Martin Pierre Marsick (1847 - 1924) Belgique Martin-Pierre Marsick, né le 9 mars 1847 à Jupille-sur-Meuse (Liège) et mort le 21 octobre 1924 (à 77 ans) à Paris, est un violoniste belge.
L'activité de compositeur de Martin-Pierre Marsick n'est pas primordiale. Au contraire d'un Georges Enesco qui se disait compositeur, et violoniste pour gagner sa vie, Marsick est d'abord et avant tout un violoniste. Il n'en demeure pas moins qu'il compose une quarantaine d'œuvres, la plupart de courtes pièces pour le violon, comme cela était d'ailleurs d'usage à l'époque. Son poème de mai remporte du reste un franc succès. Presque toutes ses œuvres sont éditées, chez Durand, Sénart, Schott, Enoch (les œuvres sont déposées à la Bibliothèque nationale de France et à la Bibliothèque royale de Belgique).
Il compose également un drame lyrique, Le Puits, sur un livret d'Auguste Dorchain, dont il ne semble y avoir eu aucune représentation ; une pièce pour quintette à cordes, flûte et clarinette, Souvenir de Naples, op.33 ; un quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle, op.43, dont ce qui pourrait bien être la première audition eût lieu à l'Université de Liège dans le cadre des Concerts de Midi de la Ville de Liège le 23 octobre 1997, avec le concours des Belgian Chamber Artists. Une seconde audition eut lieu le 28 octobre dans le cadre des concerts de l'Automne musical à Louvain-la-neuve ; on notera, heureuse coïncidence, que le violoniste du quatuor, Jerrold Rubinstein, fut premier violon de l'orchestre dirigé par Paul Louis Marsick, fils d'Armand et petit-neveu de Martin-Pierre. Après la guerre, une chronique intitulée « Vie Chère » remplace dans Le Figaro la chronique « Salons ». Un style de vie s'est écroulé, en même temps qu'une multitude de petites monarchies, et l'heure n'est plus ni à la Belle Époque, ni aux leçons de musique pour jeunes filles de bonne famille. En pleine guerre, en mars 1917, Martin-Pierre Marsick a passé le cap des soixante-dix ans. Ses années de vieillesse seront quelque peu tristes, voire pathétiques. Bien qu'il parvienne encore à trouver des élèves, il a constamment peur de les perdre et de voir ainsi fondre son gagne pain. À tel point qu'il refuse même de se rendre chez son neveu à Bilbao pour fêter Noël de 1922. Il joue encore un peu, mais de petites choses sans conséquences dans des concerts de type plutôt « paroissial ». (Retracter)...(lire la suite)
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