérénité, composés à la manière du monde radieux de Tiepolo, ont-ils pu être ensevelis sous des alluvions de noir dense, de gris, de brun et de jaune terreux, qui sont celles des Peintures noires ? Nul ne le sait. Seules subsistent quelques tristes évidences : la lutte fratricide, la sauvagerie des instincts, les espoirs réduits à néant, la vie mutilée, la mort imminente. Ici, deux hommes déjà à demi enlisés dans les sables mouvants s'assomment à coups de gourdins. Là, une frise de sorcières accroupies, terrifiées, couvant un feu mauvais, acclament le Grand Bouc. Assise au fond, à droite, la Manola assiste impassible à la scène. Tout proche, c'est le Sabbat. Ailleurs, Asmodée : le démon du plaisir impur, le vol de la volupté fauché par une décharge de fusil. Judith et Holopherne : la vengeance féminine, la violence du désir inassouvi. Plus loin, deux femmes rient d'un homme à gorge déployée. Les Parques tranchent le fil de la vie. Saturne dévore ses fils. Un chien nage à contre-courant.
On s'accorde à penser que les Peintures noires sont le geste d'amertume et de désespoir d'un homme qui voit l'Espagne sombrer définitivement dans le despotisme et la réaction. Mais il y a plus. Goya est le premier peintre du monstrueux et de l'abject. Il décrit la condition de misère d'une humanité qui recule d'horreur devant la mort, mais la préfère encore à la vie, dans la régression et le dégoût de soi. La folie des hommes tient moins à leur impuissance à s'émanciper qu'à leur refus de l'autonomie.
Goya n'a jamais renoncé au rationalisme des Lumières ni aux thèmes de réflexion universalistes. Mais pour lui, la fin de l'art n'est plus de plaire et d'instruire, mais de témoigner d'un rapport essentiel de l'homme à lui-même, jusque dans la révélation de l'inéducable.
Dans ma propre 'Maison du Sourd', j'ai évoqué, en première partie de l'oeuvre, ce rêve luministe, ce rideau de lumière qui évoque l'intensité et l'espace du monde radieux de Tiepolo, et dont le large panorama avait formé la toile de fond du premier projet des peintures murales de la Maison du Sourd. C'est une très longue plage suspensive où le soliste n'intervient pas. La seconde partie, qui laisse libre cours à la stridence de l'expression subjective, est au contraire dominée par le mélisme tourmenté et replié sur lui-même de la flûte. L'orchestre libère de l'énergie en même temps qu'il en accumule, à la manière d'une spirale qui ne cesse de se contracter et de se replier sur elle-même, jusqu'à l'étranglement final.
Hugues Dufourt / Niveau : Difficile / contemporain / Répertoire / Flûte Traversière Solo
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Flament Natalia - Les
Exercices A La Barre Sur
1/2 Pointes - Piano En Français Piano seul Lemoine, Henry
Pendant mes années d'enseignement avec Natalia Flament au CRR de Paris, j'ai ap...(+)
Pendant mes années d'enseignement avec Natalia Flament au CRR de Paris, j'ai apprécié son engagement et sa connaissance de la danse classique.
Nous avons recherché ensemble la plus juste harmonie entre le mouvement de danse et la phrase musicale. Chaque exercice à la barre comme au centre possédait son propre caractère : sensibilité, poésie, nuances, dynamiques, couleurs, puissance grâce à la capacité de Natalia de traduire les mouvements chorégraphiques en phrase musicale. Les retenues, les résonances, les accents, les anacrouses étaient en parfaite liaison avec mes explications et mes exigences de qualité de mouvement.
La diversité de son accompagnement donnait à chaque cours une ambiance particulière. Le travail avec Natalia à mon sens n'a pu se faire qu'avec une grande complicité et compréhension émotionnelle.
23.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
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