Né le 5 juin 1922, Robert Ouédraogo est issu de la grande famille du Baloum naaba Tanga de Bilbalogo dont il était le neveu . Il a été ordonné prêtre le 17 avril 1948
un grand compositeur qui a marqué son temps par l'introduction des premiers instruments traditionnels dans l'église catholique ... sa chorale NAABA SANOM créé en 1975 fut l'une des plus respectée d'Afrique.[réf. nécessaire]
Il a été sacré "Artiste du peuple" avec ses premiers prix à la Semaine nationale de la culture en 1990, la Grande médaille de l'ordre national. Dans ce domaine, il a inspiré de nombreux groupes de chorale. On retiendra surtout les chants en langue nationale rythmés et rimés en vers comme le latin. Déjà en 1956 en introduisant pour la première fois les tam-tams dans une église (la cathédrale Ste Jeanne d'Arc de Ouagadougou), il venait de marquer une révolution avec 'la messe des savanes'. Aujourd'hui, le tam-tam n'est pas utilisé qu'à l'Église catholique, tous les chrétiens en font usage. Tout comme sur le plan vestimentaire, le 'Luli pela' fait partie des 'accoutrements' lors des grandes cérémonies religieuses au Burkina. L'abbé Robert est considéré comme un pionnier de l'africanisation de la liturgie. Ce souci de l'inculturation le conduira à divers travaux théoriques et pratiques en musique parmi lesquels 'Traité sur la musique mossi' présenté au Congrès international de la musique religieuse à Cologne (Allemagne) en juin 1961. Communicateur, il a animé des émissions à la Radiodiffusion nationale et à la télévision. Il a également donné des cours au petit séminaire de Pabré, 'La fière Volta' 'de nos aïeux' avec son 'soleil ardent et glorieux,' l'hymne national de la Haute-volta (Burkina Faso actuel) 1est l'œuvre de l'Abbé Robert Ouédraogo.
Il est décédé le samedi 2 février 2002 et repose depuis au petit séminaire de pabre. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia