D?le d?t de l\'ann?1480, Barbireau se fait appr?er en tant que musicien et compositeur. Il se peut qu?il e?? ? attach? l??ise Notre-Dame d?Anvers depuis son enfance. D? au moins depuis 1482, l??ise fut au centre de sa vie. En 1484, il devint ma?e de chapelle de la future cath?ale, poste qu\'il occupa jusqu\'?a mort. Quoique Barbireau fut inscrit dans les livres de comptes de l??ise comme zangmeester (ma?e de chant) ou magister choralum depuis 1487. Il eut ce poste vraisemblablement d? depuis 1484-85, p?ode dans laquelle il versa, ?itre de magister, une contribution ?e capellan?\"Notre Dame du Nieuwwerk\", une fondation qui fut cr? pour les ma?es de chant. Le ch?ur que dirigea Barbireau, se composa ?ette ?que de 8 coraux et 12 chanteurs. Plusieurs Corps de m?ers anversois partag?nt la responsabilit?our le programme musicale du service divin. Chaque matin ? heures une messe fut chant? chaque soir les laudes. Le r?du ma?e de chant fut, entre autres, de veiller sur le bien-?e des coraux (les enfants de ch?ur), de les instruire dans la musique et les usages de l\'?ise et de les enseigner la morale et la d?nce : il dut les accompagner de l??ise au logement, o?s habit?nt avec leur ma?e de chant, et en sens inverse. Aussi, il dut veiller sur l?intonation des psaumes et des r?ns lors du service divin.
part de s?occuper de ses t?es ???ise principale d?Anvers, Barbireau eut ? en contact ?oit avec la cour de Maximilien Ier du Saint-Empire romain germanique. partir de 1486, il re? la mission du roi des Romains d\'?quer Guillaume de Ternay. En 1489, Barbireau demeura ?ois-le-Duc. Peut-?e, cette visite est ?ettre en rapport avec le long voyage qui le mena ?uda, o? arriva vers la fin de 1489 ou d?t 1490, avec dans sa poche une lettre de recommandation de Maximilien Ier. Il y fut pr?nt? la reine Beatrix d\'Aragon (1457-1508). En 1490-91, Barbireau retourna ?nvers, o? est d?d?e 7 ao?491. Il inclut dans son testament la femme qu?il maria apr?1487 et la fille qu\'il a eue avec elle, Jacomyne Barbireau (n?pr?1487, d?d?pr?1525).
Maximilien semble avoir appr??arbireau hautement et quand celui-ci alla ?uda en Hongrie en 1490, la reine Beatrix eut fait son ?ge.
Il semble que son ?t de sant??t?aible dans les neuf derni?s ann? de sa vie. Barbireau est d?d? Anvers, peu apr?son retour de Hongrie.
La biblioth?e de la (future) cath?ale d\'Anvers fut d?uite en 1556 suite ?es difficult?qui trouv?nt leur origine dans la R?rme protestante et ?a cause de laquelle la plupart des travaux de Barbireau furent perdus. Certaines compositions ont cependant ? conserv?, souvent dans des sources ?ang?s, y compris le Codex Chigi. Et l??uvre conserv?fait sans contredit preuve d?une qualit?xtr?ment ?v? En 2001, Rob Wegman nota dans le \"New Grove\" : Barbireau pr?nte un degr?e finesse dans le contrepoint et une inventivit?armonique et m?dique qui le rendent l??l de compositeurs tels que Isaac et Obrecht. Son style est ?oitement li? celui d?Isaac, un polyphoniste franco-flamand, qui passa la plus grande partie de sa carri? de compositeur dans des pays germanophones.
Deux messes ?uatre et cinq voix ont surv?. En outre, un Kyrie de P?es et un motet c?bre ?uatre voix, bas?ur le Cantique de Salomon, Osculetur me. La messe ?inq voix est compos?de fa? inhabituelle : les voix ont des parties divisi qui indiquent qu?au moins dix voix sont n?ssaires pour les chanter. Cette une composition dans laquelle la texture est pleine de contrastes, avec une polyphonie altern?de passages homophones, et des parties qui s?avancent plut?apidement pour s?entrelacer avec les parties qui s?avancent plut?entement. Le motet Osculetur fait usage de tessitures ?oix basse qui ne sont pas sans rappeler Ockeghem.
Parmi ses ?uvres profanes, dont deux tiers sont sur des textes en n?landais, la chanson ?rois voix Een vroylic wesen (une personne charmante), devint un tube. On la retrouve dans diff?nts arrangements, en Espagne, en Italie et en Angleterre ; Heinrich Isaac emprunta la m?die pour sa messe Fr?h wesen. Les trois chansons profanes furent d?ailleurs utilis? comme base pour des messes d\'Isaac et d?Obrecht.
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Jacques, Jacob ou Jacobus Barbireau (?lement Barbirianus), n? Anvers en 1455, d?d?e 7 ao?491) est un polyphoniste franco-flamand.
Ses contemporains le consid?rent comme un excellent compositeur. Encore de nos jours, cette appr?ation est souscrite par les musicologues, m? si peu de ses ?uvres sont conserv?, ce qui est d?ssi ?a mort pr?tur?
Jusque dans les ann? 1960, Barbireau fut confondu avec Barbingant, un compositeur plus ?; les sources de l??que utilisent souvent une orthographe diff?nte ou elles ne mentionnent pas les noms des compositeurs, ce qui pr? ?oute sorte de confusion.
Barbireau ?it probablement n? Anvers. Ses parents ?ient r?dents de cette ville et de descendance riche. Les grands-parents de Barbireau ?ient Aernout Barbireau et Johanne, son p? ?it Jan Barbireau (n?n 1425/6; ? apr?1487), le mari de Johanne de St Pol, qui meurt en 1487. Apparemment, il eut une solide formation musicale et acad?que, puisque les premiers documents conserv?relatifs ?a personne, indiquent qu?il fut un ?diant curieux et influent.
Le c?bre philosophe et musicien Rudolph Agricola, qui eut travaill? Ferrara dans les ann? 1470, arriva ?nvers dans la seconde moiti?e 1481. 'Un certain nombre de chanoines et de nombreux jeunes' l?eurent pri?e donner des conf?nces annuelles r?n?es ?00 couronnes. Agricola fut pr??ccepter cette offre ?ondition de se faire acquitter par la ville. Barbireau fut charg?e n?cier avec les repr?ntants de cette derni? ?e sujet. Dans sa lettre dat?du 27 mars 1482, envoy?de Groningue, Barbireau rappela Agricola le contrat relatif aux conf?nces. Les circonstances, c'est-?ire la guerre, ralentirent les n?ciations, et eurent comme cons?ence que ce ne fut que le 25 octobre 1482 que Rudolph Agricola recevra la lettre de Barbireau dans laquelle celui-ci lui transmit l'approbation de la ville. Entre-temps, Agricola eut d?d??accepter une autre invitation, celle de l'Universit?'Heidelberg. Il en informa Barbireau dans sa lettre dat?du 1er novembre 1482, envoy?de Cologne. Comme Barbireau ne se trouva pas dans la possibilit??entamer des ?des aupr?d?Agricola ?eidelberg, ce dernier lui ?it le tract 'De formando studio' (1484), genre de manuel qu?il offrit Barbireau pour ces ?des. On a conserv?iff?ntes lettres d?Agricola ?ites ?arbireau : l?une d?elles donne des renseignements utiles sur la vie du dernier. De ce que l?on peut conclure ?artir de la lecture des lettres, Barbireau e?? ? actif en tant que compositeur autour de 1484 et sa r?tation n?e?as encore d?ss?l?enceinte de sa ville natale. Barbireau termina ses ?des aux alentours de 1482.
D?le d?t de l'ann?1480, Barbireau se fait appr?er en tant que musicien et compositeur. Il se peut qu?il e?? ? attach? l??ise Notre-Dame d?Anvers depuis son enfance. D? au moins depuis 1482, l??ise fut au centre de sa vie. En 1484, il devint ma?e de chapelle de la future cath?ale, poste qu'il occupa jusqu'?a mort. Quoique Barbireau fut inscrit dans les livres de comptes de l??ise comme zangmeester (ma?e de chant) ou magister choralum depuis 1487. Il eut ce poste vraisemblablement d? depuis 1484-85, p?ode dans laquelle il versa, ?itre de magister, une contribution ?e capellan?'Notre Dame du Nieuwwerk', une fondation qui fut cr? pour les ma?es de chant. Le ch?ur que dirigea Barbireau, se composa ?ette ?que de 8 coraux et 12 chanteurs. Plusieurs Corps de m?ers anversois partag?nt la responsabilit?our le programme musicale du service divin. Chaque matin ? heures une messe fut chant? chaque soir les laudes. Le r?du ma?e de chant fut, entre autres, de veiller sur le bien-?e des coraux (les enfants de ch?ur), de les instruire dans la musique et les usages de l'?ise et de les enseigner la morale et la d?nce : il dut les accompagner de l??ise au logement, o?s habit?nt avec leur ma?e de chant, et en sens inverse. Aussi, il dut veiller sur l?intonation des psaumes et des r?ns lors du service divin.
part de s?occuper de ses t?es ???ise principale d?Anvers, Barbireau eut ? en contact ?oit avec la cour de Maximilien Ier du Saint-Empire romain germanique. partir de 1486, il re? la mission du roi des Romains d'?quer Guillaume de Ternay. En 1489, Barbireau demeura ?ois-le-Duc. Peut-?e, cette visite est ?ettre en rapport avec le long voyage qui le mena ?uda, o? arriva vers la fin de 1489 ou d?t 1490, avec dans sa poche une lettre de recommandation de Maximilien Ier. Il y fut pr?nt? la reine Beatrix d'Aragon (1457-1508). En 1490-91, Barbireau retourna ?nvers, o? est d?d?e 7 ao?491. Il inclut dans son testament la femme qu?il maria apr?1487 et la fille qu'il a eue avec elle, Jacomyne Barbireau (n?pr?1487, d?d?pr?1525).
Maximilien semble avoir appr??arbireau hautement et quand celui-ci alla ?uda en Hongrie en 1490, la reine Beatrix eut fait son ?ge.
Il semble que son ?t de sant??t?aible dans les neuf derni?s ann? de sa vie. Barbireau est d?d? Anvers, peu apr?son retour de Hongrie.
La biblioth?e de la (future) cath?ale d'Anvers fut d?uite en 1556 suite ?es difficult?qui trouv?nt leur origine dans la R?rme protestante et ?a cause de laquelle la plupart des travaux de Barbireau furent perdus. Certaines compositions ont cependant ? conserv?, souvent dans des sources ?ang?s, y compris le Codex Chigi. Et l??uvre conserv?fait sans contredit preuve d?une qualit?xtr?ment ?v? En 2001, Rob Wegman nota dans le 'New Grove' : Barbireau pr?nte un degr?e finesse dans le contrepoint et une inventivit?armonique et m?dique qui le rendent l??l de compositeurs tels que Isaac et Obrecht. Son style est ?oitement li? celui d?Isaac, un polyphoniste franco-flamand, qui passa la plus grande partie de sa carri? de compositeur dans des pays germanophones.
Deux messes ?uatre et cinq voix ont surv?. En outre, un Kyrie de P?es et un motet c?bre ?uatre voix, bas?ur le Cantique de Salomon, Osculetur me. La messe ?inq voix est compos?de fa? inhabituelle : les voix ont des parties divisi qui indiquent qu?au moins dix voix sont n?ssaires pour les chanter. Cette une composition dans laquelle la texture est pleine de contrastes, avec une polyphonie altern?de passages homophones, et des parties qui s?avancent plut?apidement pour s?entrelacer avec les parties qui s?avancent plut?entement. Le motet Osculetur fait usage de tessitures ?oix basse qui ne sont pas sans rappeler Ockeghem.
Parmi ses ?uvres profanes, dont deux tiers sont sur des textes en n?landais, la chanson ?rois voix Een vroylic wesen (une personne charmante), devint un tube. On la retrouve dans diff?nts arrangements, en Espagne, en Italie et en Angleterre ; Heinrich Isaac emprunta la m?die pour sa messe Fr?h wesen. Les trois chansons profanes furent d?ailleurs utilis? comme base pour des messes d'Isaac et d?Obrecht.