 | Davis, Charles - Les nuits sans sommeil II Mort Mandril, Private Eye - The Plot Thickens Piano seul |
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| Compositeur : Arrangeur : Editeur : | Davis, Charles (1945 - ) | ||
| Instrumentation : | Piano seul | ||
| Genre : | Blues | ||
| Tonalité : | Mi mineur | ||
| Date : | 2022 | ||
| Droit d'auteur : | Copyright © 2022 Charles Davis, license Creative Commons CC BY-NC-SA 4.0 | ||
| Ajoutée par cdavis64davis, 23 Mai 2022 Les nuits sans sommeil - II Mort Mandril, détective privé – Le mystère s’épaissit [Mort Mandril, détective privé en mal de travail, a été grassement rémunéré pour déposer une valise à la consigne de l’aéroport. La police l’arrête chez lui. Il s’avère que la valise avait contenu un cadavre. Relâché sous conditions, il décide d’en savoir plus. Voir l’épisode précédent. https://www.free-scores.com/partition?p=a6MFCb5y8l ] Je pris congé de mes potes du poste sans effusions excessives. Mais voilà-t-y pas qu’à la sortie de l’établissement m’attendait une dame élégante qui n’était autre que ma mystérieuse commanditaire à l’accent venu du froid, bref, celle qui m’avait plongé dans cette mouise jusqu’au cou. - Anna, tu ne manques pas d’air après ce que tu m’as fait. Mets-toi à table, et pas de bobards sinon je te livre fissa au détective Stark. - Je n’avais pas le choix, Mort. Je t’en prie, laisse-moi t’expliquer... - J’ouvre grand mes esgourdes. - Je ne sais pas ce que c’est, cette valise. Elle appartient à Raspo, mon petit ami. Enfin, c’est pas vraiment mon petit ami... Quoi qu’il en soit, ils l’ont. Pour qu’ils le libèrent, je dois leur rapporter la valise. - Qui ça, « ils » ? - Des gangsters du Zambon. Je ne connais pas leurs noms. Ils ont kidnappé Raspo à l’aéroport et ont mis un cadavre dans sa valise. Je n’y comprends rien, crois-moi. La police a trouvé la valise abandonnée. Les gangsters m’ont forcée à aller la récupérer en menaçant de liquider Raspo. J’avais envie de la croire, mais je flairais qu’il y avait du linge pas-net là-dessous. Et je n’étais pas particulièrement pressé de faire la connaissance des truands Zambonneaux dont la réputation de charcutiers était fermement établie. Mais à quoi diable pouvait donc leur servir cette foutue valise ? Et pourquoi l’avoir abandonnée en premier lieu? Ils avaient pour une raison quelconque changé d’avis. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Anna avait piqué la valise au commissariat, sûrement pas une mince affaire. Mais elle craignait que la police ne se doute de quelque chose et l’attende à l’aéroport, d’où la mission qu’elle m’avait confiée. Et maintenant ? Les flics avaient le ticket de consigne. Anna allait-elle essayer de leur chouraver la valise une deuxième fois pour la rapporter aux Zambonneaux ? Je doutais que cela fût possible. - Comment as-tu fait pour faucher la valise au commissariat Anna ? - ... Je lui jetai à tout hasard un de ces lourds regards de travers à vous glacer le sang dont j’ai le secret. - Bon dieu, Anna, ça ne va pas aller ! J’ai besoin que tu coopères ou je refile toute cette sale affaire aux flics. - Je me suis déguisée en femme de ménage* [*technicienne de surface - Note de la traductrice]. J’ai récupéré la valise et je l’ai cachée au fond d’une poubelle pour la sortir. Mais j’ignore pourquoi les truands la veulent. Tout ce que je sais, c’est qu’ils ont Raspo. Ses yeux bleu-acier plaidaient pour elle de façon plutôt convaincante. D’autant plus que j’ai un faible pour les yeux nordiques. Ou parce que je suis un imbécile fini ? - Anna, je veux bien t’aider, mais ils faut que tu me racontes ce que Raspo était en train de manigancer. Les Zambonneaux ne kidnappent pas comme ça, pour le plaisir. Après maintes hésitations, et un coup d’oeil apeuré vers mon faciès que je me force à rendre menaçant, elle crache le morceau : - Il s'était mis dans la contrebande de Bitcoins. [à suivre...] | |||
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