Sociétaire : SACEM | code IPI de l'artiste : 00153 56 42 76 Serge Ollive est un compositeur, organiste et chef d'orchestre français, né en 1977.
En qualité de compositeur, également connu sous le nom de Paul Sterne pour certaines œuvres, il est l'auteur d'un catalogue important, près de 170 œuvres en 2015, catalogue qui peut être divisé en trois parties distinctes : musique "de concert", musique pour l'image (films & documentaires), et un grand nombre d9;arrangements et d'orchestrations.
Son style, inclassable, souvent considéré comme un mélange de plusieurs influences, est délibérément ancré dans un langage tonal.
Généralement, on associe sa musique au langage de la première moitié du 20ème siècle (3 Rêveries pour orchestre, Poème d'hiver pour alto et piano, Caprice pour contrebasse et piano...), avec des incursions plus ou moins brèves vers des accents plus modernes ou au contraire plus classiques.
Ces incursions peuvent survenir au milieu d'une œuvre, dans l'espace d'une ou de quelques mesures, ou bien s'étendre sur tout un mouvement (c'est le cas par exemple du final Allegro Vivace du 1er Divertimento, mouvement qui est écrit entièrement dans un style complètement classique et académique).
Plus récemment, ce sont des pièces entières qui vont chercher des atmosphères beaucoup plus modernes qu'habituellement dans son œuvre. C'est le cas de Delirium Op.157, une petite pièce qui s'amuse avec la polytonalité, ou bien de Rêves Sélènes pour violoncelle et contrebasse, ou encore de Lux pour 2 flûtes.
Malgré cela, il y a toujours une constante dans son langage : l'utilisation de la mélodie, qui semble être le "dénominateur commun" de l'ensemble de son œuvre. Que cette mélodie soit traitée de manière plus ou moins "classique", elle est présente partout. Il n'y a aucune pièce atonale chez Serge Ollive.
Il est également à noter son langage n'est pas "évolutif". Depuis sa première œuvre en 1995 jusqu'à aujourd'hui, on ne peut pas réellement dire que son style ait suivi une seule et constante modification, mais plusieurs.
Il change de style d'une œuvre à l'autre, puis revient au langage précédent... sans se soucier de savoir s'il suit une logique.
Serge Ollive écrit la musique qu'il entend, au moment où il l'entend. Son moteur reste la spontanéité, au détriment de la logique et de l'ordre.
Une partie de son catalogue est auto-publiée sous le label Waldhorn Editions.
Musicien "tardif", il commence à étudier la musique en 1995, au Conservatoire National de Région de Marseille, dans les classes d'orgue d'Annick Chevalier-Naddéo et d'André Rossi. Entre 1998 et 2000, il est récompensé de plusieurs premiers prix classiques, dont celui d'orgue.
Serge Ollive a été organiste à la Cathédrale de Gap de 1997 à 2007.
Il a donné plusieurs centaines de concerts à travers la France et
l'Europe, tant en soliste qu'avec chœurs ou orchestres.
Il se consacre ensuite à la direction d'orchestre, avec le maestro
hongrois Jenö Rehak.
De 2003 à 2007, il est en charge de la direction musicale de l'Orchestre des Jeunes Alpes-Provence, avec lequel il s'est attaché à rassembler musiciens amateurs et professionnels dans des productions ambitieuses comme La Bohème de Puccini, la 1ère Symphonie de Mahler, le Requiem de Verdi...
Il a également été directeur musical de l'ensemble vocal Cantabile,
à Gap, de 2005 à 2007.
En 2007 il s'installe à Budapest, et se perfectionne en direction
d'orchestre auprès de chefs prestigieux tels que Uros Lajovic
(Universität für Musik und darstellende Kunst, Vienne, Autriche),
Leif Segerstam, Colin Metters, Michael Dittrich (Wiener Symphoniker) ... et se consacre parallèlement à la composition de manière beaucoup plus intense.
" Je ne me soucie pas de savoir si j'écris de la musique "du passé".
Ce qui m'importe, c'est d'être en harmonie avec moi-même, d'écrire ce que je ressens, de la musique qui touche, qui émeut, même une seule personne. Cela me suffit."
Rentré en France en 2010, il se consacre aujourd'hui à plusieurs projets qui lui permettent de diriger ou de travailler son instrument de prédilection, mais ses activités créatives restent prédominantes.