Piano Solo - Medium
SKU: BU.EBR-A047
Composed by Felicien
David. This edition:
French Edition.
Classique. Anacrouse.
Partition Biographie
Notes sur l'oeuvre.
Score. Editions Bourges
#EBR-A047. Published by
Editions Bourges
(BU.EBR-A047).
ISBN
9790560151205. 8.58 x
12.48 inches.
La
collection ANACROUSE
offre aux pianistes
novices et confirmés
un large choix
d’œuvres
classiques, allant de la
Renaissance ÃÂ
l’époque
moderne.
Proposer
tout àla fois des
« incontournablesÂ
 Â» du répertoire
classique et des
pièces de compositeurs
parfois oubliés,
toutes d’une
valeur pédagogique
indéniable, tels sont
les objectifs que nous
nous sommes fixés.
Chaque pièce, vendue
àl’unité, a
fait l’objet
d’un travail
éditorial attentif,
tant sur le plan de
l’établissement
du texte musical que de
sa gravure, afin de
garantir aux musiciens
les conditions
indispensables aux
plaisirs tirés du
commerce fréquent de
ces
Å“uvres.
Les
partitions sont
proposées sous la
forme d’ouvrages
traditionnels (feuillets
papier), et disponibles
également par
téléchargement.
En 1836, le
compositeur Félicien
David édite les
« Mélodies
orientales ». Elles
comptent au total vingt
et une pièces dont
dix-huit ont été
rééditées en
1845 sous le titre
« Brises
d'Orient » et trois
autres sous le titre
« Les
Minarets ».
A
leur sortie, ces
mélodies n'obtiennent
pas un grand succès.
Deux raisons peuvent
l'expliquer. D'une part,
un incendie détruit
une partie des stocks de
partitions imprimées.
D'autre part, le public,
qui avait aimé les
« Orientales ÂÂ
» du poète Victor Hugo
et les
« Pestiférés
de Jaffa » du
peintre Eugène
Delacroix, ne semblait
pas être attiré par
l'orientalisme
musical.
Les brises
d'Orient possèdent la
puissance des charmes
orientaux plutôt doux.
Le compositeur traduit
àmerveille
l'atmosphère orientale
en marquant les rythmes
par des basses
étonnantes.
Plus
que des formes
traditionnelles, ce qu'il
faut retenir de ces
pièces est le fait
qu'elles racontent de
belles histoires avec
toujours une dynamique
très réussie de
passages lents et de
passages vifs et
rapides.
L'écriture
de Félicien David ne
manque pas de couleurs.
Cependant il n'essaie pas
d'appliquer l'exotisme du
Moyen-Orient. Les
mélodies chantent
naturellement ÃÂ
travers ses
pièces.
En
écoutant « ÃÂ
une Smyrniote »
comme dans les autres
pièces se révèle
un orientalisme assez peu
oriental pour nous
aujourd'hui. A l'origine,
l'orientalisme est un
mouvement artistique, ce
qui signifie qu'il ne
peut être
fidèlement lié ÃÂ
la reproduction de la
réalité.
Dans
cette pièce, la
mélodie est liée
sans nul doute àla
basse harmonique très
mise en valeur par des
accentuations rythmiques
qui constituent une
assise solide. Des
reprises de passages
musicaux dans
l'enchaînement de
l'Å“uvre
révèlent des
atmosphères
complètement
différentes,
suggérant au pianiste
un nouveau fil conducteur
dans
l'interprétation.