Patchwork, le troisième quatuor à cordes par Barbara Heller, avec son caractère joyeux et léger, est une pièce agréable. Chiffres ludique qui coule, souvent en pizzicato, alternent avec des 'paysages sonores calmes'. Conçu par Heller comme une étude de triton, le matériau tonal compose de l'ensemble de ton des relations partout. La couleur de tonalité inhabituelle de la triton nécessite donc une intonation précise. en ce qui concerne le tempo, il permet la libre interprétation: Patchwork peut être joué soit statiquement à un rythme modéré ou l'on peut 'se précipitent' rapidement et avec humour à travers la pièce. / Quatuor A Cordes / 36 pages / niveau : Intermédiaire à Avancé / Partition

Composées en 1963, les Cinq Séquences pour quatuor à cordes de Maurice Ohana affirment l'orientation que le langage de ce compositeur poursuivait depuis quelques années à la recherche d'un 'tempérament perdu'.Ce sont en effet les cordes, autant que la voix humaine et la percussion, qui offrent, parmi les moyens non électroniques d'expression, les plus grandes possibilités d'explorer l'univers sonore compris entre les notes de la gamme tempérée. Ici, l'échelle en tiers de ton crée le climat mélodique et harmonique de l'ouvrage.Dès le premier mouvement, Polyphonie, le contour mélodique échappe à l'échelle tempérée, la rythmique enchevêtre en cordes pincées un contrepoint libre, l'évocation de la percussion apparaît. Le second mouvement, Monodie, donne à chaque instrument, ponctué par les trois autres, son tour d'improvisation acrobatique, humoristique ou tendre. La péroraison emprunte aux instruments d'Extrême-Orient la couleur de corde pincée métallique.Le troisième mouvement, Tympanum, est un épisode percutant où le rythme seul règne, amenant les lentes volutes du Déchant, quatrième mouvement, tout en ombres et en éclats, qui rappelle les caprices goyesques, chers à son auteur. L'hymne, qui achève l'ouvrage, carillonne et éclate en lumière dans une écriture à la fois dense et scintillante. / Quatuor A Cordes

No. 1 d minor op. 77 and No. 2 A mejor op. 90. Par RAFF JOSEPH JOACHIM. He had been there as Franz Liszt?s assistant since 1850 and had made a name for himself in the city?s art scene now he embarked on new paths. He already composed his second Quartet in A major, op. 90, in Wiesbaden, the spa town that was to become his home for 21 years. The two quartets are unequivocal works: orchestrally-conceived, full of energetic vigor, and at times uncompromisingly modern. They confidently continue the Beethoven tradition and attest at the same time to Raff?s intensive confrontation with Richard Wagner?s music during the Weimar years. In his chamber music, the composer wanted to achieve progress ?in an inherently historical way? and ?toground the individual substance in existing forms,? as he told the Viennese violinist Josef Hellmesberger, who launched opus 77. The quartets, first published in 1860/62, found illustrious interpreters, among them, the Müller brothers? renowned ensemble, to which opus 90 was also dedicated, and Joseph Joachim. / Date parution : 2021-11-25/ Répertoire / Quatuor à Cordes