François Benoist, né le 10 septembre 1794 à Nantes et mort le 6 mai 18781 à Paris, est un organiste et compositeur français. D’une vieille famille de notables établie depuis fort longtemps dans la cité nantaise, Son père, François-René Benoist, était un ancien négociant ruiné avant la Révolution et sa mère, Marie-Pélagie-Victoire Finetty, d’une famille de musiciens, enseignait le piano à son domicile.
Dans sa jeunesse, à Nantes, il a pris ses premières leçons de musique et de piano avec Georges Scheyermann2. Considéré comme un enfant prodige, il joue, alors qu'il n'a pas encore 12 ans, une sonate composée par son maître, lors d'un concert en 1806.
Monté à Paris à seize ans, il est entré, en 18113, au Conservatoire de Paris, où il a étudié le piano avec Adolphe Adam et l’harmonie avec Charles-Simon Catel. Il est le lauréat de nombreux prix : dès 1811, il remporte le premier prix d'harmonie ; en 1813, le second prix de piano ; en 1814, le premier prix de piano et enfin, en 1815, le Prix de Rome pour sa cantate Œnone. Envoyé en Italie comme pensionnaire du gouvernement, il a passé trois ans à Naples et à Rome, avant de revenir à Paris vers le commencement de 18193.
Très habile improvisateur à l’orgue, il remporte, de retour à Paris, en 1819, le concours pour les orgues de la Chapelle royale, à vingt-cinq ans, et devient organiste du roi à la chapelle des Tuileries, successivement sous Louis XVIII, Charles X puis Napoléon III.
Le 1er avril 1819, il a été nommé professeur de la classe d’orgue et d’improvisation au Conservatoire, classe qui n’existait pas et qui a été créée pour lui. Il y a compté parmi ses élèves César Franck, qui lui succédera en 1871, Charles-Alexis Chauvet, Théodore Salomé, Camille Saint-Saëns, Charles Lecocq, Louis James Alfred Lefébure-Wély, Adolphe Miné, Paul Wachs, Émile Paladilhe, Renaud de Vilbac et Adolphe Adam, Charles-Alexandre Fessy, Garaudé fils (de), Eugène Vauthrot, Édouard Batiste, Alkan ainé, François Bazin, Edmond Hocmelle (de), Duvernoy, Auguste Bazille, Joseph Franck (de), Georges Bizet, Charles Colin, Adolphe Deslandres, Théodore Dubois, Alexis-Henri Fissot, Albert Lavignac. Henri Maréchal souligne qu’il jouissait dans l'établissement, après quarante-sept ans de bons et loyaux services, d'une « sorte de vénération que lui méritaient son talent comme aussi la pléiade de brillants élèves qu'il avait formés ».
En 1860, il a été, en qualité de professeur du Conservatoire de Paris ainsi qu'organiste de la chapelle impériale, l'un des trois vice-présidents du Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église. Au mois de février ou de mars 1872, il a pris après cinquante-trois années d’exercice, seul exemple d’une aussi longue carrière dans cet établissement, sa retraite.
Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur le 16 novembre 1851. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia