| Musique Dans
L'Espace Partition En Français Musique De Chambre Avec Tuba [Partition] Billaudot
Cette partition MUSIQUE DANS L'ESPACE PARTITION de Dubois Pierre-Max a été éd...(+)
Cette partition MUSIQUE DANS L'ESPACE PARTITION de Dubois Pierre-Max a été éditée par les éditions Billaudot. La référence de cette partition de musique est GB3078 1. Cette oeuvre d'une durée de 00:22:00 est idéale pour les musiciens pratiquant Musique de chambre. Après quelques heures de pratique, cette partition n'aura plus de secret pour vous. / Musique De Chambre Avec Tuba / Partition
25.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Musique Dans
L'Espace Parties En Français Musique De Chambre Avec Tuba [Partition] Billaudot
Cette partition MUSIQUE DANS L'ESPACE PARTIES de Dubois Pierre-Max a été édit...(+)
Cette partition MUSIQUE DANS L'ESPACE PARTIES de Dubois Pierre-Max a été éditée par les éditions Billaudot. La référence de cette partition de musique est GB3078 2. Cette oeuvre d'une durée de 00:22:00 est idéale pour les musiciens pratiquant Musique de chambre. Après quelques heures de pratique, cette partition n'aura plus de secret pour vous. / Musique De Chambre Avec Tuba / Partition
38.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dancefloor With Pulsing
(CAMPO REGIS) En Français Thérémine et Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS. Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subti...(+)
Par CAMPO REGIS. Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subtilité de la musique spectrale avec un mouvement rythmique énergique et un grand sens de l'humour. Dans Dancefloor with Pulsing, l'orchestre symphonique terrestre est visité par un vaisseau spatial venu de Mars avec une piste de danse extraterrestre à bord. Les sons extraterrestres sont produits par le thérémine, un instrument inventé en 1919 par le physicien russe Léon Theremin et qui a récemment connu un regain de popularité sur la scène musicale électronique. Sa particularité est que celui qui en joue ne touche pas l'instrument. En bougeant ses mains dans l'espace, il influence un signal radio qui est ensuite traduit en son synthétique. La hauteur du son est commandée avec la main droite, tandis que la gauche détermine le volume sonore. Puisque cet instrument est joué 'en l'air', les hauteurs ne sont pas fixes ou prédéterminées, ce qui permet de 'glisser' d'une note à l'autre. L'énorme ambitus et la grande puissance expressive de l'instrument sont ses grands atouts et le distinguent des autres instruments électroniques anciens. Dans le registre aigu, le son ressemble à une voix de soprano, avec les mêmes possibilités en termes de vibrato et d'expressivité, mais Campo privilégie les sons bruts et 'rock'n'roll'. Le titre de l'oeuvre fait référence à la culture de la dance. Par ailleurs, la première indication de tempo, 'wacky, with exuberance' ('délirant, avec exubérance'), nous confirme immédiatement qu'il ne s'agit pas d'un concerto classique. Après la sonorité tourbillonnante du début, la pulsation rythmique est immédiatement enclenchée, bien que de façon très douce. La grosse caisse imprime le 'techno beat' tandis que d'autres instruments produisent des sons inhabituels. Le solo de thérémine entre d'emblée dans ce mouvement palpitant, avec, à nouveau, une intéressante indication dans la partition : 'very hard and dirty (techno music sound), like a big invader starship' ('très dur et sale (son de musique techno), comme un grand vaisseau envahisseur'). Les légers battements de coeur de la percussion sont parfois interrompus par une courte explosion sonore. Le rôle de l'orchestre devient progressivement plus important, et après un peu moins de deux minutes, le beat est ébranlé pour la première fois. Tout au long de l'oeuvre, Campo joue avec la stabilité et l'instabilité rythmique. Toutes les facettes du thérémine sont utilisées, du registre grave et grondant jusqu'aux sons éthérés les plus aigus. L'instrument est évidemment à des kilomètres de l'univers sonore de l'orchestre symphonique, mais le compositeur n'en réussit pas moins à créer des moments de convergence. Quand les violons en glissandos cherchent le dialogue avec le thérémine, une couleur sonore particulière naît qui ferait presque oublier que l'instrument soliste nous est inconnu. A la fin de l'oeuvre, le thérémine et l'orchestre quittent la Terre dans un grand glissando. Ils semblent franchir le mur du son pour disparaître à nouveau dans l'immensité de l'espace. / Contemporain / Répertoire / Thérémine et Orchestre
76.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Blondeau Thierry : Murmel
Klavier Piano (2 exécutants) [Partition + CD] Dhalmann
Pour piano (2 exécutants) et électronique. Partition fournie avec cd comprenan...(+)
Pour piano (2 exécutants) et électronique. Partition fournie avec cd comprenant l'oeuvre exécutée avec piano et bande et la bande de diffusion.Collection 'Carnets du 21e siècle'.Le titre ' Murmelklavier ? signifie piano bille en allemand. La pièce a été jouée pour la première fois par les élèves d'une école de musique en Allemagne, c'est pourquoi le titre est resté en allemand.Il importe avant de jouer la pièce au piano d'écouter attentivement la partie électroacoustique fixée sur le cd.Chacune de tes interventions devra tenir compte de ce qui se passe sur la partie enregistrée.A chaque page correspond une minute de musique, sauf la première page.Il faut être deux pianistes pour jouer. L'un des deux est assis au clavier, l'autre agit dans les cordes même. Il faut bien sûr pour cela disposer d'un piano à queue.Page 1En effet, il faut d'abord jouer avec la bille dans les cordes. Il s'agit d'un calot, c'est à dire d'une grosse bille. Dans le doute, demande à ton petit frère ou à ton petit cousin, il saura sûrement dans quel magasin de jouet le trouver !La pièce commence donc par le son du calot rebondissant sur les cordes aigues du piano (approximativement les cordes indiquées sur la partition). Il faudra que le son que tu obtiens ressemble à celui que l'on entend au début de la partition.Quand, après plusieurs essais si nécessaire, le son ressemble, tu peux déclencher le lecteur cd.Les figures qui sont sur la page sont à jouer au choix, et peuvent être répétées si tu entends qu'elles vont bien avec la musique enregistrée.Le son de bille, et les glissandi le long des cordes sont à jouer dans les cordes, les autres figures au clavier.Page 2Le ou la pianiste qui est au clavier joue un trait rapide dans le grave en utilisant les notes indiquées. Il ou elle peut changer l'ordre des notes. Attention la figure doit comme toutes les figures s'allier avec les sons de la partie enregistrée !L'autre pianiste effectue un mouvement de frottement sur les cordes graves du piano. Ce mouvement doit être très rapide et faire alterner des nuances extrêmes crescendo et descrendo, comme indiqué sur la partition.Page 3La figure jouée au clavier peut être répétée, allongée, raccourcie etc?Il n'est pas nécessaire de jouer tout le temps. Il ne faut pas avoir peur du silence, ou plutôt d'écouter la bande par moment pour jouer avec elle.La figure dans les cordes fait appel à ton inventivité. Tu peux chercher des objets avec lesquels tu vas effectuer le même mouvement que précédemment mais de timbre différent. J'ai fait quelques propositions, mais tu peux allonger la liste?Page 4Tu écoutes la partie enregistrée. Attention, un évènement sonore doit être synchrone, c'est à 3'37'. Soit il faut disposer d'une lecteur cd muni d'un compteur, soit apprendre à écouter la partie enregistrée pour se caler dessus.La figure suivante est aussi jouée au piano. C'est une échelle en alternance de tons entiers et de demi tons, que l'on trouve chez Scriabine, Bartok ou Messiaen. Les rythmes qui sont indiqués au-dessus donnent une indication des figures à jouer.Page 5Il s'agit d'un jeu de cache cache entre les sons que joue le ou la pianiste au clavier, et le ou la pianiste dans les cordes.Les notes jouées au claviers sont à choisir ainsi :Touches blanche pour la première octave (notes avec des têtes blanches)Touches noires pour l'octave suivante (note avec des têtes noires)Et ainsi de suite.Le ou la pianiste qui est au clavier essaie de varier assez vite pour que le ou la pianiste qui agit sur les cordes ne puisse pas avoir le temps d'étouffer le son avec les mains.Si c'est tout même le cas, le rythme est parfois interrompu par le joueur qui est dans les cordes. C'est le but recherché. Mais le résultat ne sera jamais deux fois le même !Page 6Il faut impérativement arrêter de jouer à 5'10' ! Il y a dans la partie enregistrée un faux parasite ! Les auditeurs doivent penser que quelque chose ne fonctionne pas à la régie technique ! En fait, la suite leur prouvera que ce son fait bien partie de la musique?On terminera de nouveau par la bille dans les cordes. Sur le cd, ce son voyage dans l'espace, puis le son parasite termine le tout en un clin d'oeil aux auditeurs. / Clavier, Piano Et Duo
50.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Onomatotek (POZZI MIRTHA) En Français Formation musicale - Solfège [Partition] Lemoine, Henry
Pièces Polyrythmiques En Onomatopées. Par POZZI MIRTHA. Onomatotek présente d...(+)
Pièces Polyrythmiques En Onomatopées. Par POZZI MIRTHA. Onomatotek présente des polyrythmies vocales, faisant parfois intervenir des jeux avec les mains et les pieds, sur place ou en mouvement.
La superposition de cellules rythmiques permet un jeu d'ensemble ainsi qu'un travail sur l'écoute individuelle et collective. Le jeu polyrythmique offre la possibilité d'une participation active à la création d'une musique forte et entrainante, impliquant tout le corps dans le processus sonore. L'instrument-voix, les phénomènes vocaux - respiration, phonation, vibrations... - sont mis au service de la production des sons dans l'espace.
Cette pratique des polyrythmies est une composante des musiques traditionnelles de percussion en Afrique, Amérique Latine, Inde... mais elle a aussi attiré des compositeurs de musique contemporaine, notamment Steve Reich avec Clapping music, Terry Riley avec IN C, et bien d'autres.
Une volonté pédagogique anime en permanence ce projet : donner des outils pour pratiquer le rythme de façon organique, avec une dimension ludique ainsi que de s'épanouir par la pratique de la musique d'ensemble.
Les cellules rythmiques sont construites à partir d'onomatopées, d'interjections, de locutions, de mots inventés, de mots en français, de 'mots de bruits', d'expressions empruntées au langage imagé, souvent insolites ou surprenantes.
Les mots sont choisis pour leurs sonorités. L'orthographe des mots en français peut être modifiée afin de donner un caractère plus proche de 'l'écriture d'un brui'. Il s'agit d'enlever aux mots leur signification et de les extraire de leurs rôles habituels.
Il y a dans ces polyrythmies une absence de hiérarchie entre les parties. Toutes ont la même importance - on peut cependant trouver des degrés de difficultés. Il faut faire comprendre aux musiciens qui la pratiquent que chaque voix appartient à un 'tout'. La difficulté et la complexité ne se trouvent pas seulement dans chacune d'elles mais dans leurs imbrications, la précision de la mise en place et la cohésion de l'ensemble.
La méthode conseillée pour l'étude de la partition est : transmission orale / reproduction / critique et autocritique / mémorisation / et finalement la lecture. Si on souhaite aborder les partitions par la lecture (le déchiffrage), cela devrait se faire à haute voix afin d'être d'emblée dans la production de l'univers sonore.
Des jeux musicaux préparatoires sont proposés afin de se familiariser avec le matériel musical.
Tous les participants sont invités à étudier et pratiquer toutes les parties de la polyrythmie. L'étude des cellules doit précéder celle de la structure.
L'écriture des notes est empruntée aux partitions de percussions. Les valeurs de notes sont généralement brèves, la hauteur est indéterminée, proche du langage parlé. La position de notes dans la portée indique des hauteurs relatives.
L'indication métronomique peut être observée avec une certaine souplesse. C'est la pratique qui doit la déterminer, en veillant à préserver la force rythmique de l'ensemble.
Le caractère répétitif fait partie de cette musique - comme on peut le trouver dans multiples formes de polyrythmies, notamment en percussion. Il faut éviter la mécanisation dans la répétition des cellules, chercher à avoir toujours une écoute vigilante et conserver l'énergie qui nourrit l'ensemble tout au long de l'exécution.
La musique est sans cesse recréée.../ Solfège/Formation Musicale / Formation Musicale
22.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Hersant Philippe -
Tarentelle - Accordeon En Français Accordéon Durand
Né en 1948 à Rome, Philippe Hersant a accompli toutes ses études musicales au...(+)
Né en 1948 à Rome, Philippe Hersant a accompli toutes ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, notamment dans la classe de composition d'André Jolivet, avant d'être boursier de la Casa Velasquez de 1970 à 1972 puis de la Villa Médicis de 1978 à 1980. Depuis 1973, il est producteur d'émissions radiophoniques à France Musiques. À la tête d'un catalogue riche d'environ soixante pièces (sans compter ses partitions pour le cinéma ou la scène théâtrale), Philippe Hersant est largement reconnu par le monde musical actuel. Se refusant à ruser avec l'histoire, Philippe Hersant s'est forgé un langage qui prolonge le cours de toute la musique occidentale. Et sans jamais chercher à faire école, il fut l'un des premiers de sa génération à se situer, de nouveau, dans l'espace tonal et modal. Il n'en bannit pas moins toute inclination néo-classique. Au contraire, il revendique le maniérisme et la profonde subjectivité de sa mémoire comme sources et guides de creation.
15.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.1 - Jachere
Aidant - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
52.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
37.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Mécènes et musiciens :
Du salon au concert à
Paris sous la IIIe
répubique En Français [Livre]
Myriam Chimènes (Auteur) - (Français) Broché – 1 avril 2004 - De Fauré à...(+)
Myriam Chimènes (Auteur) - (Français) Broché – 1 avril 2004 - De Fauré à Stravinsky, de Debussy à Poulenc, d'Arthur Rubinstein à Clara Haskil, nombreux sont les musiciens qui entretiennent des liens souvent étroits avec la Société parisienne, bénéficiant ainsi de la publicité nécessaire à la promotion de leur carrière. Sous la IIIe République, le rôle majeur joué par les mécènes dans la diffusion et la création musicale semble pallier les carences de l'Etat qui ne mène pas de véritable politique musicale. Des concerts de la Société nationale de musique à ceux du groupe Jeune France en passant par les Ballets russes ou les Concerts Wiéner, une grande partie des manifestations qui font date dans l'histoire de la musique de cette période doivent leur survie et parfois leur existence à l’appui que les classes sociales fortunées apportent à ces initiatives privées.Animateurs de salons, dédicataires, commanditaires de partitions nouvelles, organisateurs de concerts publics, les mécènes s'illustrent en apportant un soutien matériel et moral à des musiciens, compositeurs ou interprètes. Non dénués de snobisme, ils sont nobles ou bourgeois, femmes pour la majorité, amateurs pour la plupart, l'amour de la musique s'accompagnant volontiers de sa pratique. Pour leur plaisir, la musique occupe l'espace privé que constituent les salons ; dictée par le goût, la fréquentation des concerts publics obéit aussi aux usages de leur milieu. Du salon au concert, des réseaux se dessinent, assurant une circulation subtile entre l'espace privé et l'espace public.Les activités musicales du salon de Madame Verdurin sont le reflet d'une réalité admirablement perçue par Marcel Proust. Simple réjouissance de l'intimité ou accessoire des réceptions mondaines, la musique occupe une place de choix dans les salons, lieux de sociabilité mais aussi lieux de travail pour les musiciens. Le salon de Marguerite de Saint-Marceaux offre un cadre aux débuts de la jeune Isadora Duncan, qui y danse accompagnée au piano par Ravel ; en s'improvisant organisatrice de concerts publics, la comtesse Greffulhe permet la création française d'œuvres de Wagner, Mahler ou Schoenberg ; confidente de Diaghilev, Misia lui apporte un soutien sans faille ; quant à la princesse Edmond de Polignac, elle commande à Stravinsky, Satie ou Falla des œuvres destinées à être interprétées dans son fastueux hôtel particulier. Ce qui a longtemps été considéré comme « la petite histoire » n'est en réalité pas anecdotique dans l'histoire de la vie musicale parisienne de cette époque.
34.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| JARRELL MICHAEL - SECHS
AUGENBLICKE Lemoine
Résumé22/02/2022 - Nantes, Cité internationale des Congrès - Orchestre Natio...(+)
Résumé22/02/2022 - Nantes, Cité internationale des Congrès - Orchestre National des Pays de la Loire, Pascal Rophé (direction) Description NomenclaturePropos de Michael Jarrellrecueillis par Stéphane FriederichQuelle est la genèse de la partition ?Au départ, je n'avais pas l'idée de composer une oeuvre en six parties plus ou moins brèves. J'ai souvent dit que la composition était pour moi une expérience éthique. C'est ma manière d'avancer dans la vie, d'essayer de comprendre qui je suis, qui nous sommes et peut signifier la vie. La musique n'est, pour moi, en rien une abstraction !Et, dans la période actuelle, la composition de pièces de grande ampleur m'est difficile. L'écriture de fragments musicaux, de moments musicaux - pour faire référence à Schubert – m'est apparue comme la solution la plus adaptée au temps présent. De fait, ces mouvements sont proches par leur état d'esprit, mais ne forment un ensemble achevé comme pourrait l'être les différents mouvements d'une symphonie, par exemple. J'expérimente, ici, des idées musicales auxquelles je tenais. S'il existe une dramaturgie propre à cette composition, elle serait inversée : les pièces les plus courtes sont au centre de l'œuvre comme une concentration ou une implosion de la matière sonore.Comment se structure la partition ?La première partie s'ouvre par de grands carillons d'une expressivité déclamatoire. Le rythme qui les porte est nerveux et haletant. Ce mouvement continu s'interrompt au centre de la pièce avant de reprendre. Ces carillons reviennent, mais cette fois-ci, ils jouent davantage sur les résonances. Le second morceau repose sur un ostinato rythmique croissant en intensité puis diminuant. Sur cette masse sonore pulsée, le hautbois solo tisse une mélodie traitée dans l'esprit de la variation. La troisième pièce, d'une durée plus courte, ferait songer à une boîte à musique dont la mélodie assez simple et jouée piano est portée par une orchestration complexe. Presque enchaîné avec celui qui précède, le quatrième morceau est tout aussi bref. Il s'agit d'une petite danse. En revanche, le cinquième prend forme dans un tempo très lent, jouant sur les contrastes entre les instruments les plus aigus et les plus graves de l'orchestre. L'écriture virtuose anime le finale. Les arpèges ascendants concentrent de plus en plus les voix vers les registres aigus de l'orchestre.Est-ce que l'orchestration ample de la partition et de format pourtant court, prélude à l'écriture d'œuvres de plus vastes dimensions ?Je ne le pense pas. Je comparerais éventuellement ma démarche présente avec celle du sculpteur Alberto Giacometti. A une période de sa création, il débutait une sculpture de grande dimension - L'Homme qui marche - à laquelle il retirait de plus en plus de matière pour aller à l'essentiel. Il terminait ses réductions qui tenaient parfois dans une boîte d'allumettes ! Pour ma part, je n'éprouve pas le besoin, actuellement, de produire quelque chose de grand au sens de la durée et de l'occupation massive de l'espace, à l'instar d'un Wagner ou d'un Stockhausen. Tout cela ne signifie pas que l'oeuvre d'aujourd'hui n'ait pas quelque influence sur les prochains manuscrits... Allez savoir... / Grand format / Lemoine
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Noir Gris (COMBIER
JEROME) En Français Trio à Cordes Lemoine, Henry
Par COMBIER JEROME. Il a été question pour moi d'imaginer un 'événement' art...(+)
Par COMBIER JEROME. Il a été question pour moi d'imaginer un 'événement' artistique intégrant le texte d'Impromptu d'Ohio qui puisse à la fois être donné dans une salle d'exposition et à la fois joué en concert. L'installation impliquait la rencontre de Pierre Nouvel, la version concert celle de Joël Jouanneau.
Dans les deux situations aussi différentes soient-elles, j'ai tenté d'imaginer un événement qui tisse un lien indéfectible entre le texte de Samuel Beckett, l'écriture d'une partition pour trio à cordes et une création visuelle, qu'elle soit vidéaste ou scénique.
C'est dans les marges du texte, ses entrebâillements, que la musique trouvera son espace. Les silences du textes - notés un temps par l'écrivain - s'étireront jusqu'à s'ouvrir sur un espace proprement musical. La musique peu à peu adviendra conjointement au texte, si bien que tous deux coexisteront dans une alternance rythmée, chacun pourtant dans son devenir propre.
Je veux croire, comme il a cru pouvoir convoquer la musique de Beethoven ou de Schubert, que l'écriture de Beckett (et plus singulièrement la parole de ses personnages) dessine un rythme que l'on puisse conjuguer au rythme de la musique même. J'ose alors imaginer un lieu d'entredeux, ni tout à fait parole, ni tout à fait musique, comme un estran que recouvrerait alternativement l'un ou l'autre. J'ose imaginer que les deux mondes (parole et musique) puissent décrire des devenirs qui se répondent.
La structure de la musique prendra intiment appui sur celle du texte. Il n'est pas question d'analogie, cela n'aboutirait pas, mais de puiser dans l'agencement des mots, leurs répétitions, dans la structure paragraphique du texte, la possibilité d'agencer la musique même, possibilité qui puisse être pour moi - j'imagine - une autre façon d'entendre ce que j'écris. Noir gris serait donc avant tout une expérience de la forme et du temps.
Au terme de son épuration fictive, on pourrait appeler le lieu de l'être (ou le dispositif qui atteste la question de l'être dans la forme du lieu) un 'noir gris'. Cela pourrait suffire... un noir tel que nulle lumière n'est supportable en contraste, le noir incontrasté. Ce noir est suffisamment gris pour qu'aucune lumière ne puisse lui être opposé comme son Autre. *
* L'écriture du générique, Alain Badiou, in Conditions, Editions du Seuil, Paris, 1992, p 334-335.
Installation sonore et visuelle, création de Jérôme Combier et Pierre Nouvel - Noir gris peut être jouée indépendamment du texte et de l'installation visuelle. / contemporain / Répertoire / Trio à Cordes
31.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Omen (CANAT DE CHIZY
EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le point de départ de cette pièce fut le tableau de ...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le point de départ de cette pièce fut le tableau de Van Gogh: Champ de blé avec corbeaux, l'un des tout derniers qu'il a peints avant son suicide le 27 juillet 1890, et que l'on a souvent considéré comme annonciateur de ce geste désespéré. Ce tableau m'a immédiatement rappelé ces vers français de Rainer Maria Rilke dans les Quatrains valaisans: 'Chemins qui ne mènent nulle part, entre deux prés, que l'on dirait avec art de leur but détournés, / Chemins qui souvent n'ont devant eux rien d'autre en face / Que le pur espace et la saison.' Des vers qui, eux-mêmes, ont donné leur titre à un ouvrage du philosophe Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part, dont je pourrais dire qu'il est à l'origine de ma vocation: c'est après avoir découvert, durant mes études de philosophie, ce livre, dans lequel Heidegger parle de la dimension métaphysique de la poésie, notamment à partir de l'oeuvre de Rilke, que j'ai choisi d'entrer au Conservatoire de Paris et de me consacrer à la composition. A mes yeux, la musique possède une dimension métaphysique au même titre que la poésie: comme le dit Heidegger 'L'oeuvre d'art ouvre à sa manière l'être de l'étant.' Toutes mes oeuvres tendent à évoquer cette 'troisième dimension' de la musique. L'essentiel d'une oeuvre réside toujours pour moi dans cette tentative de suggérer un autre monde, cet 'ailleurs' qui nous dépasse.
A cet égard, Omen fait intervenir - dans son inspiration, non dans son écriture proprement dite - tout un réseau de correspondances qui offre en quelque sorte, une synthèse de ma démarche et de mes préoccupations. L'allusion au tableau de Van Gogh tout d'abord, inscrit cette partition dans la lignée de celles qui m'ont été inspirées par la peinture: mon concerto pour alto était centré autour de Nicolas de Staël, et je viens d'achever une composition pour flûte et ensemble à partir d'un tableau de Turner. Ensuite, il y a la figure même de Van Gogh: son parcours spirituel, tout comme celui de Staël, en font l'une de ces 'comètes', venues d'un autre monde, dont parle la poétesse Marina Tsvetaïeva. Le titre de Omen, qui signifie 'présage' en anglais de même qu'en latin, évoque ainsi le mystérieux et funeste destin de ce peintre visionnaire. Cette idée de 'trajectoire' (qui rejoint ici l'image du 'chemin') est un autre des thèmes qui me sont chers, et elle est également à l'oeuvre dans Omen. L'écriture pour orchestre reste mon mode d'expression privilégié de par la réflexion sur l'organisation de l'espace sonore, sa profondeur, et le travail sur les timbres qu'elle induit: dans cette pièce, l'orchestre devient un univers de mouvement propre à traduire cette idée de tournoiement (la dialectique entre mouvement et immobilité est un autre axe de mon travail depuis quelque temps, notamment avec les cordes) qui, dans le tableau de Van Gogh - avec le vol des corbeaux, ce ciel renversé - revêt une signification évidemment dramatique, et prémonitoire. / contemporain / Répertoire / Orchestre
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Panorama, Particolari E
Licenza (PESSON GERARD) En Français Alto, Voix d'Alto et Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il éta...(+)
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il était parti à contre-coeur. Il trouvait la ville étouffante et provinciale, la Villa étriquée académique et trop seigneuriale. Il est donc allé chercher ailleurs ce qu'il a appelé son 'Italie sauvage', une Italie de ciels, de vents, de pluies, de ruines ensauvagées, de montagnes, de bourgades à flanc de roches. En romantique qui vit des éléments, il n'emportait dans ses nombreuses virées à Tivoli, Subiaco ou aux Castelli Romani, qu'un carnet, un fusil et sa guitare, dormant parfois à la belle étoile, cherchant parfois la compagnie des petites gens, se faisant l'ami de quelques bandits au grand coeur, mais plus souvent épris de solitude.
Il y a eu effet-retard de l'Italie dans l'oeuvre de Berlioz. Le temps de développer, par une archéologie rétrospective, les impressions assimilées, et, pour une grande part, de réinventer un pays, certes vécu mais tout autant fantasmé. Ce pays-là, qui n'est donc d'aucun pays, deviendra la dorsale de beaucoup de ses oeuvres: Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, Roméo et Juliette, Carnaval Romain etc., et surtout Harold en Italie.
Harold reprend la manière autobiographique qui faisait, entre autres, l'originalité de la Symphonie Fantastique. Utilisant le héros byronien, Childe Harold, Berlioz livre en musique un scénario qui commande le cadrage panoramique. On peut parler d'une réappropriation par un héros prête-nom de ses propres sensations relevées sur le motif (processus du plein air à l'atelier qu'effectuaient aussi les peintres, ses collègues de séjour en Italie). C'est cette dualité paysage réel/paysage rêvé que veut traiter la partition Panorama, particolari e licenza ('Panorama, détails et licence') écrite à la demande de Christophe Desjardins.
De la même manière que j'ai utilisé parfois des musiques préexistantes pour chercher ma propre musique (Nebenstück/Brahms/filtrage, Wunderblock/Bruckner/effacement), j'ai voulu ici détailler la notion de champ que Berlioz manie de façon véritablement pré-cinématographique. Ce qui se rapproche de nous (un détail infime perdu dans le tutti), ce qui s'en éloigne, ce qui nous parvient encore - un travelling qui devient arrêt sur image, un cadrage resserré, le fondu de deux perspectives. Panorama, particolari e licenza est, en ce sens, une sorte de making of , comme on dit aujourd'hui, de ce modèle génial, partition hirsute, fruste, mais tout à la fois riche, hautement inspirée. Harold en Italie traduit cette sauvagerie que Berlioz voulait rendre en musique, combinat de sensations, de révolte et d'exaltation: un son capté puis stylisé, avec effets de réel devenant sous sa plume des trouvailles, de véritables effets spéciaux dont peu de musiciens avant lui avaient eu l'intuition.
A la demande de David Jisse et de la Muse en circuit, j'ai ajouté une partie électronique qui a été conçue par Laurent Sellier. Cette partie, essentielle, est une manière de réaliser concrètement ce qui est en filigrane dans Harold, la transmutation de toute expérience éprouvée en un véritable clavier de sensations.
Le percussionniste de Panorama, particolari e licenza est une sorte d'accessoiriste bruiteur. Il reformule concrètement le réel purement rêvé, mais d'une manière que j'ai voulue parfois dérisoire et délibérément 'bricolée', comme un travail magique qui puisse donner sens à cette vérité véhémente, incessamment recyclée, qui faisait tout l'art de Berlioz.
La question du soliste est importante dans Panorama, particolari e licenza. Il est tout à la fois le point de vue, la subjection, celui qui dit je, comme il est aussi le sujet de l'autofiction. Tout en étant central, il est égaré, parfois noyé dans le méta-instrument du récit. Au moins c'est ainsi que je l'ai traité, car il maille les instruments ensemble, prenant toutes les bribes du discours, abdiquant souvent ce qu'il y a de performatif dans la place du soliste romantique. Il est ici doublé par une voix d'alto de manière à rendre ce fading du sujet, ainsi que cette prise de parole par le texte poétique toujours central dans l'oeuvre de Berlioz.
J'ai expliqué les deux premiers mots du titre. Le dernier renvoie aux licences que je prends par rapport au modèle, mais aussi à cette forme musicale du XVIIIe - La Licenza - qui était une manière d'hommage à un personnage d'influence. Con licenza était aussi une façon d'indiquer une liberté dans l'interprétation (c'est bien ici le sujet: la transcription est un écart), le tempo ou dans l'ornementation. Con alcune licenze écrit Beethoven au début de la fugue de l'opus 106.
Panorama, particolari e licenza suit assez fidèlement, quant au déroulement du moins, trois mouvements d'Harold en Italie.
I - Aux montagnes: On y entend des bruits de vent, de ruisseaux, des sons de guitare et de harpe de voyage. Des bribes non linéaires du Childe Harold de Byron.
II - Marche (moissonneurs et angélus): Il s'agit de pèlerins dans l'original. Toutefois, Berlioz a été précis sur le souvenir qui a déclenché ce tableau dans sa musique. Ce sont des moissonneurs qui rentrent le soir au village en chantant une prière. J'ai choisi ici l'angélus, qui est devenu une véritable icône dans la peinture de ce siècle-là. On y entend donc des fragments chantés en latin. Le percussionniste joue de la faux. Car la mort n'est jamais loin dans l'imaginaire byronien et non moins berliozien. C'est aussi une référence à d'autres 'scènes aux champs' passées dans l'imaginaire collectif. Je ne peux cacher que moissonneur m'a soufflé aussi moins sonneur.
III - Sérénade (une chanson des Abruzzes): C'est le mouvement le plus 'stylisé'. On y entend une véritable chanson en dialecte des Abruzzes où est évoqué la fameuse lontananza: à la fois espace résonnant d'une montagne à l'autre, mais aussi éloignement, séparation de deux amants. C'est un chant sur la construction du futur et la désillusion amoureuse que Berlioz a pu entendre et dont il a pu méditer le poème, bien qu'il ne s'en soit pas musicalement inspiré. Mais l'esprit, qui combine la mélancolie, un rien de malice, d'inquiétude et de doute tout berlioziens, est gardé dans ce mouvement, jusque dans les paroles de la chanson:
O hirondelle qui vole sur Potenza
Salue-le pour moi, c'est mon espoir
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il pense,
Comme il supporte la lontananza
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il veut
Et comme il supporte la séparation.
Gérard Pesson, septembre 2006 / contemporain / Répertoire / Alto, Voix d'Alto et Ensemble
76.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dufourt H. - Les
Chardons D'apres Van Gogh
En Français Alto et orchestre Lemoine, Henry
Les Chardons d'après Van Gogh Discipline / Instrument : Alto et orchestre ...(+)
Les Chardons d'après Van Gogh Discipline / Instrument : Alto et orchestre de chambre Nomenclature : 1( picc).1( ca).2( clB).1(cbn) / 1.1.1.0 / perc / 1.1.2.1.1 Genre : contemporain Média : Partition Nombre de pages : 90 Format : A3 Editeur : Lemoine Réf. : 28792 Date de parution : 28/05/2009 ISBN / ISMN : 9790230987929 Création 09/09/2009 - Turin (Italie), Festival Settembre Musica, Geneviève Strosser (vla), Ensemble Orchestral Contemporain, Daniel Kawka (direction) Commanditaire Commande de l'Etat à l'initiative de Daniel Kawka et de l'Ensemble Orchestral Contemporain Notice Van Gogh écrit en 1888 : Le peintre de l'avenir, c'est un coloriste comme il n'y en a pas encore eu. A cette époque, Van Gogh se sépare des impressionnistes, élargit leur intuition de la couleur et la simplifie. La forme-couleur se crée plutôt qu'elle ne se recompose dans notre vision. Van Gogh ne se soucie plus que de l'énergie de l'image. Le peintre séjourne en Arles où Gauguin le rejoint quelque temps. Il veut rénover les fondements mêmes de l'art, changer la technique de la peinture. Il rêve de créer un atelier du Midi et pense trouver là le Japon idéal, les paysages de Monticelli, de Cézanne, le rayonnement du soleil et l'âpre lumière qui annonce l'art de l'avenir. Il forge un style original en deux cents tableaux, parmi lesquels les Tournesols (août 1888), Joseph Roulin, le postier (août 1888), L'Arlésienne (novembre 1888) et Les Chardons, qui datent de la même année. Des tons vifs et crus, des couleurs claires, éclatantes, étalées en des dispositions stridentes à grands coups de pinceau ou au couteau, résument tout le registre expressif de son art. Bleu contre jaune, vert contre rouge écarlate, lilas, gris-rose, gris-violet, bleu et vert, noir et jaune: la seule force des contrastes suffit au déploiement de la forme. Tournesols, oliviers, chaumes, cyprès, ravins, rochers, chardons, tous ces motifs lacérés, distordus, ont l'intensité spontanée d'un tourment intérieur. Van Gogh a délibérément renoncé à la capture de l'instant fugitif comme à la représentation de la lumière, de l'air, de l'atmosphère - la qualité transitoire de l'impression visuelle lui importe peu désormais. Ses toiles sont emportées par la véhémence des touches, la brutale évidence des couleurs, leur vitalité convulsive. Désespoir, lucidité, emportement sont les traits d'un art que l'on a reconnu précurseur de l'expressionnisme. Les Chardons nous découvrent les racines du monde, une sorte de brasier originel d'où jaillissent trois flamèches. Les assises géologiques du paysage - l'expression est de Cézanne - y semblent déchiquetées, consumées dans une perpétuelle fournaise. C'est un enchevêtrement d'arêtes vives, une nature émiettée, une image de passion et de fureur. Au fond, à gauche, se découpe un petit pan de ciel bleu, encastré dans un horizon surélevé de montagnes vertes. La terre, chauffée à blanc, y occupe tout l'espace. Au premier plan, un fourmillement de stries incandescentes qui se tordent et crépitent. Les Chardons d'après Van Gogh - ma propre transposition musicale inspirée du tableau auquel elle emprunte son titre - sont écrits pour un alto soliste et une formation de chambre de quinze instrumentistes. Cette pièce s'attache à restituer la vitalité sourde de la toile, son atmosphère d'embrasement. Elle n'a ni contours ni limites, ni, à proprement parler, de schèmes d'organisation. J'y ai plutôt recherché des agencements formels doués d'une valeur dynamique, donnant au modelé de la masse sonore un rôle ambigu: axes de forces, impulsion des gestes, variété des dimensions directrices, tensions du matériau, conflit des principes formateurs. L'alto décrit en permanence la trajectoire idéale d'un mouvement irréel - formes spiralées, volutes, arabesques. Mais il fraie son chemin dans un milieu constamment hostile. Le choix du timbre de l'alto met en valeur le registre du sous-médium, à l'intensité contenue. La technique d'écriture consiste en une composition de textures, dont le propre est l'enchevêtrement des forces et des formes. Les structures perceptibles elles-mêmes procèdent du seul jeu des masses et des couleurs. J'ai évidemment mis l'accent sur la dynamique de l'interaction des couleurs qui forment la trame sonore. Je nourris toutefois un certain scepticisme à l'égard des méthodes scientifiques et raisonnées qui s'appliquent au traitement des propriétés acoustiques du son. La culture du son n'est pas, à mon sens, réductible à la science du son. La musique, me semble-t-il, a ceci de commun avec la peinture qu'elle peut investir la couleur de qualités contraires. Un bleu violacé peut s'assimiler aussi bien à un pourpre tirant sur le bleu qu'à un bleu en train de rougir. Van Gogh soutenait précisément l'idée d'un dynamisme, et même d'une intentionnalité de la couleur, capable de se déployer selon des foyers et des aires de diffusion, en transgressant toute limite. La musique que je souhaite écrire n'a pourtant rien de commun avec une nouvelle forme d'impressionnisme. C'est le drame que je recherche dans la plastique sonore. Ce drame peut être aussi bien celui des structures dispersées que de l'amplification indéfinie des actes, celui de la violence des masses tumultueuses comme celui du surgissement ou de l'essor. La partition est une Commande de l'Etat, à l'initiative de Daniel Kawka et de l'Ensemble Orchestral Contemporain. Hugues Dufourt
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Les Chardons
D'Après Van
Gogh (DUFOURT HUGUES) En Français Alto et Orchestre de Chambre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Van Gogh écrit en 1888 : 'Le peintre de l'avenir, c'est un ...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Van Gogh écrit en 1888 : 'Le peintre de l'avenir, c'est un coloriste comme il n'y en a pas encore eu.' A cette époque, Van Gogh se sépare des impressionnistes, élargit leur intuition de la couleur et la simplifie. La forme-couleur se crée plutôt qu'elle ne se recompose dans notre vision. Van Gogh ne se soucie plus que de l'énergie de l'image. Le peintre séjourne en Arles où Gauguin le rejoint quelque temps. Il veut rénover les fondements mêmes de l'art, changer la technique de la peinture. Il rêve de créer un 'atelier du Midi' et pense trouver là le Japon idéal, les paysages de Monticelli, de Cézanne, le rayonnement du soleil et l'âpre lumière qui annonce l'art de l'avenir. Il forge un style original en deux cents tableaux, parmi lesquels les Tournesols (août 1888), Joseph Roulin, le postier (août 1888), L'Arlésienne (novembre 1888) et Les Chardons, qui datent de la même année.
Des tons vifs et crus, des couleurs claires, éclatantes, étalées en des dispositions stridentes à grands coups de pinceau ou au couteau, résument tout le registre expressif de son art. Bleu contre jaune, vert contre rouge écarlate, lilas, gris-rose, gris-violet, bleu et vert, noir et jaune: la seule force des contrastes suffit au déploiement de la forme.
Tournesols, oliviers, chaumes, cyprès, ravins, rochers, chardons, tous ces motifs lacérés, distordus, ont l'intensité spontanée d'un tourment intérieur. Van Gogh a délibérément renoncé à la capture de l'instant fugitif comme à la représentation de la lumière, de l'air, de l'atmosphère - la qualité transitoire de l'impression visuelle lui importe peu désormais. Ses toiles sont emportées par la véhémence des touches, la brutale évidence des couleurs, leur vitalité convulsive. Désespoir, lucidité, emportement sont les traits d'un art que l'on a reconnu précurseur de l'expressionnisme.
Les Chardons nous découvrent les racines du monde, une sorte de brasier originel d'où jaillissent trois flamèches. Les 'assises géologiques du paysage' - l'expression est de Cézanne - y semblent déchiquetées, consumées dans une perpétuelle fournaise. C'est un enchevêtrement d'arêtes vives, une nature émiettée, une image de passion et de fureur. Au fond, à gauche, se découpe un petit pan de ciel bleu, encastré dans un horizon surélevé de montagnes vertes. La terre, chauffée à blanc, y occupe tout l'espace. Au premier plan, un fourmillement de stries incandescentes qui se tordent et crépitent.
Les Chardons d'après Van Gogh - ma propre transposition musicale inspirée du tableau auquel elle emprunte son titre - sont écrits pour un alto soliste et une formation de chambre de quinze instrumentistes. Cette pièce s'attache à restituer la vitalité sourde de la toile, son atmosphère d'embrasement. Elle n'a ni contours ni limites, ni, à proprement parler, de schèmes d'organisation. J'y ai plutôt recherché des agencements formels doués d'une valeur dynamique, donnant au modelé de la 'masse sonore' un rôle ambigu: axes de forces, impulsion des gestes, variété des dimensions directrices, tensions du matériau, conflit des principes formateurs.
L'alto décrit en permanence la trajectoire idéale d'un mouvement irréel - formes spiralées, volutes, arabesques. Mais il fraie son chemin dans un milieu constamment hostile. Le choix du timbre de l'alto met en valeur le registre du sous-médium, à l'intensité contenue.
La technique d'écriture consiste en une composition de textures, dont le propre est l'enchevêtrement des forces et des formes. Les structures perceptibles elles-mêmes procèdent du seul jeu des masses et des couleurs. J'ai évidemment mis l'accent sur la dynamique de l'interaction des couleurs qui forment la trame sonore. Je nourris toutefois un certain scepticisme à l'égard des méthodes scientifiques et raisonnées qui s'appliquent au traitement des propriétés acoustiques du son. La culture du son n'est pas, à mon sens, réductible à la science du son.
La musique, me semble-t-il, a ceci de commun avec la peinture qu'elle peut investir la couleur de qualités contraires. Un bleu violacé peut s'assimiler aussi bien à un pourpre tirant sur le bleu qu'à un bleu en train de rougir. Van Gogh soutenait précisément l'idée d'un dynamisme, et même d'une intentionnalité de la couleur, capable de se déployer selon des foyers et des aires de diffusion, en transgressant toute limite.
La musique que je souhaite écrire n'a pourtant rien de commun avec une nouvelle forme d'impressionnisme. C'est le drame que je recherche dans la plastique sonore. Ce drame peut être aussi bien celui des structures dispersées que de l'amplification indéfinie des actes, celui de la violence des masses tumultueuses comme celui du surgissement ou de l'essor.
La partition est une Commande de l'Etat, à l'initiative de Daniel Kawka et de l'Ensemble Orchestral Contemporain.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Alto et Orchestre de Chambre
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| BASTEAU JEAN-FRANCOIS -
INSTANTS MAGIQUES - PIANO
En Français Piano seul Lemoine, Henry
Ce recueil a été composé pour ma classe de piano du Conservatoire, dans le so...(+)
Ce recueil a été composé pour ma classe de piano du Conservatoire, dans le souci de plaire avant tout à mes jeunes élèves. Etant très sensible aux différentes couleurs harmoniques, j'ai recherché des lignes mélodiques souvent nostalgiques qui épousent élégance et ambiance de musique de film, tout en observant un sens pédagogique (niveau 1er cycle). Je souhaite que ces Instants Magiques incitent petits et grands à une invitation au rêve à travers les couleurs et les sensations multiples que nous offrent sans retenue et dans son abondance de beauté, la nature et la vie. Jean-François Basteau Presse Répertoire contemporain Dans Instants magiques, Jean-François Basteau a écrit sept partitions faciles destinées à des étudiants de 1er cycle. Le compositeur et professeur en conservatoire joue des harmonies proches des musiques de films, tout en distillant un travail pédagogique (harmonique et rythmique) précis. En somme, il joint l'utile à l'agréable... Pianiste n°105 (juil-août 2017) Dans ce recueil écrit pour ses propres élèves de premier cycle, avec chacune leur caractère, l'auteur a cherché à rendre des couleurs harmoniques et des ambiances. Elles sont souvent nostalgiques, douces, avec un clin d'oeil à la musique de film. Ces petites pièces bien adaptées pour les petites mains, doigtées juste aux endroits utiles, sont agréables à jouer et présentent de réels intérêts pédagogiques : régularité des doigts, mélodies à la main gauche, accords, tempo à la mesure, rythmes binaires et ternaires. Ces Instants magiques proposent en outre une bonne utilisation du clavier : lecture en deux clés de sol, déplacement rapide de la main gauche, passage de la main gauche par-dessus la droite, avec indication de pédale... Sophie Jouve-Ganvert L'Education Musicale, n°113 (avril 2017) Contenu A fleur de peau - L'espace d'un instant - Clin d'oeil - Charme discret - Au gré des Vagues - Regard - Sensations / Partitions classique / Piano - instruments à clavier / Piano / LEMOINE
14.50 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
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| R (A Portrait for Piano and Orchestra) Breitkopf & Härtel
Piano (pno - 2(picc).2.2.2. - 4.2.2.Btbne.1. - hp - cel - perc(4).timp - str) (+)
Piano (pno -
2(picc).2.2.2. -
4.2.2.Btbne.1. - hp - cel
- perc(4).timp - str)
SKU: BR.OB-5693-03
Composed by Nicola
Campogrande. Solo
instruments; stapled.
Orchester-Bibliothek
(Orchestral Library).
He
re you will find Nudo
for piano solo. Solo
concerto; Music
post-1945; New music
(post-2000). Solo part.
Composed 2012. 32 pages.
Duration 17'. Breitkopf
and Haertel #OB 5693-03.
Published by Breitkopf
and Haertel
(BR.OB-5693-03). ISBN
9790004347232. 10 x 12.5
inches. A Musical
Portrait In 2012 Nicola
Campogrande received a
rather singular
commission when a total
stranger asked him to
compose a musical
portrait of his fiancee.
The man knew exactly what
he wanted: a concerto for
piano and orchestra.
After some reflection,
Campogrande realised that
he would be able to paint
with music. It would
never be possible, of
course, to recognise the
shape of the woman's face
or the colour of her
hair, but the score could
evoke the way in which
she occupied space and
time, and the different
movements of the
composition would be like
the faces on a rotating
prism. Campogrande thus
accepted the commission
and the stranger sent him
a few photos of his
fiancee, spoke to him
about her and, finally,
introduced him to her.
This is how R (A portrait
for piano and orchestra)
was born, first performed
in April 2013 by Lilya
Zilberstein with the
Orchestra Verdi in Milan.
Subsequently, following
other performances and a
TV documentary, a number
of different pianists
asked Campogrande to
write a version for solo
piano. Hence Nudo
emerged, a piece that
would be very similar to
R, were it not for the
fact that, as the title
suggests, the pianist is
naked, without orchestral
clothing.Un portrait
musical En 2012, Nicola
Campogrande s'est vu
proposer une commission
fort singuliere ; un
parfait etranger lui
demandait de composer le
portrait musical de sa
compagne. L'homme savait
exactement ce qu'il
voulait : un concert pour
piano et orchestre. Apres
quelques hesitations,
Campogrande s'est rendu
compte qu'il pouvait se
servir de la musique
comme d'un pinceau. Bien
entendu, il ne serait
jamais possible de
reconnaitre la forme du
visage de la femme ou la
couleur de ses cheveux,
mais la partition
pourrait evoquer la facon
dont elle se deplacait
dans l'espace et dans le
temps, et les differents
mouvements de la piece
seraient comme les
figures d'un prisme en
rotation. Campogrande a
donc accepte la
commission ; l'etranger
lui a envoye des photos
de sa compagne, il lui a
parle d'elle, avant de
les faire se rencontrer
personnellement. Ainsi
est ne R (Un portrait
pour piano et orchestre),
interprete pour la
premiere fois en avril
2013 par Lilya
Zilberstein et
l'orchestre Verdi de
Milan. D'autres
executions ont suivi,
ainsi qu'un documentaire
televise, apres quoi
plusieurs pianistes ont
prie Campogrande d'ecrire
une version pour piano
seul. C'est ainsi que
Nudo a vu le jour : un <<
nu >> tres semblable au
premier portrait, si ce
n'est que le piano s'y
trouve, comme le suggere
le titre, depouille de
son vetement orchestral.
Ritrarre con la musica
Nel 2012 Nicola
Campogrande ha ricevuto
la piu singolare delle
commissioni, quando un
perfetto sconosciuto gli
ha chiesto di comporre il
ritratto musicale della
sua fidanzata. L'uomo
sapeva esattemente cio
che voleva: un concerto
per pianoforte e
orchestra. Dopo qualche
esitazione, Campogrande
si e reso conto di poter
dipingere con la musica;
certo, non sarebbe stato
possibile riconoscere la
forma del viso della
donna o il colore dei
suoi capelli, ma la
partitura avrebbe evocato
il modo nel quale lei si
muoveva nello spazio e
nel tempo, e i vari
movimenti del brano
sarebbero stati come le
facce di un prisma in
rotazione. Campogrande ha
dunque accettato la
commissione e lo
sconosciuto gli ha
mandato alcune foto della
sua fidanzata, gli ha
parlato di lei e, alla
fine, gliela ha
presentata personalmente.
E cosi nato cosi R (Un
ritratto per pianoforte e
orchestra), eseguito per
la prima volta
nell'aprile 2013 da Lilya
Zilberstein insieme
all'Orchestra Verdi di
Milano.In seguito, dopo
altre esecuzioni e un
documentario tv, diversi
pianisti hanno chiesto a
Campogrande di preparare
una versione per
pianoforte solo. E stato
cosi che ha preso forma
Nudo, un brano del tutto
simile a R tranne per il
fatto che, come
suggerisce il titolo, il
pianista e nudo, senza un
abito orchestrale.
Information on R on the
composer's
websiteRecording of the
premiere of R in Milano
(YouTube). $45.95 - Voir plus => AcheterDélais: 3 to 4 weeks | | |
| Nudo Piano seul [Conducteur] Breitkopf & Härtel
Piano SKU: BR.EB-8990 After R (A Portrait for Piano and Orchestra)...(+)
Piano SKU:
BR.EB-8990 After R
(A Portrait for Piano and
Orchestra). Composed
by Nicola Campogrande.
Solo instruments;
stapled. Edition
Breitkopf. He
re you will find the
concerto R (A Portrait
for Piano and
Orchestra). Solo
concerto; Music
post-1945; New music
(post-2000). Score.
Composed 2015. 36 pages.
Duration 15'. Breitkopf
and Haertel #EB 8990.
Published by Breitkopf
and Haertel (BR.EB-8990).
ISBN 9790004187197. 9
x 12 inches. A
Musical Portrait In 2012
Nicola Campogrande
received a rather
singular commission when
a total stranger asked
him to compose a musical
portrait of his fiancee.
The man knew exactly what
he wanted: a concerto for
piano and orchestra.
After some reflection,
Campogrande realised that
he would be able to paint
with music. It would
never be possible, of
course, to recognise the
shape of the woman's face
or the colour of her
hair, but the score could
evoke the way in which
she occupied space and
time, and the different
movements of the
composition would be like
the faces on a rotating
prism. Campogrande thus
accepted the commission
and the stranger sent him
a few photos of his
fiancee, spoke to him
about her and, finally,
introduced him to her.
This is how R (A portrait
for piano and orchestra)
was born, first performed
in April 2013 by Lilya
Zilberstein with the
Orchestra Verdi in Milan.
Subsequently, following
other performances and a
TV documentary, a number
of different pianists
asked Campogrande to
write a version for solo
piano. Hence Nudo
emerged, a piece that
would be very similar to
R , were it not for the
fact that, as the title
suggests, the pianist is
naked, without orchestral
clothing. Information on
Nudo on the composer's
website Audio recording
of Nudo (YouTube) Un
portrait musical En 2012,
Nicola Campogrande s'est
vu proposer une
commission fort
singuliere ; un parfait
etranger lui demandait de
composer le portrait
musical de sa compagne.
L'homme savait exactement
ce qu'il voulait : un
concert pour piano et
orchestre. Apres quelques
hesitations, Campogrande
s'est rendu compte qu'il
pouvait se servir de la
musique comme d'un
pinceau. Bien entendu, il
ne serait jamais possible
de reconnaitre la forme
du visage de la femme ou
la couleur de ses
cheveux, mais la
partition pourrait
evoquer la facon dont
elle se deplacait dans
l'espace et dans le
temps, et les differents
mouvements de la piece
seraient comme les
figures d'un prisme en
rotation. Campogrande a
donc accepte la
commission ; l'etranger
lui a envoye des photos
de sa compagne, il lui a
parle d'elle, avant de
les faire se rencontrer
personnellement. Ainsi
est ne R (Un portrait
pour piano et orchestre)
, interprete pour la
premiere fois en avril
2013 par Lilya
Zilberstein et
l'orchestre Verdi de
Milan. D'autres
executions ont suivi,
ainsi qu'un documentaire
televise, apres quoi
plusieurs pianistes ont
prie Campogrande d'ecrire
une version pour piano
seul. C'est ainsi que
Nudo a vu le jour : un <<
nu >> tres semblable au
premier portrait, si ce
n'est que le piano s'y
trouve, comme le suggere
le titre, depouille de
son vetement orchestral.
Ritrarre con la musica
Nel 2012 Nicola
Campogrande ha ricevuto
la piu singolare delle
commissioni, quando un
perfetto sconosciuto gli
ha chiesto di comporre il
ritratto musicale della
sUrauffuhrung fidanzata.
L'uomo sapeva esattemente
cio che voleva: un
concerto per pianoforte e
orchestra. Dopo qualche
esitazione, Campogrande
si e reso conto di poter
dipingere con la musica;
certo, non sarebbe stato
possibile riconoscere la
forma del viso della
donna o il colore dei
suoi capelli, ma la
partitura avrebbe evocato
il modo nel quale lei si
muoveva nello spazio e
nel tempo, e i vari
movimenti del brano
sarebbero stati come le
facce di un prisma in
rotazione. Campogrande ha
dunque accettato la
commissione e lo
sconosciuto gli ha
mandato alcune foto della
sUrauffuhrung fidanzata,
gli ha parlato di lei e,
alla fine, gliela ha
presentata personalmente.
E cosi nato cosi R (Un
ritratto per pianoforte e
orchestra ), eseguito per
la prima volta
nell'aprile 2013 da Lilya
Zilberstein insieme
all'Orchestra Verdi di
Milano.In seguito, dopo
altre esecuzioni e un
documentario tv, diversi
pianisti hanno chiesto a
Campogrande di preparare
una versione per
pianoforte solo. E stato
cosi che ha preso forma
Nudo , un brano del tutto
simile a R tranne per il
fatto che, come
suggerisce il titolo, il
pianista e nudo, senza un
abito orchestrale. 'Nudo'
is a scintillating work
that paints a vivid and
fascinating sequence of
musical portraits of its
subject. And the
Breitkopf score is simply
superb.
(www.pianodao.com). $31.95 - Voir plus => AcheterDélais: 3 to 4 weeks | | |
| Tombeau de Claudio Abbado Piano seul [Conducteur] - Avancé Dhalmann
Piano Solo - advanced SKU: FD.FD0437 Composed by Gualtiero Dazzi. Clavier...(+)
Piano Solo - advanced
SKU: FD.FD0437
Composed by Gualtiero
Dazzi. Claviers. Carnets
du 21e Siecle. Score.
Duration 1-3 minutes.
Editions Francois
Dhalmann #FD0437.
Published by Editions
Francois Dhalmann
(FD.FD0437). ISBN
9790560244372. Part
ition pour piano solo.
Claudio Abbado, alors
directeur musical de La
Scala de Milan, a ete une
figure centrale de la vie
musicale et culturelle de
ma ville natale pendant
toute ma periode
d'apprentissage au
Conservatoire Giuseppe
Verdi. J'ai eu le
privilege, encore
adolescent, de suivre
avec grand interet son
travail d'interprete du
grand repertoire lyrique
et symphonique ainsi que
son engagement pour
defendre la musique de
notre temps. Mis a part
la place centrale
qu'occupe Claudio Abbado
parmi les plus grands
interpretes des dernieres
decennies, on retiendra
de lui son intense desir
de transmission
personnifie par la
creation d'orchestres de
jeunes auxquelles il a
consacre la plus part de
son temps depuis que la
maladie avait commence a
sevir. A l'annonce de son
deces le 20 Janvier, il
m'a semble indispensable
de me souvenir de lui et
de lui rendre hommage par
cette humble contribution
: une Auvre pour piano
seul, composee quelques
jours apres sa mort et
dediee a mon fils Jacopo
qui aura quinze ans en
cette annee 2014. Tombeau
de Claudio Abbado est une
piece en forme d'etude
qui, compte tenu des
difficultes techniques
qu'elle comporte, peut
etre inscrite dans un
cursus d'apprentissage a
un niveau avance (debut
de troisieme cycle). La
piece se deroule selon
une ligne dramaturgique
tres facilement reperable
: apres un depart tres
agite, virtuose, sonore
et plein de vitalite, le
discours musical est
interrompu par une partie
plus calme et plus douce
qui vient ronger de
l'interieur les figures
rapides jusqu'a gagner
tout l'espace et a amener
la musique vers un
silence de plus en plus
present et des sonorites
etouffees en sons
harmoniques. Gualtiero
Dazzi. $16.95 - Voir plus => AcheterDélais: 4 to 6 weeks | | |
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