| Cantate Egale Pays #1 -
Jachère Aidant
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Jachère aidant
La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au 'clavier de sensations' dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #3 -
Gd Mmré (PESSON
GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Gd Mmré
La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #2 -
God's Grandeur
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
God's Grandeur
Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Un Cri - Extrait De La
Cantate 'Voix'
Pour Flûte Et
Percussion En Français Duos [Partition] Billaudot
La référence EFM2568 de l'éditeur Billaudot dont l'auteur célèbre est Depra...(+)
La référence EFM2568 de l'éditeur Billaudot dont l'auteur célèbre est Depraz Raymond, qui a pour titre UN CRI - EXTRAIT DE LA CANTATE 'VOIX' POUR FLUTE ET PERCUSSION, a été écrite et composée pour Diverses Formations. Cette partition musicale appartient à la catégorie Classique. / Duos / Partition
12.75 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.1 - Jachere
Aidant - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
52.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
37.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Recitatifs Et Airs
Clas.Vol.1 Maître
(SOUBEYRAN E) En Français Chant [Partition] Choudens
Livre du Maître. Par SOUBEYRAN E.. 'Récitatifs et Airs Classiques' de J.S Bach...(+)
Livre du Maître. Par SOUBEYRAN E.. 'Récitatifs et Airs Classiques' de J.S Bach volume 1a - sans accompagnement : livre de l'élève instrumentiste. Les trois volumes que propose Robert Soubeyran sous ce titre ont un rôle important à jouer dans l'enseignement musical. Les extraits les plus caractéristiques d'oeuvres de Jean-Sébastien Bach y sont présentés par ordre de difficulté et pour que l'étudiant se familiarise avec le style du compositeur, ce qui l'incitera à connaître l'ensemble des oeuvres auxquelles appartient chacun des fragments./ Recueil / Chant
55.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Sheep May Safely Graze
(BACH JOHANN SEBASTIAN) Fanfare [Conducteur] - Intermédiaire Anglo Music
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense p...(+)
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense production de Jean-Sébastien Bach ne contient qu’une vingtaine de cantates profanes dont la Cantate du café (BWV 211), la Cantate du mariage (BWV 202), Phébus et Pan (BWV 201) et la Cantate de la chasse (BWV 208), dont est extrait l’air Sheep May Safely Graze (Schafe können sicher weiden - Que les brebis paissent en paix). Bach était depuis peu au service du duc de Weimar lorsqu’il accepta, en 1713, une invitation à Weißenfels pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weißenfels. À cette occasion, il composa la Cantate de la chasse, une cantate de félicitations à l’adresse du duc, passionné de chasse. Par la suite, Bachremania cette cantate pour célébrer d’autres fêtes et anniversaires. La Cantate de la chasse est orchestrée pour quatre voix solistes incarnant des figures mythologiques (Diane, Pales, Endymion et Pan), un ensemble orchestral assez large (incluant des flûtes/flûtes à bec, des hautbois et des cors) et un Choeur mixte. Le texte, chantant les vertus de la chasse, est un panégyrique à peine déguisé du duc régnant. Accompagnée par deux flûtes (flûtes à bec), Palès, déesse des troupeaux et des pâtures, entonne l’air Sheep May Safely Graze. Bien que de caractère profane, le texte utilise l’image du berger comme l’image même de la grâce en référence à une parole fondamentale de Jésus. / Niveau : 3 / Musique religieuse / Répertoire / Fanfare
18.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sheep May Safely Graze
(BACH JOHANN SEBASTIAN) Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] - Intermédiaire Anglo Music
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense p...(+)
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense production de Jean-Sébastien Bach ne contient qu’une vingtaine de cantates profanes dont la Cantate du café (BWV 211), la Cantate du mariage (BWV 202), Phébus et Pan (BWV 201) et la Cantate de la chasse (BWV 208), dont est extrait l’air Sheep May Safely Graze (Schafe können sicher weiden - Que les brebis paissent en paix). Bach était depuis peu au service du duc de Weimar lorsqu’il accepta, en 1713, une invitation à Weißenfels pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weißenfels. À cette occasion, il composa la Cantate de la chasse, une cantate de félicitations à l’adresse du duc, passionné de chasse. Par la suite, Bachremania cette cantate pour célébrer d’autres fêtes et anniversaires. La Cantate de la chasse est orchestrée pour quatre voix solistes incarnant des figures mythologiques (Diane, Pales, Endymion et Pan), un ensemble orchestral assez large (incluant des flûtes/flûtes à bec, des hautbois et des cors) et un Choeur mixte. Le texte, chantant les vertus de la chasse, est un panégyrique à peine déguisé du duc régnant. Accompagnée par deux flûtes (flûtes à bec), Palès, déesse des troupeaux et des pâtures, entonne l’air Sheep May Safely Graze. Bien que de caractère profane, le texte utilise l’image du berger comme l’image même de la grâce en référence à une parole fondamentale de Jésus. / Niveau : 3 / Musique religieuse / Répertoire / Concert Band ou Harmonie
141.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sheep May Safely Graze
(BACH JOHANN SEBASTIAN) Orchestre d'harmonie [Conducteur] - Intermédiaire Anglo Music
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense p...(+)
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense production de Jean-Sébastien Bach ne contient qu’une vingtaine de cantates profanes dont la Cantate du café (BWV 211), la Cantate du mariage (BWV 202), Phébus et Pan (BWV 201) et la Cantate de la chasse (BWV 208), dont est extrait l’air Sheep May Safely Graze (Schafe können sicher weiden - Que les brebis paissent en paix). Bach était depuis peu au service du duc de Weimar lorsqu’il accepta, en 1713, une invitation à Weißenfels pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weißenfels. À cette occasion, il composa la Cantate de la chasse, une cantate de félicitations à l’adresse du duc, passionné de chasse. Par la suite, Bachremania cette cantate pour célébrer d’autres fêtes et anniversaires. La Cantate de la chasse est orchestrée pour quatre voix solistes incarnant des figures mythologiques (Diane, Pales, Endymion et Pan), un ensemble orchestral assez large (incluant des flûtes/flûtes à bec, des hautbois et des cors) et un Choeur mixte. Le texte, chantant les vertus de la chasse, est un panégyrique à peine déguisé du duc régnant. Accompagnée par deux flûtes (flûtes à bec), Palès, déesse des troupeaux et des pâtures, entonne l’air Sheep May Safely Graze. Bien que de caractère profane, le texte utilise l’image du berger comme l’image même de la grâce en référence à une parole fondamentale de Jésus. / Niveau : 3 / Musique religieuse / Répertoire / Concert Band ou Harmonie
18.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sheep May Safely Graze
(BACH JOHANN SEBASTIAN) Fanfare [Conducteur et Parties séparées] - Intermédiaire Anglo Music
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense p...(+)
from Cantata No 208 'The Hunt Cantata'. Par BACH JOHANN SEBASTIAN. L’immense production de Jean-Sébastien Bach ne contient qu’une vingtaine de cantates profanes dont la Cantate du café (BWV 211), la Cantate du mariage (BWV 202), Phébus et Pan (BWV 201) et la Cantate de la chasse (BWV 208), dont est extrait l’air Sheep May Safely Graze (Schafe können sicher weiden - Que les brebis paissent en paix). Bach était depuis peu au service du duc de Weimar lorsqu’il accepta, en 1713, une invitation à Weißenfels pour l’anniversaire du duc Christian de Saxe-Weißenfels. À cette occasion, il composa la Cantate de la chasse, une cantate de félicitations à l’adresse du duc, passionné de chasse. Par la suite, Bachremania cette cantate pour célébrer d’autres fêtes et anniversaires. La Cantate de la chasse est orchestrée pour quatre voix solistes incarnant des figures mythologiques (Diane, Pales, Endymion et Pan), un ensemble orchestral assez large (incluant des flûtes/flûtes à bec, des hautbois et des cors) et un Choeur mixte. Le texte, chantant les vertus de la chasse, est un panégyrique à peine déguisé du duc régnant. Accompagnée par deux flûtes (flûtes à bec), Palès, déesse des troupeaux et des pâtures, entonne l’air Sheep May Safely Graze. Bien que de caractère profane, le texte utilise l’image du berger comme l’image même de la grâce en référence à une parole fondamentale de Jésus. / Niveau : 3 / Musique religieuse / Répertoire / Fanfare
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| Ch?ur de sylphes Chorale SATB SATB, Piano [Partition] Symétrie
sur un poème d?Étienne de Jouy. Par SAINT-SAENS CAMILLE. Bien loin de constitu...(+)
sur un poème d?Étienne de Jouy. Par SAINT-SAENS CAMILLE. Bien loin de constituer un ouvrage isolé dans l??uvre de Camille Saint-Saëns, le Ch?ur de sylphes appartient à un petit ensemble réalisé au début de sa carrière dans le contexte particulier du concours pour le prix de Rome. Institué en 1803, supprimé dans la foulée des événements de mai 1968, ce dernier fut pendant plus d?un siècle et demi le plus convoité des prix français de composition musicale. Organisé par l?Institut, il garantissait à ses lauréats, à défaut de l?assurance d?une future carrière sans embûches, du moins l?entrée par la grande porte dans le monde artistique et quelques années de pension en Italie, à la villa Médicis. De fait, bien peu résistèrent à l?attrait de cette récompense susceptible de marquer avec éclat l?aboutissement de longues années d?études. Qu?une personnalité comme Saint-Saëns s?y soit présenté n?a finalement rien d?étonnant. Mais bien qu?appelé à devenir au tournant du siècle l?un des plus illustres représentants de l?art académique, il n?obtint jamais, malgré deux participations, le fameux premier grand prix. Le concours était alors organisé en deux épreuves distinctes : la première, éliminatoire, consistait en la réalisation d?une fugue et d?un ch?ur avec accompagnement d?orchestre sur un poème donné, la seconde en la composition d?une grande cantate pour trois voix solistes. Saint-Saëns lui-même en écrira deux, Le Retour de Virginie (1852) puis Ivanhoé (1864).
C?est entre le 5 et le 11 juin 1852, pour sa première participation au concours, que Saint-Saëns composa le Ch?ur de sylphes. Favorablement accueilli, il permit au musicien d?être placé en tête des six candidats admis pour l?épreuve finale. Mais il est vrai qu?objectivement le poème proposé avait tout pour lui permettre de briller. Tiré d?un livret d?Étienne de Jouy et de Nicolas Lefebvre, Zirphile et Fleur de myrte, déjà mis en musique par Charles-Simon Catel (1818), l?extrait choisi (acte I, scène 4) était particulièrement adapté à l?exercice. En quelques pages fermement tracées, Saint-Saëns parvient à transcrire l?atmosphère merveilleuse, toute en légèreté, du monde des esprits de l?air. Sous bien des aspects, le résultat obtenu n?est pas sans rappeler le « Scherzo » du Songe d?une nuit d?été de Mendelssohn (1843), compositeur auquel il vouait un véritable culte. Certes, comme toute ?uvre de jeunesse, le Ch?ur de sylphes fut écrit sous influence. Dans la perspective du prix de Rome, le morceau avait en outre été pensé pour répondre à diverses exigences que d?aucuns dénoncèrent par principe comme passéistes. Au-delà de ces réserves un peu simplistes, l?ouvrage n?en reste pas moins un exemple abouti de la grande tradition académique française et de son idéal d?élégance et de clarté. Derrière son indéniable maîtrise de la forme et de l?écriture, l?auteur nous dévoile un travail qui, sans être révolutionnaire, recèle d?indéniables beautés. / Date parution : 2024-01-10/ Répertoire / Choeur SATB et Piano
12.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
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| Sheep May Safely Graze Orchestre d'harmonie [Conducteur] - Facile Anglo Music
Concert Band/Harmonie - Grade 3 SKU: BT.AMP-145-140 From Cantata No 20...(+)
Concert Band/Harmonie -
Grade 3 SKU:
BT.AMP-145-140
From Cantata No 208
'The Hunt Cantata'.
Composed by Johann
Sebastian Bach. Arranged
by Philip Sparke. Anglo
Music Midway Series.
Sacred. Score Only.
Composed 2005. 16 pages.
Anglo Music Press #AMP
145-140. Published by
Anglo Music Press
(BT.AMP-145-140). 9x12
inches.
English-German-French-Dut
ch. There are just
over twenty secular
cantatas in Bach's
prolific output, which
include The Coffee
Cantata (No 211), The
Wedding Cantata (No 202),
Phoebus and Pan (No 201)
and the Hunt Cantata (No
208) which contains the
famous aria Sheep May
Safely Graze. Written for
four vocal soloists it
was originally scored for
a relatively large
orchestra (including
flutes (recorders), oboes
and horns) and mixed
choir. Although secular
in character, the words
describe how well a
faithful shepherd keeps
watch over his flock and
hence has obvious
allusions to the
teachings of the
Christian church. Bring a
bit of the Baroque era to
your concert with this
first class arrangement
by Philip
Sparke.
Bach
schreef zijn Jachtcantate
(BWV 208) - met daarin de
aria Schafe können
sicher weiden
(Sheep May Safely
Graze) - in 1713, ter
gelegenheid van de
verjaardag van hertog
Christian van
Sachsen-Weißenfels.
Later volgdenbewerkingen
voor vergelijkbare
verjaardagsfeesten en
naamdagen. De cantate is
geschreven voor vier
solisten (Diana, Pales,
Endymion en Pan), een
relatief groot orkest
(met (blok)fluiten,
hobo’s en hoorns)
en koor. Sheep
MaySafely Graze wordt
gezongen door Pales, de
godin van kudden en
weiden, begeleid door een
paar blokfluiten of
dwarsfluiten. Deze
bewerking van Philip
Sparke betekent een
verrijking voor elk
repertoire.
Bachs
produktives Schaffen
brachte nur etwa zwanzig
weltliche Kantaten
hervor, darunter auch die
Jagd-Kantate (BWV
208),welche die
berühmte Arie
Schafe können
sicher weiden
enthält. Geschrieben
für vier Solisten, ist
die Kantate für ein
relativ großes
Orchester instrumentiert,
das neben Flöten,
Oboen und Hörnern auch
einen gemischten Chor
vorsieht. Bringen Sie mit
dieser gelungenen
Bearbeitung etwas barocke
Atmosphäre in Ihr
Konzert!
L’immense
production de
Jean-Sébastien Bach ne
contient qu’une
vingtaine de cantates
profanes dont la
Cantate du café
(BWV 211), la Cantate
du mariage (BWV 202),
Phébus et Pan
(BWV 201) et la
Cantate de la
chasse (BWV 208),
dont est extrait
l’air Sheep May
Safely Graze (Schafe
können sicher weiden -
Que les brebis paissent
en paix). Bach
était depuis peu au
service du duc de Weimar
lorsqu’il accepta,
en 1713, une invitation
Weißenfels pour
l’anniversaire du
duc Christian de
Saxe-Weißenfels. cette
occasion, il composa la
Cantate de la
chasse, une cantate
de félicitations
l’adresse du duc,
passionné de chasse.
Par la suite, Bachremania
cette cantate pour
célébrer
d’autres fêtes
et anniversaires. La
Cantate de la
chasse est
orchestrée pour quatre
voix solistes incarnant
des figures mythologiques
(Diane, Pales, Endymion
et Pan), un ensemble
orchestral assez large
(incluant des fl tes/fl
tes bec, des hautbois et
des cors) et un
Chœur mixte. Le
texte, chantant les
vertus de la chasse, est
un panégyrique peine
déguisé du duc
régnant.
Accompagnée par deux
fl tes (fl tes bec),
Palès, déesse des
troupeaux et des p tures,
entonne l’air
Sheep May Safely
Graze. Bien que de
caractère profane, le
texte utilise
l’image du berger
comme l’image
même de la gr ce en
référence une
parole fondamentale de
Jésus.
L’immenso
lavoro di Johann
Sebastian Bach contiene
una ventina di cantate
profane tra le quali la
Cantata della
Caccia (BWV 208)
dalla quale è estratta
Sheep May Safely
Graze (Schafe
können sicher weiden).
Accompagnata da due
flauti dolci, Pales, Dea
dei greggi e dei pastori,
intona l’aria
Sheep May Safely
Graze. Pur se di
carattere profano, il
testo utilizza
l’immagine del
pastore come
l’immagine della
grazia riportata ad una
parola fondamentale di
Gesù. $17.95 - Voir plus => AcheterDélais: 2 to 3 weeks | | |
| Sheep May Safely Graze Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] - Facile Anglo Music
Concert Band/Harmonie - Grade 3 SKU: BT.AMP-145-010 From Cantata No 20...(+)
Concert Band/Harmonie -
Grade 3 SKU:
BT.AMP-145-010
From Cantata No 208
'The Hunt Cantata'.
Composed by Johann
Sebastian Bach. Arranged
by Philip Sparke. Anglo
Music Midway Series.
Sacred. Set (Score &
Parts). Composed 2005.
Anglo Music Press #AMP
145-010. Published by
Anglo Music Press
(BT.AMP-145-010). 9x12
inches.
English-German-French-Dut
ch. There are just
over twenty secular
cantatas in Bach's
prolific output, which
include The Coffee
Cantata (No 211), The
Wedding Cantata (No 202),
Phoebus and Pan (No 201)
and the Hunt Cantata (No
208) which contains the
famous aria Sheep May
Safely Graze. Written for
four vocal soloists it
was originally scored for
a relatively large
orchestra (including
flutes (recorders), oboes
and horns) and mixed
choir. Although secular
in character, the words
describe how well a
faithful shepherd keeps
watch over his flock and
hence has obvious
allusions to the
teachings of the
Christian church. Bring a
bit of the Baroque era to
your concert with this
first class arrangement
by Philip
Sparke.
Bach
schreef zijn Jachtcantate
(BWV 208) - met daarin de
aria Schafe können
sicher weiden
(Sheep May Safely
Graze) - in 1713, ter
gelegenheid van de
verjaardag van hertog
Christian van
Sachsen-Weißenfels.
Later volgdenbewerkingen
voor vergelijkbare
verjaardagsfeesten en
naamdagen. De cantate is
geschreven voor vier
solisten (Diana, Pales,
Endymion en Pan), een
relatief groot orkest
(met (blok)fluiten,
hobo’s en hoorns)
en koor. Sheep
MaySafely Graze wordt
gezongen door Pales, de
godin van kudden en
weiden, begeleid door een
paar blokfluiten of
dwarsfluiten. Deze
bewerking van Philip
Sparke betekent een
verrijking voor elk
repertoire.
Bachs
produktives Schaffen
brachte nur etwa zwanzig
weltliche Kantaten
hervor, darunter auch die
Jagd-Kantate (BWV 208),
welche die berühmte
Arie Schafe können
sicher weiden
enthält. Geschrieben
für vier Solisten, ist
die Kantate für ein
relativ großes
Orchester instrumentiert,
das neben Flöten,
Oboen und Hörnern auch
einen gemischten Chor
vorsieht. Bringen Sie mit
dieser gelungenen
Bearbeitung etwas barocke
Atmosphäre in Ihr
Konzert!
L’immense
production de
Jean-Sébastien Bach ne
contient qu’une
vingtaine de cantates
profanes dont la
Cantate du café
(BWV 211), la Cantate
du mariage (BWV 202),
Phébus et Pan
(BWV 201) et la
Cantate de la
chasse (BWV 208),
dont est extrait
l’air Sheep May
Safely Graze (Schafe
können sicher weiden -
Que les brebis paissent
en paix). Bach
était depuis peu au
service du duc de Weimar
lorsqu’il accepta,
en 1713, une invitation
Weißenfels pour
l’anniversaire du
duc Christian de
Saxe-Weißenfels. cette
occasion, il composa la
Cantate de la
chasse, une cantate
de félicitations
l’adresse du duc,
passionné de chasse.
Par la suite, Bachremania
cette cantate pour
célébrer
d’autres fêtes
et anniversaires. La
Cantate de la
chasse est
orchestrée pour quatre
voix solistes incarnant
des figures mythologiques
(Diane, Pales, Endymion
et Pan), un ensemble
orchestral assez large
(incluant des fl tes/fl
tes bec, des hautbois et
des cors) et un
Chœur mixte. Le
texte, chantant les
vertus de la chasse, est
un panégyrique peine
déguisé du duc
régnant.
Accompagnée par deux
fl tes (fl tes bec),
Palès, déesse des
troupeaux et des p tures,
entonne l’air
Sheep May Safely
Graze. Bien que de
caractère profane, le
texte utilise
l’image du berger
comme l’image
même de la gr ce en
référence une
parole fondamentale de
Jésus.
L’immenso
lavoro di Johann
Sebastian Bach contiene
una ventina di cantate
profane tra le quali la
Cantata della
Caccia (BWV 208)
dalla quale è estratta
Sheep May Safely
Graze (Schafe
können sicher weiden).
Accompagnata da due
flauti dolci, Pales, Dea
dei greggi e dei pastori,
intona l’aria
Sheep May Safely
Graze. Pur se di
carattere profano, il
testo utilizza
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pastore come
l’immagine della
grazia riportata ad una
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| J.S.Bach: Le Grand Repertoire Pour Le Piano Facile Piano seul [Partition + CD] Editions Musicales Francaises
Piano (Piano) SKU: HL.14021527 Composed by Johann Sebastian Bach. Music S...(+)
Piano (Piano) SKU:
HL.14021527 Composed
by Johann Sebastian Bach.
Music Sales America.
Classical. Book with CD.
Editions Musicales
Francaises #EMF100033.
Published by Editions
Musicales Francaises
(HL.14021527).
Francais. A
collection of simplified
versions of J.S.Bach's
original compositions
arranged for solo piano.
The succession of pieces
do not correspond to an
increasing technical
level but offers the
discovery of the author's
musical repertoire. The
accompanying CD (CD audio
and CD-rom) allows the
pianist to listen to each
composition and hear the
interpretation suggested.
Suitable for pianists
grades 3-5 standard.
(CD-rom is compatible for
PC and Mac). $17.95 - Voir plus => AcheterDélais: 4 to 6 weeks | | |
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